jeudi 20 décembre 2012

Areva en Afrique tue, pollue… et s’en lave les mains


Après que des ONG aient dénoncé « le désastre sanitaire et environnemental » provoqué par l’exploitation de mines d’uranium par Areva au Niger et au Gabon, le trust français avait fait mine de s’amender et mis en place des observatoires de la santé, censés garantir le respect des normes de protection des salariés et des populations voisines des mines.
     Trois ans et demi plus tard, l’association Sherpa dresse un constat accablant. Au mieux, les accords conclus avec Areva n’ont été, selon ses termes, « qu’une opération de communication, sinon d’affichage ».
      Comble du cynisme, fait remarquer l’association, si deux familles d’expatriés français ont pu bénéficier d’un processus d’indemnisation, cela n’a été le cas pour aucun travailleur nigérien ou congolais, alors que les cas de leucémie, de cancers du poumon et des os se sont multipliés.

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