vendredi 23 août 2024

Protection judiciaire de la jeunesse : personnel diminué = jeunes sacrifiés !

Protection judiciaire de la jeunesse : personnel diminué = jeunes sacrifiés !

Publié le 21/08/2024

La protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) va supprimer 500 postes suite à un non-renouvellement de contractuels à compter du 1er septembre.

L’annonce a été faite le 31 juillet par la directrice aux syndicats, en plein congés annuels et à des agents dont certains avaient pourtant signé une proposition de reconduction. Une première phase de non-renouvellement de contrats avait déjà eu lieu en début d’année, puis en mai 2024.

Sur le Limousin, c’est 17 % de travailleurs en moins, tous services confondus (administratifs, éducateurs…) Chaque éducateur suit 25 jeunes, ce qui est déjà beaucoup, mais avec le projet annoncé, il sera impossible d’assurer un suivi même minimum. Il faudra même mettre en attente des mesures pour des jeunes et des familles qui ont besoin d’aide !

Cette période des congés n’a pas empêché la mobilisation avec des manifestations et des grèves pour dire « non » à ce plan de licenciements !

À l’occasion d’une journée de grève nationale organisée le 14 août, des personnels de la PJJ du Limousin ont diffusé des tracts devant le restaurant administratif et la cité judiciaire de Limoges pour faire connaître cette mise à mal des jeunes et des familles accompagnées, ainsi que la violence faite au personnel. La grève a été bien suivie sur les trois départements du Limousin, obligeant la direction à organiser la permanence au pied levé.

La permanence du week-end dernier a dû être assurée par un seul éducateur pour Limoges et Brive. Impossible en cas d’urgence de pouvoir être en même temps dans ces deux villes, mais cela risque de devenir la règle après toutes ces suppressions de postes.

Des rencontres sont prévues afin de décider collectivement de la suite à donner à ce mouvement pour se défendre et pouvoir continuer de travailler correctement au bénéfice des jeunes et des familles.

                                           Correspondant LO (Lutte ouvrière n°2925)

 

Argenteuil : Communiqué de presse du Comité Jean Vilar

 Pour information, mais c’est bien volontiers que nous diffusons ce communiqué à nos lecteurs, à propos d’un combat que Lutte ouvrière a soutenu dès le début. DM

 

COMMUNIQUÉ DE PRESSE DU COMITÉ JEAN VILAR

ARGENTEUIL, 21 AOÛT 2024.

 

Le Comité Jean Vilar, reçu en Mairie le 4 Juillet, s’est réjoui d’apprendre de la bouche de Monsieur Mothron l’abandon du projet « Promenades d’Argenteuil », ex « Cap Héloïse », du promoteur FIMINCO, la promesse de vente de la zone prévue pour ce « Grand Projet » sur l’ancienne île Héloïse, n’ayant pas été prorogée par la Ville.

Depuis 8 ans, notre association luttait contre ce projet d’un bétonnage démesuré en bord de Seine qui aurait détruit la Salle des Fêtes municipale Jean Vilar, l’ensemble arboré remarquable qui l’entoure, et le paysage des débuts de l’Impressionnisme. C’est une grande victoire !

 Mais le 14 août, le Comité Jean Vilar, les associations environnementales et culturelles et les personnes soutiens de notre comité, ainsi que les sociétés commerciales, qui ont contesté en justice ce projet immobilier, ont reçu une assignation en référé de la société Fiminco, à comparaître en décembre au Tribunal de Pontoise, aux côtés de la Commune d’Argenteuil !

Le promoteur prétend que nos recours sont abusifs et qu’ils lui ont porté préjudice en retardant la mise en chantier de son projet. Il demande au tribunal de désigner un expert pour chiffrer son préjudice qu’il estime à plus de 28 millions.

Nos recours sont parfaitement légitimes. Que cherche la Société Fiminco ? Elle ne nous fera pas taire et nous serons vigilants au devenir de l’île Héloïse, car c’est notre unique motivation.

 

Contact presse :

Elise Languin,

Secrétaire du Comité Jean Vilar.

