jeudi 23 janvier 2020

Réforme des retraites, nouvelles du mouvement


Un article de notre hebdomadaire Lutte ouvrière à paraître

Journalisme militant : il reste des bastilles à prendre

22 Janvier 2020

L'"objectivité" militante de la presse bourgeoise


Le journaliste Taha Bouhafs a signalé par SMS qu’il se trouvait à quelques rangs de Macron, au théâtre des Bouffes du Nord, vendredi 17 janvier. Mal lui en a pris.
Après que des manifestants sont venus dire son fait au président en goguette, les policiers ont interpellé Taha Bouhafs à la sortie du théâtre, puis l’ont placé en garde à vue et déféré au palais de justice.
Les juges doivent être embarrassés. Avoir été témoin de la piteuse exfiltration de Macron devant deux douzaines de manifestants n’est pas un délit. Envoyer un SMS décrivant ce que l’on voit n’en est pas un non plus. Pour inculper le journaliste, il ne reste donc que le crime de lèse-majesté, mais on le croyait passé de mode depuis 1789.
La presse conformiste s’est de plus jetée sur Taha Bouhafs, le taxant de « journaliste militant » et tartinant sur le fait que l’on ne saurait à la fois exercer la noble profession de journaliste et l’infâme occupation de militant. Tiens donc ! Mais que font d’autre que de militer en faveur de la propriété privée, du profit capitaliste et de la toute-puissance des dynasties bourgeoises, les « grandes plumes » des quotidiens et les « grandes voix » des télévisions ?
Il est vrai qu’ils ne le font pas, eux, bénévolement. Travaillant dans des médias propriétés des grands groupes capitalistes, ils ont le rare privilège d’être très bien payés pour défendre leurs propres idées. Le fait qu’elles correspondent exactement à celles de leurs patrons n’est que le résultat de judicieux choix de carrière. Si par exemple Franz-Olivier Giesbert, éditorialiste du Point, l’hebdomadaire du milliardaire Pinault, vient de gratifier ses lecteurs d’une violente charge contre la CGT, Philippe Martinez, les grévistes et le mouvement contre la réforme des retraites, c’est évidemment parce qu’il a écouté la voix de sa conscience.
                                                  P.G. (Lutte ouvrière n°2686)


Ce soir jeudi à Argenteuil à partir de 18 heures rendez-vous salle Jean Vilar



 Vendredi 24

Manifestation contre la "réforme" des retraites
Vendredi 24 janvier
à 11h00 à Paris
Lutte ouvrière appelle à participer aux manifestations organisées partout dans le pays. A Paris le rendez-vous de la manifestation est à 11h place de la République.

Hausse de l'électricité : une nouvelle ponction en vue sur les revenus du monde du travail


Une indexation à imposer demain !



La Commission de Régulation de l'Énergie vient de recommander une hausse des tarifs réglementés de l'électricité de 2,4 %. L'année dernière, en plein mouvement des gilets jaunes, le gouvernement avait dû reporter la hausse de 5,9 % de janvier à juin, de crainte d'alimenter la colère populaire.
Ces augmentations sont autant de ponctions sur les salaires ouvriers et les revenus des classes populaires déjà bien trop faibles, d’autant qu’elles s'ajoutent à celles de l'essence, des loyers, de l'alimentation et des autres tarifs...
La seule manière de garantir notre niveau de vie, c'est de faire que les salaires, les retraites et les allocations soient indexés sur le coût de la vie.

« Choose France » : Les grands patrons sous les ors de Versailles


Une tentative pour redorer son image avec les ors royaux



Bien loin de l’épisode des Bouffes du Nord, où Macron a dû piteusement se planquer pour éviter les pour échapper à quelques manifestants, notre président a mis les petits plats dans les grands pour recevoir le gratin du grand patronat mondial. Dans les salons dorés du palais de Versailles, la mise en scène était royale : les patrons de Coca-Cola, de Feddex, de Toyota, de Netflix et autres ont promis des milliards d'investissement en France. Macron se vante d'avoir ainsi redonné de la croissance et de l'emploi au pays.
Ce que valent ces promesses, nul ne peut le dire, mais pour le président des riches, l’objectif était de tenter de redorer une image quelque peu ternie par la contestation, les grèves et les manifestations. Y a du boulot !

Argenteuil : Élections municipales. La liste « Lutte ouvrière – Faire entendre le camp des travailleurs »


Lutte ouvrière – Faire entendre le camp des travailleurs






Un tract de campagne

LUTTE OUVRIERE-ARGENTEUIL

                                                                                                 Le 22.01.20.

