Féminine ou pas, Femme en combat pour ses droits !
Ne comptons pas sur la municipalité d’Argenteuil pour participer vraiment à ce combat. Cette journée de demain, le 8 mars, naquit de la volonté du mouvement ouvrier internationaliste pour initier cette date comme référence à ce combat essentiel, car il n’y aura pas de société socialiste c’est-à-dire véritablement humaine sans égalité femme-homme.
Certes, depuis 1910, cette journée s’est largement banalisée, comme elle l’est ces jours-ci à Argenteuil autour des initiatives de la municipalité. Bien évidemment, dans le programme qui est présenté à l’occasion du 8 mars, il y a bien des choses intéressantes, en particulier sur le plan culturel.
Mais cela ne saurait faire oublier que le combat pour l’égalité femme-homme et l’émancipation des femmes est le cadet des soucis de la municipalité actuelle depuis 2014. Il y avait alors une vraie « Maison des femmes » mise en place par la municipalité précédente. Elle fut déplacée, mise dans un placard rue Pierre Joly, puis rétablie dans un bâtiment près de l’ancienne salle Ambroise-Croizat où elle retrouva en partie son rayonnement initial, puis avec la construction du nouveau groupe scolaire Les augustins, elle fut à nouveau reléguée dans un étage de l’ensemble Centre de santé Fernand Goulène. Ce succédané de véritable Maison des femmes n’a pour vocation que le soutien des femmes victime de violences de la part de leur compagnon.
Certes, sur ce plan, un vrai soutien est nécessaire, mais les femmes ont également besoin de se retrouver ensemble dans une ambiance chaleureuse, pour rompre la solitude, pour échanger sur le large champ des soucis qui les assaillent, pour discuter éducation et de bien d’autres sujets.
Jouxtant la nouvelle école, à 100 mètres de l’ancien espace Croizat, il y a toujours un beau pavillon communal en déshérence. Voilà un lieu qui conviendrait absolument pour le retour d’une véritable Maison des femmes à Argenteuil. DM
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