dimanche 6 mars 2016

Logement HLM : Pécresse et ses préoccupations d'un autre monde


Pécresse préfère les ghettos de riches

 
Pécresse, la nouvelle présidente de la Région Ile-de-France, voudrait supprimer les subventions destinées aux logements très sociaux, pour les communes ayant plus de 30 % d’HLM. Argenteuil est dans ce cas avec ses 37% recensés.

Certains Conseils généraux, comme les Hauts-de-Seine dirigés aussi par la droite, mènent cette politique depuis plusieurs années, invoquant comme  prétexte de ne pas concentrer les logements sociaux.

Mais pour Pécresse comme pour Devedjian, il n’est  pas question de forcer les villes bourgeoises comme Neuilly ou Levallois à accueillir ces logements, qui gêneraient les riches qui y vivent. D’ailleurs, dans les Hauts-de-Seine, plus de la moitié des logements  HLM construits en 2015 l’ont été dans deux villes populaires, Gennevilliers et Nanterre.

La droite préfère la concentration des riches à celle des pauvres. Normal, c’est leur milieu.

         Que pensent de ce souhait de Pécresse ceux des élus d’Argenteuil qui connaissent la situation calamiteuse du logement sur la Ville et voudraient pouvoir proposer les milliers et les milliers de logements qui manquent à tous ceux qui viennent les solliciter ?

samedi 5 mars 2016

9 mars et après : en grève, en manifestation ! Le tract distribué à Argenteuil aujourd'hui


Lutte ouvrière

 

Contre la loi El Khomri : participer aux grèves et aux manifestations du 9 mars

Journées de 12h contre 10 actuellement ; possibilité d’enchaîner des semaines de 46h, jusqu’à 48 et même 60h ; repos journalier de 11h fractionnable ; heures supplémentaires moins majorées ou plus majorées du tout ; licenciements économiques facilités, indemnités prud’homales plafonnées… La droite n’avait pas osé, Hollande et Valls s’apprêtent à le faire !

Une fois de plus, ils prennent pour alibi la lutte contre le chômage. Celle-ci a servi de prétexte à la loi de 2013 qui a légalisé le chantage à la compétitivité. Elle a justifié le paquet cadeau de 41 milliards pour le patronat, puis la loi Macron qui a étendu le travail de nuit et du dimanche. On attend toujours les emplois. Et il faudrait, en plus, accepter la démolition du code du travail !

En quoi faciliter l’allongement du temps de travail et les heures supplémentaires pourrait-il déboucher sur des embauches ? Faciliter les licenciements collectifs et individuels augmentera le nombre des chômeurs mais sûrement pas les emplois.

Salaire, durée du travail, droits syndicaux : le patronat a déjà divisé les salariés en autant de statuts différents. La loi El Khomri veut généraliser ce cas par cas et faire en sorte qu’à chaque entreprise corresponde un code du travail.

Tout serait négocié, nous dit le gouvernement, en laissant croire qu’il y aura plus de démocratie dans l’entreprise avec la mise en place du référendum. Mais où a-t-on vu de la démocratie dans l’entreprise  et une égalité entre patrons et salariés ? Avec le chantage aux licenciements, le patronat a beau jeu d’imposer des sacrifices aux travailleurs, que ce soit au travers des accords ou des référendums d’entreprise. Chaque patron pourra ainsi faire à sa sauce.

Si nous laissons le gouvernement démolir le peu de droits collectifs qui nous reste, nous le paierons tous, salariés en CDI, mais aussi les CDD, les intérimaires, mais également les travailleurs de la fonction publique, et bien sûr les jeunes à qui la loi promet la précarité à vie.

Ce qui va compter dans les jours à venir, ce sera la réaction des travailleurs et leur capacité à descendre dans la rue. Pour cela, il faudra qu’ils passent outre la mollesse de la réaction des sommets syndicaux ! Mais tout dépendra des réactions du monde du travail.

De nombreuses initiatives se préparent pour mercredi prochain 9 mars. Une grève est prévue à la SNCF contre une nouvelle réglementation du travail qui fait exploser toutes les limitations. Il y aura aussi grève à la RATP. Des syndicats, la fédération CGT de la métallurgie, des syndicats de lycéens et d’étudiants appellent aussi à se mobiliser contre la loi El Khomri. De nombreux préavis de grève ont été déposés. Cette date du 9 mars a été choisie car c’était le jour où le projet de loi devait être présenté. Le gouvernement vient de repousser l’échéance. C’est la preuve qu’il redoute les réactions du monde du travail.

Eh bien, c’est une raison de plus pour se mobiliser et pour demander le retrait pur et simple de ce projet. Il faut, dès le 9 mars, faire grève et descendre dans la rue. Cette loi est une attaque sans précédent. La réponse doit être à la hauteur. 

