mercredi 20 décembre 2017

Education : à Argenteuil et Bezons, en grève et en manifestation le 30 janvier 2018 !


L’Ecole a besoin de moyens

 
Le 24 novembre dernier à Argenteuil

La CGT-Bezons nous informe

Mardi 30 janvier 2018 : Pour l’avenir de l’École à Argenteuil et à Bezons organisons une journée « écoles désertes »

Pour sauver l’École d’Argenteuil et Bezons,  Jeudi 14 décembre, un collectif d’enseignants, d’une douzaine d’établissements scolaires du premier et second degré d’Argenteuil-Bezons, avec des représentants des syndicats FO, SNUIPP, SNES et CGT (d’ Argenteuil ou du 95) ont pu faire un constat sans concession de la situation de l’École,
sur les deux villes.
Le 18 décembre 2017 Les besoins d’école dans nos deux villes sont énormes. D’abord parce que les difficultés scolaires y
sont importantes et l’enseignement n’y est pas simple. Il y a encore peu de temps tous les établissements scolaires d’Argenteuil-Bezons étaient classés Zone d’Éducation Prioritaire.
Depuis quelques années le label a changé mais les situations difficiles n’ont pas disparues.
A cela s’ajoute l’augmentation de la population. Il suffit de se promener en ville pour constater la multiplication des constructions en cours ou récemment terminées. Mais si les promoteurs savent se projeter dans l’avenir pour anticiper les profits, il semble que personne ne se préoccupe de l’augmentation de la population scolaire et de ses conséquences sur les écoles.
Les locaux sont insuffisants et parfois délabrés , les effectifs d’élèves sont souvent trop importants, et le personnel manque.

  • Il manque des profs pour dédoubler des classes, réduire les effectifs dans les classes et diminuer les difficultés d’enseigner.
  • Il manque des enseignants pour dédoubler les classes de CP et conserver les maîtres en surnuméraire ou les maîtres spécialisés.
  • Il manque des surveillants, des AVS pour accompagner les élèves en situation de handicap.
  • Il manque du personnel administratif pour gérer les établissements, des agents d’entretien pour la maintenance ou le ménage.
  • Il manque des ATSEM, à Argenteuil, elles sont moins de 2 pour 3 classes dans les écoles maternelles. À Bezons, le principe d’une ATSEM par classe est trop souvent théorique car il n’existe plus de remplaçantes.
  • Il manque un vrai contrat à ceux qui n’ont qu’un contrat précaire, enseignants, personnel d’encadrement du temps scolaire ou périscolaire alors que les écoles comptent sur eux tous les ans.
  • Il manque de la stabilité aux équipes, alors que les difficultés augmentent, le turn-over est très élevé. C’est pour toutes ces raisons que l’école craque.

Fort de la réussite d’une première journée de mobilisation, le vendredi 24 novembre pendant laquelle 250 personnes, enseignants, parents et ATSEM se sont rassemblés devant la sous-préfecture, nous avons décidé
de tenter d’élargir la mobilisation et d’obliger gouvernement, Région, Département et municipalités à nous entendre. Il faut des mesures d’urgence pour les établissements scolaires dans nos banlieues, avec
des investissements mais aussi des recrutements en nombre de personnel.
Transformons le mardi 30 janvier en une journée « écoles désertes »
et en une forte démonstration pour l’avenir de l’École à Argenteuil et à Bezons.

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