vendredi 25 octobre 2013

Valls expulsera-t-il les étoiles ? (brève de l’hebdomadaire Lutte Ouvrière de cette semaine – En vente à nos permanences, et à la librairie Le presse-papier, avenue G Péri)

« S'intégrer mais à quoi ? Aller à l'école jusqu'à 25 ans, être au chômage à 45 ans, faire une dépression à 50 ans, divorcer à 55 ans dans un monde gagné par la perte du sens collectif, du repli sur soi, de la réussite à tous crins, des familles sans enfants ? Et pourquoi pas la cuisine Mobalpa... ». Voilà ce que s'est vu répondre le journaliste du Monde qui demandait à Alexandre Romanès, poète et fondateur du cirque du même nom, pourquoi les Tziganes refusaient de « s'intégrer ».
       « Je ne veux que le ciel étoilé au-dessus de moi », ajoutait Romanès. Il y a du boulot pour en chasser les nuages noirs de la xénophobie que Valls encourage.

A ce propos, il me reste deux places pour aller voir le merveilleux cirque Romanès, porte de Champerret, le dimanche 10 novembre, à 15 heures 30 – 20 euros). Appeler de toute urgence. DM. 06.99.49.98.

jeudi 24 octobre 2013

Snecma-Safran-usine de Gennevilliers : extraits du bulletin Lutte Ouvrière de l’entreprise

Les raisins de la colère
Depuis que les grappes de la Fonderie ont quelques difficultés à sortir, nous avons vu, toute la semaine dernière, le défilé des cracheurs dans les mains.
      « Le Communiant », « L’Auditeur » et « Miss sourire », tous se sont donnés comme devoir de nous convaincre d’accélérer le mouvement, et de souffrir en silence.
      Tout ce petit monde se dit avoir plein de compassion pour nous, à part qu’ils n’ont pas un échantillon sur eux !!!!

A quand le concours Lépine
Safran, pour la 3ème fois consécutive, est classée dans le top 100 des entreprises les plus innovantes.
      En fait, comme les 99 autres, elle n’innove pas beaucoup, puisqu’elle limite les salaires et engraisse les actionnaires.
       Et là, elle ne dépose pas de brevet.

Il ne nous reste que deux mois à le supporter
À la Fonderie, nous les travailleuses du Montage réclamons la catégorie A des « Travaux Pénibles ». Pour cela nous nous réunissons, arrêtons certaines opérations trop épuisantes, et faisons parfois irruption dans les bureaux du BA.
      Pour « Le Communiant », ce n’est pas normal, nous sommes manipulées, c’est sûr ! Quant à nous, nous en avons marre de manipuler les grappes, comme d’entendre ces discours de macho-phallo-parano.

L’arrêt aux nautiques
Safran va moderniser le système de navigation du porte-avions Charles-de-Gaulle. Heureusement que ce bateau n’a pas de quille, car après l’hélice cassée et le pont trop court, il n’était pas près de naviguer.
      Il ne manque plus que Guillemot à la barre.

Pour augmenter nos salaires, ils sont bouchés
Depuis des mois, les responsables d’unité ou de CEI n’ont que des félicitations à nous adresser pour l’état des lieux de la production. Mais lorsque nous nous rendons, par exemple, chez le boucher, celui-ci ne se contente pas d’un bravo pour qu’on le règle !
      Alors présentons-leur la facture.

La SNCF et le gouvernement plument les travailleurs

Hier au soir, c’était encore la pagaille pour rentrer de Saint-Lazare. Pendant ce temps, le gouvernement se prépare à augmenter ses tarifs.
     En 2012, l’ancien gouvernement de droite avait créé un taux intermédiaire de TVA, s’appliquant entre autres sur le prix des billets de train, augmentant cette taxe de 5,5 % à 7 %, En 2014, l’actuel gouvernement de gauche va le faire passer à 10 %.
     Le PDG de la SNCF, qui augmente par ailleurs régulièrement le prix des billets, se plaint hypocritement de cette hausse de la TVA sur les billets, réclamant que les transports publics en soient dispensés. Mais il annonce que la SNCF fera entièrement payer cette hausse par les voyageurs.

      La seule chose que ces gens-là n’auront pas volée, c’est la révolte des usagers qu’ils attisent.

Retraites : « semaine bleue », un jour, actifs et retraités verront rouge !

Dans le cadre de la semaine dédiée aux ancien, dite « semaine bleue », nous avons appris par Vonews qu’une table ronde sur la retraite avait été organisée sur Argenteuil avec du « beau » monde dont un spécialiste du « calcul, bilan et expertise des droits à la retraite ». Nous passions par là, il n’y avait vraiment pas grand monde au point que je me suis demandé si ce n’était pas une réunion du QG de campagne de GM.
      Le calcul, le bilan et l’ « expertise » des droits à la retraite, la masse des travailleurs connaisse : retraites et pensions sont très insuffisantes pour continuer à vivre dignement.

