L’Ecole a besoin de moyens
La
CGT-Bezons nous informe
Mardi 30
janvier 2018 : Pour l’avenir de l’École à Argenteuil et à Bezons organisons une
journée « écoles désertes »
Pour
sauver l’École d’Argenteuil et Bezons, Jeudi 14 décembre, un collectif
d’enseignants, d’une douzaine d’établissements scolaires du premier et second
degré d’Argenteuil-Bezons, avec des représentants des syndicats FO, SNUIPP,
SNES et CGT (d’ Argenteuil ou du 95) ont pu faire un constat sans concession de
la situation de l’École,
sur les deux villes.
Le 18 décembre 2017 Les besoins d’école dans nos deux villes sont énormes. D’abord parce que les difficultés scolaires y
sont importantes et l’enseignement n’y est pas simple. Il y a encore peu de temps tous les établissements scolaires d’Argenteuil-Bezons étaient classés Zone d’Éducation Prioritaire.
Depuis quelques années le label a changé mais les situations difficiles n’ont pas disparues.
A cela s’ajoute l’augmentation de la population. Il suffit de se promener en ville pour constater la multiplication des constructions en cours ou récemment terminées. Mais si les promoteurs savent se projeter dans l’avenir pour anticiper les profits, il semble que personne ne se préoccupe de l’augmentation de la population scolaire et de ses conséquences sur les écoles.
Les locaux sont insuffisants et parfois délabrés , les effectifs d’élèves sont souvent trop importants, et le personnel manque.
sur les deux villes.
Le 18 décembre 2017 Les besoins d’école dans nos deux villes sont énormes. D’abord parce que les difficultés scolaires y
sont importantes et l’enseignement n’y est pas simple. Il y a encore peu de temps tous les établissements scolaires d’Argenteuil-Bezons étaient classés Zone d’Éducation Prioritaire.
Depuis quelques années le label a changé mais les situations difficiles n’ont pas disparues.
A cela s’ajoute l’augmentation de la population. Il suffit de se promener en ville pour constater la multiplication des constructions en cours ou récemment terminées. Mais si les promoteurs savent se projeter dans l’avenir pour anticiper les profits, il semble que personne ne se préoccupe de l’augmentation de la population scolaire et de ses conséquences sur les écoles.
Les locaux sont insuffisants et parfois délabrés , les effectifs d’élèves sont souvent trop importants, et le personnel manque.
- Il manque des profs
pour dédoubler des classes, réduire les effectifs dans les classes et
diminuer les difficultés d’enseigner.
- Il manque des
enseignants pour dédoubler les classes de CP et conserver les maîtres en
surnuméraire ou les maîtres spécialisés.
- Il manque des
surveillants, des AVS pour accompagner les élèves en situation de
handicap.
- Il manque du
personnel administratif pour gérer les établissements, des agents
d’entretien pour la maintenance ou le ménage.
- Il manque des
ATSEM, à Argenteuil, elles sont moins de 2 pour 3 classes dans les écoles
maternelles. À Bezons, le principe d’une ATSEM par classe est trop souvent
théorique car il n’existe plus de remplaçantes.
- Il manque un vrai
contrat à ceux qui n’ont qu’un contrat précaire, enseignants, personnel
d’encadrement du temps scolaire ou périscolaire alors que les écoles
comptent sur eux tous les ans.
- Il manque de la
stabilité aux équipes, alors que les difficultés augmentent, le turn-over
est très élevé. C’est pour toutes ces raisons que l’école craque.
Fort de
la réussite d’une première journée de mobilisation, le vendredi 24 novembre
pendant laquelle 250 personnes, enseignants, parents et ATSEM se sont
rassemblés devant la sous-préfecture, nous avons décidé
de tenter d’élargir la mobilisation et d’obliger gouvernement, Région, Département et municipalités à nous entendre. Il faut des mesures d’urgence pour les établissements scolaires dans nos banlieues, avec
des investissements mais aussi des recrutements en nombre de personnel.
Transformons le mardi 30 janvier en une journée « écoles désertes »
et en une forte démonstration pour l’avenir de l’École à Argenteuil et à Bezons.
de tenter d’élargir la mobilisation et d’obliger gouvernement, Région, Département et municipalités à nous entendre. Il faut des mesures d’urgence pour les établissements scolaires dans nos banlieues, avec
des investissements mais aussi des recrutements en nombre de personnel.
Transformons le mardi 30 janvier en une journée « écoles désertes »
et en une forte démonstration pour l’avenir de l’École à Argenteuil et à Bezons.
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