lundi 21 mars 2016

Argenteuil : droit de réunion pour tous, une liberté élémentaire. L'attente d'une réponse



Jeudi 24 mars 20 heures, conférence de Lutte ouvrière

Ce jeudi 24 mars, nous organisons une conférence-débat sur le Moyen-Orient et les origines de la situation catastrophique actuelle dans cette région du monde à feu et à sang.
         Pour cette réunion, nous avons fait une demande de salle le 1er février dernier. Nous n’avions pas eu de réponse mercredi dernier 16 mars. C’était quelque peu habituel. Néanmoins, nous avons joint le service municipal qui s’occupe de la gestion des salles pour une confirmation qui nous semblait évidente. Le soir même, nous recevions un « mel » non signé nous indiquant que cette salle était prise et que nous ne pouvions en disposer en conséquence. Si nous ne nous étions pas inquiétés, nous n’aurions pas eu cette information surprenante.
         L’adjoint au maire en charge de ce secteur de l’activité municipale a été joint. Jeudi soir il m’indiquait qu’il « regarde rapidement (notre) demande concernant (notre) réunion légitime et reviens vers vous dans les meilleurs délais ».
         A cette heure de ce lundi matin 21 mars, nous n’avons toujours pas de réponse. Nous l’attendons.

         Bien évidemment, cette réunion aura lieu. Ce blog donnera les informations nécessaires.

         Au-delà de son attitude très cavalière dans cette affaire, pour ne pas dire plus, nous espérons que la municipalité donnera vite une solution à cette demande d’expression démocratique somme toute élémentaire qui a été assurée à notre égard correctement depuis plus de 25 ans. Pour Lutte ouvrière-Argenteuil D. MARIETTE

Le camp des travailleurs : FR3 Limousin un interview de Nathalie Arthaud samedi

dimanche 20 mars 2016

Démographie et carte scolaire à Argenteuil : jeu trouble


A quel jeu joue la municipalité ?

 

A la rentrée prochaine de septembre, la Ville devra ouvrir un certain nombre de nouvelles classes dans certains quartiers pour faire face à la hausse des effectifs d’élèves à scolariser dans les maternelles et les écoles élémentaires.

         Le problème est entre autre crucial dans la partie du centre et des bas d’Orgemont. Deux écoles publiques sont particulièrement concernées par cette situation, les écoles Jean Macé et Brossolette. Pour l’école Jean Macé la situation est déjà limite actuellement.

         Que va faire la municipalité confrontée à un problème ardu certes qui mériterait l’aide directe de l’Etat sur le plan financier, c’est vrai ?

         Elle ne semble pas favorable à une ou deux ouvertures du côté de l’école Brossolette où pourtant, cela serait possible et serait favorable pour des questions de proximité. Ses intentions actuelles semblent plutôt d’ouvrir de nouvelles classes du côté de Jean Macé qui n’en peut déjà plus.

         On n’ose imaginer que ce point de vue est un quelconque rapport avec le fait de favoriser le recrutement de l’école privée catholique Sainte-Geneviève, en proximité de l’école Brossolette pour les enfants des bas d’Orgemont.

Une affiche du PCF où le nationalisme efface tout propos de classe


Il n’y a qu’un drapeau de l’ « urgence sociale », le drapeau rouge des travailleurs !

 C’est un coup au cœur que nous avons ressenti au carrefour Babou hier midi : une série d’affiches tricolores étaient accrochées sur les grilles qui protègent les trottoirs à ce carrfour. Nous avons immédiatement pensé à une présence du FN dont ce type d’affiche est le style. Nous avons tout de même voulu en avoir le cœur net en nous approchant et en lisant le texte des affiches en question. Elles étaient signées... "PCF membre du Front de gauche".
         Bien évidemment le texte de cette affiche n’est pas du même acabit de celui des propos démagogiques ou orduriers du FN. Il porte sur la situation actuelle : « Non à l’Etat d’urgence permanenté » « Non à la déchéance de la nationalité » « Décrétons l’urgence sociale et démocratique ».
         Bien évidemment, cette affiche se veut républicaine. Et à la regarder de plus près on y reconnaît une Marianne.
         Mais le mal est fait, celui du nationalisme. Une politique ancienne au PCF depuis qu’il devint stalinien dans les années 1930. Une politique qui n’a rien à voir avec la nécessité d’unir les travailleurs du monde dans ce grand combat pour organiser une planète fraternelle débarrassée de l’exploitation et les frontières, le communisme des Egaux.

         En tout cas, les passants auront eu la même réaction, et la plupart d’entre eux n’auront vu que le tricolore, et l’auront attribué au FN, et pour ceux d'entre eux qui en ont, cela renforcera leurs préjugés.

         Loin d’éclairer, c’est ainsi que l’on apporte de l’eau au moulin de la propagande des adversaires parmi les plus résolus du monde du travail et que l'on contribue à favoriser une politique d'"union nationale" qui est aux antipodes de la politique des travailleurs conscients : l'unité des travailleurs du monde contre leurs exploiteurs ! D. MARIETTE
 
PS. Bien évidemment, je n'ai pas voulu reproduire sur notre blog cette affiche, mais je tiens à la disposition de quiconque la photo de celle-ci. Par ailleurs, je me tiens également à disposition de tout militant du PCF ou de tout proche de ce parti pour en discuter fraternellement.

Europe, migrants, XVIème arrondissement et Sans Domiciles Fixes : nouvelles du monde dans lequel nous vivons


L'Europe de la honte

 

Les chefs d'État européens se sont mis d'accord pour renvoyer en Turquie les migrants qui, au péril de leur vie, ont fui la guerre au Moyen-Orient. Ils prétendent accueillir légalement un réfugié syrien venant de Turquie pour chaque Syrien illégal expulsé de ce pays.

De leur côté, les dirigeants turcs acceptent de transformer une partie de leur territoire en camp de rétention en échange d'une aide financière, d'une plus grande liberté de circulation pour leurs ressortissants et du silence complice des chefs européens sur la répression en Turquie.

Ni ces marchandages sordides, ni l'ajout de barbelés toujours plus hauts, n'arrêteront des femmes et des hommes acculés. Cela ne fera qu'aggraver leur calvaire. Mais cela juge sans appel cette Europe du capital et ses dirigeants politiques aux mains pleines de sang et aux cœurs insensibles… comme des coffres forts.
 
Camp de réfugiés syriens en Turquie
 

 

 

Et même si on nles pend pas

 
Lundi 14 mars au soir, 1000 riverains du très chic seizième arrondissement de Paris sont allés prendre à partie la représentante de la préfecture d’Île-de-France contre la mise en place d’un centre d’hébergement de sans-abri dans leur quartier. Sur les 9700 places dhébergement durgence à Paris, il n’y en a que huit dans cet arrondissement.

Les riches propriétaires ont tant hurlé que la réunion n’a pas duré plus de vingt minutes. Parmi les perles rapportées par la presse, on trouve:
«
Ce site pour SDF va faire tomber le prix de mon appartement», «Ils vont chaparder, forcément!», «Les gens payent un appartement 10 ou 15000 euros le mètre carré et il ne vaudra plus rien du tout, mettez-vous à leur place!»…

Ça donne envie de chanter La Carmagnole avec sa fameuse conclusion.