Une exposition
A
l’initiative de l’ATMF, une exposition a été inaugurée lundi à Argenteuil, à la médiathèque
Aragon-triolet du centre. Elle présente une série de portraits de ces anciens,
ouvriers des années 1950-60, qui vivent souvent dans la solitude de foyers de travailleurs coupés du reste des villes et
de leur vie sociale. Certains n’y vivent qu’une partie de l’année rentrant dans
leur pays d’origine, l’Algérie en particulier. D’autres n’ont plus spécialement
de liens avec celui-ci.
Une frise chronologique est
particulièrement éloquente. Elle montre le lent « progrès » de la législation
en matière de représentation et de vote, même au seul niveau de l’entreprise,
pour ces travailleurs. Pour qu’ils soient exploités il n’y avait pas de
problème. On peut avoir une pensée émue à leur égard en pensant à
l’urbanisation des années 1970, à leur rôle dans la construction des
autoroutes, dans ce que fut le développement de la production de masse
d’automobiles, etc. Produire et les exploiter, oui, mais permettre une
expression minimale non. Leur permettre une vie décente, avec une retraite qui
permette de vivre normalement, non. Dans la rencontre sur le sujet qui a eu
lieu hier, on pouvait entendre évoquées des retraites de 800 euros, à l’image d’une
fraction croissante de travailleurs, quelle que soit leur origine.
Il faut mettre un terme à cette
situation inacceptable
Les
locataires, les « chibanis » du foyer Adéma du boulevard Karl Marx à
Argenteuil non loin de la gare du centre, ont subi un début d’incendie en grand
au début du mois de mai dernier. Ils n’ont depuis lors plus de cafetaria.
Depuis lors, les odeurs de brûlé persistent.
Cela fait maintenant sept mois.
Dans d’autres lieux, accepterait-on le
maintien d’une telle situation ?
Non, on mettrait un terme à une telle
situation totalement inacceptable, même de façon provisoire.
Affiche d'une campagne de protestation dont ces vieux travailleurs sont l'objet ces dernières années de la part de la sécurité sociale en particulier.
Suite à cet article, nous avons reçu à propos de la situation des locataires du foyer Adoma du boulevard K Marx le message suivant que nous publions bien volontiers :
« L'incendie
date du 2 Mai 2013 , le hall d'accueil et la cafeteria , ont été
détruits, cela dure depuis 7 mois. Dans tout autre lieu être privé de cafeteria
pourrait être sans gravité, mais dans ce cas il faut comprendre que les vieux
résidents qui ont des chambres de
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