Rassemblement devant le Médef à 12 heures 30, avenue Bosquet,
Puis manifestation en direction du ministère du travail, rue de Grenelle

 

La prochaine réunion du Groupe d’Etudes Ouvrières organisé par Lutte Ouvrière à Argenteuil aura lieu le jeudi 24 mars prochain à 20 heures 15 à l’Espace Nelson Mandela, au 82 bd Leclerc à Argenteuil. Un exposé introductif et une heure de libre débat ouvert à tous
« Le Proche-Orient à feu et à sang d’aujourd’hui, un produit de l’impérialisme »

Lisez le blog Lutte Ouvrière Argenteuil : « lo argenteuil »

Pour tout contact LUTTE OUVRIÈRE-Argenteuil :  MDommarie@aol.com – 06 99 49 98 64

                                                                          Impr. Sp. LO le 4.03.16.

 

Argenteuil : commune ou paroisse ?


Argenteuil vaut-elle quelques messes ?

 

C’est avec surprise que nous avons découvert sur le site de la Ville d’Argenteuil le détail des festivités, un certain nombre de messes catholiques en l’occurrence, dans la rubrique « Culture ». Il est vrai que l’onglet qui y mène est écrit en minuscules minuscules, mais, de la même façon, paraît-il, que tous les chemins mènent à Rome, il y mène.

         Que vient faire sur le site municipal le planning d’un culte privé, à l’occasion d’un évènement interne à celui-ci ?

         Nous supposons que dans l’équipe municipale, certains confondent « culture » et « culte », et qu’ils n’y a peut-être pour eux de culture que religieuse. Certes, nous ne contesterons pas qu’une part importante de la culture de l’humanité relève de l’histoire du religieux, mais quel rapport cela a-t-il avec ce planning des messes ?

         Pour le reste, le site de la Ville prend à son tour pour argent comptant la « Sainte Tunique du Christ ». Que cela soit le fait des catholiques du lieu, cela les regarde, mais en quoi la municipalité tient-elle à donner à cet objet du crédit ?

         A Turin, les catholiques locaux n’ont d’yeux que pour leur « tunique », la vraie selon eux. A Trèves, il en va de même pour les adeptes locaux. Cette dernière tunique ressemble même comme deux gouttes d’eau à celle d’Argenteuil. Nous ne ferons pas de plaisanterie sur le sujet bien que l’envie nous démange.

         Si toutes les informations d’où qu’elles proviennent avaient un égal droit de cité sur le site de la Ville, nous pourrions discuter autrement de ce genre de choses. Informations relevant des diverses croyances, initiatives des athées et autres mécréants, annonces de l’activité et des permanences des , etc, etc. Ce serait aller certes vers la vraie démocratie. . . Tout pourrait se discuter alors.

         Mais en attendant, les informations unilatérales que nous dénonçons relèvent d’un parti pris partial et totalement inégalitaire.

"Bavure policière" la mort d'Ali Ziri ? Circulez, il n'y a plus rien à voir


Et on va équiper la BAC de fusils d’assaut ?

 

La Cour de cassation a validé la décision prononcée par la cour d’appel de Rennes qui avait confirmé en décembre 2014 le non-lieu définitif dans l’affaire Ali Ziri. Ali Ziri, un ouvrier retraité algérien, est mort le 11 juin 2009, deux jours après une arrestation musclée par la police dans le centre d’Argenteuil.

Après six années de procédure, la déception est grande pour la famille et le « collectif Vérité et justice pour Ali Ziri ». Ce dernier dénonce « une justice à deux vitesses ». Un appel à la Cour Européenne des Droits de l’Homme est encore possible.

         La police n’est contrôlable que par ses pairs, et le silence règne vis-à-vis de l’extérieur de la grande maison quand il y a un souci. Cela ne lui coûterait pourtant pas grand-chose que les dérapages qui peuvent parfois conduire à la mort soient mis sur la place publique. Mais ce serait déjà trop pour elle et considérer que ce corps d’Etat n’a pas droit à un régime d’exception.

         Cette affaire s’ajoute à la longue liste de ce que l’on appelle pudiquement les « bavures policières » où il n’y a pas eu de suite, ou lorsqu’il y en a eues, elles se sont perdues dans les sables.

vendredi 4 mars 2016

Code du travail et organisations syndicales : la mobilisation dépend de la volonté des travailleurs


 

Contre la loi Travail : frapper vite et fort

 

Interrogée à la sortie du Conseil des ministres sur le projet de loi Travail, Myriam El Khomri a déclaré qu'il faut «frapper vite et fort, y compris en bousculant ».  Et  elle ajoute, qu’avec l’ensemble du gouvernement, elle reste  ouverte au dialogue et à la concertation.

Façon de dire qu’il n’y a rien à attendre pour les salariés de ces blablas dans les salons des ministères.

Frapper vite et fort, il faut que le monde du travail le fasse. Merci de la recommandation !

 

Retenez-moi sinon je fais un malheur !

 

A l'issue d'une seconde intersyndicale tenue hier, sept syndicats, dont la CGT, FO et Solidaires, ont appelé à manifester et à faire grève le 31 mars pour protester contre le projet de loi Hollande-Valls-El Khomri.

         Le 31 mars ? Alors que le gouvernement entend de son côté frapper « vite et fort » !

         28 jours pour préparer une journée de grève qui est tout de même la moindre des initiatives ?

