dimanche 11 décembre 2022

Records de richesse, montée de la pauvreté, record… d’indécence

Les capitalistes se gavent

 

 

Le 7 décembre, pendant quelques instants, Bernard Arnaud, PDG du groupe de luxe LVMH, a pris la tête des plus grosses fortunes mondiales devant les Elon Musk et autres Jeff Bezos, avec une pelote estimée à 185,1 milliards de dollars.

         Cela dépasse de loin le budget de bien des services publics. Un travailleur payé au smic gagnerait cette somme au bout de… 11 millions d’années.

         Pour lutter contre la misère et la pauvreté, exproprier toutes ces fortunes serait une mesure de salubrité publique.

 

Les prochaines permanences prévues.

-aujourd’hui dimanche 11 décembre :

-de 10 h.15 à 10 h.55, devant l’Intermarché du Centre,

 Et de 11 h. à midi au marché Héloïse.

-lundi 12 décembre, de 18 à 19 heures, centre commercial des Raguenets à Saint-Gratien.

-mercredi 14 décembre, de 11 h. à 11 h.30 au marché des Champioux.

 

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           -au Val d’Argenteuil-nord, bureau de tabac du Val-Nord (le journal seulement) et à la librairie « Le presse papier », avenue Gabriel Péri (On y trouve aussi la LDC) 

 

Dès maintenant, réservez cette date-là : samedi 11 mars 2023

Banquet fraternel 2023 des Amis de Lutte ouvrière à Argenteuil

 

Syndicalisme, pour n’être pas dévoyé au service de la bourgeoisie, il doit être démocratique et militant pour servir à la conscience des travailleurs

Salut aux militants de PSA-Poissy exclus de la CGT et à leurs soutiens

 

Nous avons abordé il y a quelques jours la conception des militants de la lutte de classe de l’action syndicale. Dans les faits, cette conception est trop de fois aux antipodes de l’activité et de celle de nombreux « dirigeants » syndicaux. Des militants valeureux de l’usine PSA-Poissy viennent d’en faire une nouvelle fois l’expérience. Salut à eux, et à tous ceux qui les ont soutenus, comme à Argenteuil, les animateurs de la section CGT des territoriaux. Le texte de ces militants de Poissy parle de lui-même. DM

 


 

 

 

Conseil municipal d’Argenteuil. Le projet Fiminco ne prend pas en compte le risque « inondations ». Les habitants doivent en informer la municipalité armé d’un rapport de la Cour des Comptes

 

Ce mardi 13 décembre 18 heures 30, rassemblons-nous nombreux avant le conseil municipal, devant l’hôtel de ville

 


Crue de 1910 à Argenteuil

Dernièrement, la Cour des comptes a diffusé un document qui est aussi un avertissement, et qui donne de l’eau, si l’on peut dire, au moulin de l’énorme majorité des habitants d’Argenteuil qui s’opposent au projet Fiminco. Le titre du document ci-dessous est éloquent et nous en publions les premiers paragraphes

 

« La prévention insuffisante du risque d’inondation en Île-de-France

COUR DES COMPTES 18.11.2022

Dans le bassin de la Seine, les inondations représentent - après la sécheresse - l’un des risques naturels les plus importants. Le territoire de la métropole francilienne est particulièrement vulnérable à l’aléa des crues. Les dernières d’importance ont eu lieu entre mai et juin 2016 et de janvier à février 2018, et ont coûté respectivement 1,4 milliard et 150 à 200 millions d’euros. Selon une évaluation récente de l’OCDE, une crue centennale atteignant la hauteur maximale atteinte par celle de 1910 (soit 8,60 mètres au pont d’Austerlitz) causerait des dommages directs dont le coût avoisinerait les 30 Md€. Pourtant, la prise en compte insuffisante de ce risque par les populations et par les collectivités locales entraine une stratégie de prévention défaillante, notamment en raison d’une mauvaise coordination. Le rapport publié ce jour, élaboré par une formation commune à la Cour et à la chambre régionale des comptes d’Île-de-France, évalue l’état de la connaissance du risque lié à une crue centennale de la Seine, ainsi que les objectifs fixés et les moyens financiers déployés pour le prévenir. Il examine également l’efficacité et l’efficience des actions permettant de réduire ce risque. Enfin, il analyse dans quelle mesure la gouvernance et la stratégie de gestion durable de la Seine ont contribué, au cours des dernières années, à prévenir le risque d’inondation.

Un risque majeur et une gravité insuffisamment prise en compte

Les inondations par débordement font l’objet de nombreuses cartographies mises à la disposition du grand public à travers les plans de prévention des risques d’inondation (PPRI) ou sur des sites internet dédiés (comme « Cartoviz - les zones d’inondation potentielles »). En revanche, les inondations causées par les remontées de nappe et les ruissellements sont plus difficiles à appréhender - alors que les ruissellements constituent environ un tiers des dommages assurés en Île-de-France. L’État doit veiller à mettre à la disposition de l’ensemble des acteurs (citoyens, entreprises, administrations) les informations disponibles sur ce risque, notamment sur les inondations par remontées de nappe. La Cour préconise également de renforcer la sensibilisation et de vérifier régulièrement le niveau de perception de ce risque par la population francilienne. S’agissant des collectivités territoriales, elles n’ont pas fixé d’objectifs chiffrés de réduction des dommages et elles ont peu mobilisé le fonds de prévention des risques naturels majeurs en faveur de la région Île-de-France : de 2009 à 2021, le montant cumulé de ses engagements s’est élevé à 65 M€ et celui de ses dépenses à 23 M€, soit des niveaux très inférieurs aux dépenses d’autres régions concernées par le risque d’inondation.

Des actions de réduction du risque d’inondation encore limitées

L’agglomération parisienne est beaucoup moins protégée contre les grandes crues que d’autres métropoles internationales : le niveau de protection théorique concerne, pour la petite couronne, une crue de retour de 30 à 50 ans, voire même de 10 à 20 ans entre le pont d’Iéna et Issy-les-Moulineaux, et pour le reste de Paris, une crue de retour de cent ans. À titre de comparaison, la ville de Londres est protégée face à une crue de retour de mille ans et vise une protection pour un retour de 10 000 ans d’ici à 2 100. Différents moyens sont mis en place pour faire face à ces risques : des investissements importants de mise à niveau de digues et murettes déployés sur 120 km (dont la gestion est prise en charge avec difficulté par la Métropole du Grand Paris) et de réalisation du projet du casier de la Bassée, destiné à renforcer à la fois la protection en amont de Paris,  la préservation et la restauration de zones d’expansion des crues,  la réglementation du développement de l’urbanisation dans les zones à risque et la conception d’un habitat résilient. Cependant, la Cour alerte sur la préparation inégale des opérateurs des réseaux susceptibles d’être exposés (électricité, gaz, télécommunications, réseau numérique, transports, chauffage, eau potable, assainissement), ainsi que sur l’absence d’actions de la Région pour aider les petites et moyennes entreprises à réduire leur vulnérabilité. Enfin, elle souligne qu’un nombre insuffisant d’actions est mis en œuvre en faveur de la protection du patrimoine culturel francilien.

Le manque de stratégie coordonnée à l’échelle du bassin de la Seine

L’Île-de-France s’inscrit dans le bassin hydrographique de la Seine. C’est à cette échelle que l’État, les collectivités locales et l’ensemble des acteurs (opérateurs de réseau, associations, entreprises, assureurs) doivent se coordonner en vue d’un pilotage efficace de la prévention du risque. Or, celui-ci est à ce jour insuffisant… »