Finances municipales, suite… et pas
fin
Ce
matin, dans l’émission La Matinale de France Inter (on peut la réécouter jusqu’en
2017…, cf le site de cette radio), le maire d’Argenteuil, Georges Mothron a été
interrogé sur la situation financière actuelle de la commune et des raisons qui
y ont conduit.
Il y a
dans cet interview à boire et à manger comme on dit sur les Côteaux comme à
Joliot-Curie.
Interrogé
sur sa promesse électorale de diminuer les impôts, il n’a guère répondu,
reprenant seulement le motif déjà entendu, pour résumer : « on ne
pouvait pas prévoir ».
Il fallait
tout de même seulement ouvrir les yeux pour constater les multiples travaux qui
avaient lieu, des travaux pour l’essentiel prioritaires pour la commune, y
compris pour constater l’embauche de nombreux collaborateurs du maire. Alors, pourquoi ne
pas avoir mis en garde la municipalité d’alors et surtout la population ? Pourquoi avoir fait une
promesse inconsidérée ?
Une
piste a retenu notre attention : « il faudrait un organisme de
contrôle » des dépenses publiques communales pour suivre les dépenses et l’état
des finances.
Veut-il
un organisme de plus qui ne contrôle rien ou quand ça l’arrange ?
En
revanche, le contrôle de toute la population serait nécessaire, et jour après
jour. Avec l’aide des employés municipaux, il n’y aurait pas d’obstacle pour
établir ce qu’il en est de l'état des finances.
Notre santé mérite d’être bien protégée,
par l’action mutuelle s’il le faut
La CGT
d’AB-Habitat essaie de mobiliser les salariés pour y voir plus clair et trouver une solution.
Celle-ci
revient en premier lieu à la direction d’AB-Habitat.
L’assurance
en matière de santé devrait totalement être prise en charge par l’Etat ou les
employeurs. On en est loin aujourd’hui avec les reculs successifs en matière de
sécurité sociale, avec le rôle accru de mutuelles dont le fonctionnement est
loin d’être transparent.
On perd
une bonne part de nos forces et de notre santé au travail. C’est à ceux qui en
bénéficient, les employeurs en premier lieu, d’en payer les frais.