      Cela me fait penser à une proche d’Argenteuil, handicapée, mère courage de ses trois enfants, croisée dernièrement du côté du service social de la mairie, qui « vit » aujourd’hui avec 800 euros après une vie de travailleuse dans une petite entreprise de la ville. DM

Bezons : chez Yvel dans la zone industrielle. Non à la menace de licenciement. Pour ma part (DM), je me rendrai au rassemblement de solidarité demain midi. Pour information, l'appel de la CGT



NON AU LICENCIEMENT DE NOTRE CAMARADE

Notre camarade Georgette Kouakou est menacée de licenciement. Le patron lui reproche de ne pas respecter le règlement de l'entreprise Yvel à Bezons (petite usine de
la métallurgie) dans laquelle elle travaille depuis 10 ans.
Pourquoi ? parce qu'elle a gardé sa bouteille d'eau et son thermos alors qu'un régleur lui ordonnait de les
ranger, le tout sur un ton méprisant et menaçant, au point que notre camarade ne pouvait pas ne pas se sentir insulté. Cela ressemble fort à une provocation.
Elle a déjà eu un entretien, et lundi 28 octobre le directeur convoque un CE extraordinaire pour consulter les élus sur son licenciement. 

C'est la procédure. Il demandera ensuite à l'inspection du travail l'autorisation de la licencier.


Pour l'instant une pétition affirmant son opposition à son licenciement a circulé recueillant plus d'une trentaine de signatures sur la cinquantaine de salariés de
l'atelier.
Cependant, le patron continue la procédure. Nous demandons à l'ensemble des camarades de sections ou de syndicats d'entreprise de Bezons d'envoyer une
lettre de protestation (modèle de lettre en pièce jointe) à la direction de l'entreprise au nom de la section ou du syndicat.

Il faut l'envoyer rapidement (cette semaine). Envoyer en même temps une copie à l'inspection du travail et une autre à l'UL, on les transmettra au  DS de la boîte Hassan.  Merci

Par ailleurs : nous appelons à un rassemblement devant la boîte pour une ou des prises de paroles au changement de postes

                  le vendredi 25 octobre à 11h30

                                                                                                                    devant l'usine dans la zone.

(49 rue S Allende
Bezons)

mercredi 23 octobre 2013

Médecins et Municipalités : il faut aider les médecins au service de la population qui en a le plus besoin. Une suite à nos commentaires sur le dernier conseil municipal d'Argenteuil, suivi d'un article d'un numéro de 2011 de notre hebdomadaire Lutte Ouvrière.(c'était l'époque de Sarkozy ; sous hollande, les choses n'ont pas changé).

Nous disions hier revenir sur l’intervention de l’adjointe à la santé lors du conseil municipal de ce lundi qui semblait contester l’aide apportée par la municipalité à l’installation ou au maintien de médecins généralistes « libéraux » en aidant à la construction ou à l’aménagement de cabinets médicaux.
      Bien évidemment, nous soutenons l’action des centres de santé comme il en existe deux à Argenteuil. Mais ils sont confrontés aux mêmes difficultés que les cabinets privés : attente, difficulté à obtenir u rendez-vous rapide, etc. Mais nous soutenons aussi l’action de quelques « militants » de la santé que l’on trouve parmi des médecins en cabinet privé qui font un énorme travail, en particulier parmi les classes populaires, continuant à visiter les patients à la maison, etc. Donc le cahier des charges pour aider via la Ville de tels médecins est simple : le prix de la visite de la sécurité sociale, la présence dans ces quartiers populaires, sont des évidences.

Inauguration du nouveau cabinet médical d'Alain Halewa, inauguration dans le quartier de la basilique organisée par ses soins. Travaux effectués par AB-Habitat


Voir nos interventions et commentaires plus bas ou page suivante. Faire circuler. Merci.


