mercredi 29 janvier 2025

Argenteuil, 80ème anniversaire de la libération d’Auschwitz, un moment d’émotion mais pour ma part quelque peu gâché

 

De l’Officiel plutôt qu’un moment de réflexion

 

Débat en 2021 avec Frania au collège Paul-Vaillant-Couturier

La Mémoire et la compréhension des évènements historiques ne sont pas rien, d’autant plus à propos d'évènements qui mêlent l’effroi à l’horreur. C’est pourquoi, la rencontre organisée hier par « L’université inter âge » à Argenteuil à l’occasion du 80ème anniversaire de la libération d’Auschwitz ne pouvait me laisser indifférent. Il s’agissait de la rencontre avec une survivante des camps, Madame Frania Eisenbach-Haverland, âgée aujourd’hui de 98 ans.

         Mon souci fut le caractère protocolaire et officiel de la rencontre. Toutes les notabilités présentes furent citées. Le sous-préfet lut le message de la ministre sur la lutte nécessaire contre l’antisémitisme, mais dans lequel était incorporé une phrase venimeuse sur ceux qui tentent d’importer un conflit d’ailleurs dans le pays. Suivez-mon regard…

         La cérémonie puisqu’il faut plutôt l’appeler par ce nom fut ponctuée et conclue par des chants bien loin de la fraternité des peuples, la Marseillaise et le Chant des marais, très loin du message de Madame Frania Eisenbach-Haverland, lui, tout empreint de cette fraternité.

         Le film très émouvant qui avait été projeté était de qualité. L’enseignant émérite d’histoire du collège Paul-Vaillant-Couturier, Didier Rambault, qui avait largement contribué à son existence avec ses élèves n’a même pas été cité. Vraiment cela donne une idée de ce moment qui aurait pu être d’une toute autre qualité de réflexion mémorielle et historique, et donc éducative. DM

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