06 83 32 33 69

jeudi 22 août 2024

Le sport populaire à bout de souffle. Un article de notre hebdomadaire Lutte ouvrière de cette semaine à paraître

 Le sport populaire à bout de souffle

Publié le 21/08/2024

Les Jeux Olympiques étaient censés favoriser la pratique sportive. Et certaines disciplines, où des sportifs français se sont parfois illustrés, comme la natation, le judo, le tennis de table, le volley- ball ou le basket-ball, s’attendent à voir arriver de nombreux jeunes.

Les problèmes commencent alors car la plupart des fédérations n’ont pas les moyens de les accueillir et vont refuser des centaines de milliers de candidats.

En natation (400 000 licenciés), de nombreux jeunes voudraient s’inscrire, mais les bassins font défaut. Les piscines sont à la charge des collectivités locales, qui ont souvent des difficultés à les faire fonctionner. En judo (560 000 licenciés), l’immense majorité des clubs ne disposent pas de dojo et partagent leur salle avec d’autres sports. « À Champigny-sur-Marne, dans mon club, ça déborde déjà », explique la championne Clarisse Agbégnénou. En volley-ball, « les clubs ne pourront pas pousser les murs », regrette le président de la fédération. En basket-ball, la fédération compte 725 000 licenciés et, en 2022 et 2023, elle a déjà dû refuser 180 000 jeunes, faute de créneaux dans les gymnases et d’encadrement. En tennis de table (230 000 licenciés), médiatisé par le succès des frères Lebrun, « on risque de manquer d’installations », explique un responsable.

Ces difficultés s’expliquent par le financement des sports en France. L’État n’y consacre qu’un milliard d’euros, soit 0,2 % de son budget. Le gouvernement se vante du plan « 5 000 terrains de sport » mais il s’agit plutôt d’aménagements d’agrès ou de musculation en plein air, qui n’accueillent pas de nouveaux licenciés. Quant aux nécessaires gymnases, stades ou piscines, ils sont à la charge des collectivités locales, dont les budgets sont contraints. 40 % des équipements existants ont plus de quarante ans, n’ont jamais été rénovés, et doivent parfois fermer leurs portes. Faute de pouvoir payer les frais de chauffage, des communes doivent également fermer des gymnases pendant l’hiver.

Et puis, on peut vouloir imiter Léon Marchand, Cassandre Beaugrand et autres Teddy Riner, la simple inscription a un coût. Une licence sportive coûte souvent 200, 300 ou 400 euros par an, sans compter l’achat du matériel nécessaire. Le passe sport, mis en place en 2021 par le gouvernement, n’est quant à lui que de 50 euros annuels, sous conditions de ressources.

Alors, si les Jeux ont été un succès médiatique et commercial, pour ce qui est de la pratique sportive, c’est une autre affaire.

                                          Michel Bondelet (Lutte ouvrière n°2925)

 

Les prochaines permanences et rendez-vous prévus à Argenteuil et la région :

Vendredi 23 août de 17 h.15 à 18 h.30 au « carrefour Babou ».

 

 

Réunion de rentrée de Lutte ouvrière-Argenteuil

Jeudi 19 septembre

19 H.30

Espace Nelson Mandela

RSA : une réforme qui ne crée pas d’emplois

 

Des chômeurs qui ne sont pas la cause du chômage

 

 

La réforme du RSA impose un contrôle accru sur les allocataires et les contraint à travailler 15 heures par semaine. Avant de s'appliquer partout au 1er janvier 2025, elle est expérimentée depuis un an dans 18 territoires dans le pays.  D’après un premier bilan, six mois après le début de leur « accompagnement », seuls 16% des allocataires ont trouvé un contrat "durable" de six mois ou plus, voire en CDI. 

         Un maigre bilan qui n’a rien d’étonnant : si les chômeurs ne trouvent pas d’emploi « durable », c’est parce que les patrons n’en proposent pas, voire les suppriment ! Les responsables du chômage, ce sont eux ! 

Guerre et faim : les plaies du capitalisme

 

Quand un enfant sur trois souffre de malnutrition…

 

 

Selon un rapport de l’Unicef, au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, un enfant sur trois, soit 77 millions, souffre de malnutrition, une situation aggravée par les conflits, l’inflation, le manque d’accès à l’eau et le réchauffement climatique.

         Un bilan qui juge et condamne le système capitaliste, fauteur de guerre, de crises et de misère.