Le « numerus clausus » des médecins : le problème, ce n'est pas de l'augmenter, c'est de le supprimer

Le ministre de la Santé, Xavier Bertrand, a annoncé dès 2012 une augmentation du « numerus clausus », mot latin qui signifie « nombre fermé » et qui limite strictement le nombre de médecins formés tous les ans.
       Aujourd'hui, 7 400 places sont proposées au concours de fin de première année, et seuls ceux qui y sont admis peuvent passer en seconde année et devenir au bout de huit ans médecin généraliste. Pour les futurs spécialistes le cursus est plus long, mais tous les futurs médecins doivent passer par ce numerus clausus.
     Si Xavier Bertrand dit vouloir ainsi éviter une pénurie de médecins qu'il prévoit dans dix ans, des syndicats de médecins parlent, eux, d'un manque de 10 000 médecins en... 2015. Mais dans la réalité c'est dès aujourd'hui que l'on manque de médecins, à cause justement de ce numerus clausus. C'est dès aujourd'hui, et pas dans cinq ou dix ans, qu'on attend des heures chez le généraliste ou des mois pour avoir un rendez-vous chez un spécialiste. C'est aujourd'hui qu'on parle de déserts médicaux dans des régions rurales ou défavorisées comme les banlieues, où les médecins ne s'installent pas volontiers.
     En fait, dès sa création en 1971 par Simone Veil, le numerus clausus avait pour seul but de défendre... la clientèle des médecins en place face à un afflux supposé trop important de nouveaux venus. C'est d'ailleurs pourquoi l'Ordre des médecins avait alors vigoureusement soutenu la mesure. Le premier concours avait ouvert 8 588 places, puis le chiffre n'avait cessé de baisser pour atteindre... 3 500 places en 1993. Depuis, il a bien fallu le réaugmenter, jusqu'aux 7 400 places d'aujourd'hui, car on arrivait à la situation absurde où trop de médecins partaient en retraite sans pouvoir être remplacés.
     Pour Bertrand, Bachelot et tous leurs prédécesseurs, de gauche comme de droite, le problème du nombre de médecins ne s'est jamais posé en termes de besoins de la population mais d'abord en terme de défense des intérêts sonnants et trébuchants du corps médical. Et alors qu'il faudrait former plus de médecins, généralistes et spécialistes, comme il faudrait d'ailleurs donner plus de moyens aux hôpitaux publics pour répondre aux besoins de santé croissants de la population, Bertrand se contente de quelques dizaines de postes de plus pour 2012.
Avec de telles « mesures » on n'est pas près de voir se réduire les déserts médicaux, les files d'attente dans les hôpitaux ou les délais pour un rendez-vous chez des spécialistes.
                                                      Cédric DUVAL

Education : suite conseil municipal d'Argenteuil

Education : dans les maternelles, des enseignants, des personnels des écoles,  un seul objectif essentiel, un seule salariat

A la suite de mon intervention sur le tableau des effectifs, dans laquelle j’évoquais la situation du personnel des écoles et de l animation, le maire m’a répondu en insistant à nouveau sur le fait qu’Argenteuil avait la caractéristique originale de faire qu’il y ait un agent « Atsem » par classe de maternelle.
      Oui, et c’est très bien, même si, finalement, c’est la moindre des choses.
      Nous nous répéterons, nous aussi, à nouveau.
      L’éducation des jeunes générations est la priorité sociale majeure. L’école maternelle joue un rôle essentiel car il pose les fondements de la suite, en particulier au niveau du langage et de l’esprit collectif des enfants. Le binôme enseignante-agent des écoles, dans ce cadre, est un élément majeur de l’efficacité de l’école maternelle. Encore faudrait-il qu’il y ait des moments de discussions et de formation collectives entre enseignants et Atsem, une participation des agents des écoles au Conseil d’Ecole, une hausse de leurs salaires, bref toutes choses qui unifient, qui amènent à la « reconnaissance » de chacun.
     Et si des « groupes de travail » sont initiés par la municipalité pour discuter de tout cela, c’est bien que celle-ci reconnaît que la situation actuelle ne convient pas et peut être changée.



Voir nos interventions et commentaires plus bas ou page suivante. Faire circuler. Merci.

Hôpitaux publics : ils ont besoin de crédits et de personnels !

Je me suis rendu hier midi au rassemblement qui était organisé par des syndicats d’agents des hôpitaux à l’hôpital de Pontoise.
     Les intervenants ont pu exposer les difficultés dans les différents hôpitaux du département représentés. C’est partout la même chose avec la volonté, sous prétexte de « déficit » de pressurer le personnel pour réduire les effectifs afin de réduire la masse salariale. Pour cela, les pressions sont incessantes pour que les personnels acceptent des services avec douze heures de suite. Mais on peut noter de fortes résistances que les directions n’ont pas réussi à vaincre et que l’on peut applaudir.
     Un autre intervenant notait qu’en quelques années les effectifs globaux des établissements parisiens de l’Assistance Publique Hospitalière avaient perdu près de 4000 agents et que le nombre d’arrêts-maladie ne cessait d’augmenter dans les hôpitaux. Pressurés, les personnels n’en peuvent plus.

    Tout cela doit être mis sur la place publique. C’était l’intérêt de ce rassemblement où nous étions heureux d’être présent. DM