La morale est sauve. Fabrice Tourré, un spéculateur de haut vol qui avait contribué à mettre au point des produits financiers autour des subprimes aux États-Unis, a été reconnu coupable de fraude boursière.
En toute connaissance de cause, il convainquait de gros clients d’acheter des produits financiers que son employeur, la banque Goldman Sachs, savait non seulement risqués mais dont elle cherchait rapidement à se débarrasser avant que la bulle financière qu’elle avait contribué à créer n’explose.
Mais quand on arnaque des riches, il faut s’attendre à des réactions. La banque Goldman Sachs, pour ne pas être poursuivie, s’est « contentée » de verser 550 millions de dollars à l’organisme chargé du contrôle de la Bourse aux États-Unis.
Mais quand on arnaque des riches, il faut s’attendre à des réactions. La banque Goldman Sachs, pour ne pas être poursuivie, s’est « contentée » de verser 550 millions de dollars à l’organisme chargé du contrôle de la Bourse aux États-Unis.
Le responsable de tout est devenu un jeune avide sans doute de succès et d’argent, mais un lampiste quand même. L’histoire ne dit pas combien l’arnaque a rapporté à Goldman Sachs, qui en est ressorti « blanc comme neige », et qui continue à jouer dans le casino de l’’économie mondiale.