mardi 30 avril 2024

Argenteuil, le projet Canopée livrera les livraisons à la pagaille

Qu’ils laissent tomber, c’est la voie de la raison

 

 

Nous avons vécu la semaine passée un exemple très démonstratif de ce que le projet Canopée-Péri, si jamais il ne se réalisait, réserverait au commerce de l’avenue.

         La photo qui illustre cette brève, prise à hauteur du fleuriste du bas de l’avenue, n’a guère besoin de commentaire. En double file, le véhicule ne bloque pas la circulation. Si la voie était unique…

         Sur croquis, la canopée cache la forêt. De visu, plus aucune erreur d’interprétation n’est possible. DM

 

lundi 29 avril 2024

Chômage : contrôles et morale pour les travailleurs


Les « devoirs » pour les travailleurs, les milliards pour le patronat

 

 


Les contrôles de France Travail visant les chômeurs augmentent. De 120 000 en 2019, ils sont passés à plus de 500 000 en 2023. Le gouvernement vise 1,5 million de contrôles en 2027. Non seulement la course au profit inhérente au capitalisme pousse des travailleurs vers le chômage, mais en plus ils sont traités par l’État comme des délinquants en puissance au nom de leur « devoir ».

         Quant au patronat, il a tous les droits, à commencer par celui de licencier, et bien peu de devoirs, si ce n’est toucher les milliards de subventions, d’aides et d’exonération que le gouvernement lui réserve.

 

Les prochaines permanences prévues à Argenteuil :

Aujourd’hui lundi 29 avril : de 18 à 19 heures, centre cl des Raguenets à Saint-Gratien ;

-D’autres rendez-vous de campagne sont en préparation.

 

Toutes les semaines, l’hebdomadaire Lutte ouvrière est aussi en vente à la librairie Le Presse-papier et au Tabac-Presse du mail de la Terrasse du quartier du Val-Nord que nous remercions.

 


 

Grève chez Kéolis Argenteuil, 7ème jour de grève, quand on est en grève, syndiqué ou pas, on est simplement gréviste.

 

L’unité des travailleurs, c’est sûr : un plus

 

Dimanche soir au Val, 7ème jour

Quand on rencontre les grévistes près du dépôt d’Argenteuil, bien peu de ces derniers affichent leur appartenance syndicale, même si les drapeaux des différents syndicats dans l’action sont accrochés sur les grilles. Les grévistes, syndiqués ou pas, sont simplement devenus des grévistes, et quand on est en grève, on en partage à égalité toutes les espérances et les soucis de l’action.

         La vie syndicale n’a pas été simple chez cette entité Kéolis Argenteuil-Montesson ces dernières années. De nombreuses organisations existent, et ce n’était pas simple. En tout cas, elles ont appelé ensemble à la grève, et quelque chose de ce fait a changé.

         Que les étiquettes syndicales soient en partie mises de côté dans une grève est un plus. Car, grévistes, dans la grève nous devenons tous égaux Des travailleurs en grève qui ont mis en commun leurs forces pour faire entendre raison à un patron récalcitrant. DM