Colère et détermination
Depuis lundi 21 octobre
au technicentre de Châtillon, les 170 cheminots de Service court, chargés
de la maintenance rapide des rames, ont « déposé la caisse »,
autrement dit ont cessé le travail. Ils ont rapidement été rejoints par les 80
jockeys, chargés du déplacement des rames sur le site.
Dès la
présentation début octobre des nouveaux roulements concoctés par la
direction, cela a été le tollé. Réduction de 144 à 132 repos, augmentation de
50 % du nombre de nuits, réduction du temps de repos en week-end, des
jours de service de 9 heures, des changements d’horaires 48 heures à l’avance.
Après
s'être heurtée à la détermination et à l'unité des grévistes, jeudi 24, la
direction renonçait à imposer les nouveaux roulements et à ne
prendre aucune sanction disciplinaire. Mais les cheminots n’ont aucune
raison de payer pour un conflit dont la direction est entièrement responsable.
Les grévistes exigent avant de reprendre le travail qu’il n’y ait aucune
retenue financière et le versement d’une prime de 3 000 euros.
Jusqu’à présent, la direction
préfère couler les trains et perdre des dizaines de millions d’euros plutôt que
de céder. Le combat continue.
1 commentaires:
Enregistrer un commentaire