         Le 9 mars, à chacun d’entre nous en grève et en manifestation ce jour-là, de dire quel planning conviendrait le mieux pour construire -très vite- la mobilisation nécessaire qui doit -très vite- prendre de l’ampleur.

 

Le pompon

 

Quant à la CFDT, la CFE-CGC, la CFTC, l’Unsa et la Fédération des associations générales étudiantes (Fage), ils ont signé un texte commun pour réclamer que le projet de loi El Khomri soit «impérativement modifié en profondeurafin de le rééquilibrer en faveur des salariés».

         C’est sérieux ? ce rééquilibrage «en faveur des salariés » ?

         On a le choix  : soit ces gens-là pratiquent l’humour noir soit obligés de dire quelque chose, ils disent n’importe quoi. Quitte à mettre en colère un certain nombre de leurs adhérents.

 

CPE 2006 – loi El Khomri 2016 : la jeunesse en ligne de mire. Un article extrait de notre hebdomadaire Lutte ouvrière en vente dans les kiosques et lors de la permanence LO de ce vendredi de 17 heures 15 à 18 heures 15, lieu habituel « carrefour Babou »



Il y a dix ans : le mouvement contre le CPE

 En janvier 2006, le contrat première embauche (CPE) avait été présenté par le gouvernement de droite de Villepin comme un outil de la lutte contre le chômage des jeunes. Le CPE, destiné aux jeunes de moins de 26 ans, était assorti d’une période de consolidation de deux ans, pendant laquelle le patron pouvait rompre le contrat de travail sans indiquer de motif. Si le salarié rompait le contrat, il était considéré comme démissionnaire et n’avait pas droit au chômage. Présenté dans la « loi pour l’égalité des chances », le CPE condamnait les jeunes travailleurs à une précarité légalisée, tout en étant pain béni pour le patronat.
    La riposte ne se fit pas attendre. Des manifestations rassemblèrent vite des centaines de milliers de jeunes, en partie à l’appel des syndicats étudiants et lycéens, dont les directions étaient souvent liées au Parti socialiste (UNEF, UNL…). En même temps, des dizaines d’universités étaient en grève. Sans doute hanté par le spectre de Mai 68, le gouvernement envoya les CRS évacuer la Sorbonne, qui resta interdite d’accès pendant un mois et demi.
    Le 28 mars, lors d’une grève interprofessionnelle, puis de nouveau le 4 avril, 1 à 3 millions de personnes manifestaient. Ce n’était plus seulement les jeunes, mais tout le monde du travail qui se mobilisait. Le 10 avril, alors que la loi avait été votée et même promulguée, le gouvernement dut annoncer le retrait du CPE.
    Comme le montra cette mobilisation, le gouvernement le plus propatronal, le plus arrogant peut être obligé, sous la pression de la rue, à manger son chapeau. Puissent les leçons de 2006 être utiles en 2016 !

                                                                   Michel BONDELET
 

 
 

AB-Habitat, Argenteuil, chauffage et rivalités entre élus


Les rivalités politiciennes se chauffent, elles, de ce bois là

 

A propos des problèmes de chauffages que les locataires de la cité Victor Hugo de Bezons ont eu à subir dernièrement plusieurs jours durant, et ce que nous en avons dit, Mouloud Bousselat nous a transmis le commentaire suivant : « Le réseau de chaleur qui couvre la quasi intégralité du parc de logement social et de nombreux équipements publics, initialement Argenteuillais, était prévu pour s'étendre à Bezons. Malheureusement et inexplicablement, l'Agglomération n'a jamais consenti à récupérer la délégation de service public permettant d'étendre son périmètre. Aujourd'hui, l'usine d'incinération gérée par NOVERGIE est sous utilisée et reste sous la gestion exclusive de la ville d'Argenteuil. Compte tenu des relations exécrables entre l'ex CAAB et l'actuel maire d'Argenteuil, je ne suis pas sûr que Georges Mothron soit disposé à faire ce "cadeau" à la ville de Bezons alors que l'intéret général le supposerait. Les locataires Bezonnais restent donc tributaires du bon fonctionnement des installations souvent obsolètes et du bon vouloir d'ERDF. »

         Je remercie Mouloud de ces éléments. S’ils correspondent bien à la réalité, ils seraient à porter à la longue liste des dommages créés par des considérations et autres rivalités politiciennes dignes de Clochemerle mais qui se produisent aux dépens de l’intérêt de la collectivité et des habitants.

jeudi 3 mars 2016

"Jungle" de Calais : une société ignoble à l'image de "responsables" politiques sans coeur


Calais : un acte de protestation qui en dit long
 

Tandis que le démantèlement d’une partie de la «jungle» de Calais continue à coups de matraques et de gaz lacrymogènes, huit réfugiés iraniens se sont cousus la bouche avec des aiguilles et du fil pour dénoncer la destruction de leur abri et la façon révoltante dont ils sont traités. Ils ont brandi des pancartes « Nous sommes humains », « où est votre démocratie ? Où est notre liberté? » Des images qui valent de longs discours.