Travailleuses, travailleurs, chômeurs, retraités, d’Argenteuil,

Les semaines de grèves et de manifestations pour s’opposer à la violente attaque du gouvernement contre les retraités d’aujourd’hui et de demain c’est-à-dire contre tous les travailleurs, ont clairement montré quels sont les deux camps qui s’affrontent dans la société.
         A l’offensive, le camp représenté par Macron et Philippe. Au-dessus d’eux qu’ils servent, les maîtres de l’organisation actuelle de la société : la grande bourgeoisie, les propriétaires des grandes entreprises capitalistes, des sociétés financières, des banques. L’objectif fondamental de la réforme est de prendre aux retraités du monde du travail de quoi donner plus de moyens à l’État pour aider les plus riches à continuer à s’enrichir.
         C’est pour se défendre contre cette agression, qu’une partie du camp des travailleurs, de la SNCF et de la RATP principalement, s’est mis en mouvement. Elle a pris la suite des gilets jaunes, première expression de la montée de l’exaspération populaire, avec la colère croissante des travailleurs des hôpitaux et des EHPAD.
La société va à vau-l’eau, pour qu’à ses sommets, une poignée de multimilliardaires puissent accroitre leur fortune et leur pouvoir sur une société qu’ils étranglent.
Faites qu’il y ait au conseil municipal des femmes et des hommes du camp des travailleurs
En présentant une liste aux élections municipales, Lutte ouvrière n’a pas pour ambition de gérer les affaires de la commune. Nous savons trop à quel point l’État de la bourgeoisie ligote les municipalités. Ces dernières sont d’autant plus bridées par la préfecture qu’elles sont plus proches de la population.
La transformation de la société en profondeur ou même une amélioration durable des conditions d’existence du monde du travail nécessitent la mobilisation réelle de la classe ouvrière. La municipalité ne peut pas être l’instrument de la transformation sociale. Mais elle peut être un terrain où le camp des travailleurs s’organise, se renforce, se mobilise.

Et si les électeurs portaient à la tête de la municipalité des travailleuses et des travailleurs qui vivent les difficultés de tous les exploités, celle-ci serait un point d’appui dans toutes les luttes contre les patrons et les notables locaux comme contre l’État et la bourgeoisie.
Travailleuses, travailleurs, chômeurs, retraités, vous toutes et tous que le capitalisme exploite et opprime
Aidez-nous à ce que se fasse entendre haut et fort à Argenteuil, le camp des travailleurs, en soutenant la liste « Lutte ouvrière-Faire entendre le camp des travailleurs » conduite par Dominique MARIETTE

Pour tout contact : MDommarie@aol.com

                                                                                      Impr.spé. LO 22.01.20.

Argenteuil, foncier, politique municipale, opacité


Il nous faut imposer la transparence

 
Derrière, un grand jardin pour les résidents et les habitants d'un quartier qui en manque ?

Naguère, le conseil départemental du Val d’Oise avait eu un projet de prolongement du boulevard Leclerc-Lenine vers l'avenue de Verdun. Ce projet fut abandonné. Une partie de ce terrain en déshérence a permis il y a quelques années de construire l’Ehpad Les Pensées, bien resserré, sans véritable jardin, il faut bien le dire. En tout cas, il restait une portion de cette grande parcelle.
         On apprend aujourd’hui qu’elle a finalement été vendue par le Conseil départemental à la commune.
      Les habitants et particulièrement ceux du quartier s’interrogent dorénavant. A quelle fin ce terrain ?
             Nous attendons tous une réponse. DM

mercredi 22 janvier 2020

Macron. Loin des manifestants. Agenda de lutte


Mais tout près du capital

Macron est venu lundi 20 janvier à Dunkerque comme le porte-parole de l’entreprise pharmaceutique AstraZeneca qui dit vouloir investir dans de nouvelles lignes de production 200 millions d’euros en cinq ans et embaucher une centaine de personnes.
      Il a expliqué d’où vient toute une partie de cet argent en vantant les mesures gouvernementales de baisse de la fiscalité et de subventions diverses au patronat. AstraZeneca en a été, dès son implantation en 1993 dans la zone d’entreprise défiscalisée, un bénéficiaire avide puisqu’à l’époque chacun des emplois créés lui rapportait 607 000 euros par an en baisse d’impôt, selon un rapport officiel.
      Pendant que Macron faisait le job de président des patrons dans une usine transformée en bunker, plusieurs centaines de manifestants syndicalistes, gilets jaunes et avocats manifestaient contre sa politique. Ils furent toute la matinée tenus loin de l’usine par des policiers en grand nombre qui les repoussèrent à plusieurs reprises et les contrôlèrent.
     Même les journalistes présents à la cérémonie ne purent poser des questions à Macron. Rien ne devait gâcher cette rencontre avec les grands patrons qu’il sert.


Mobilisation, le 23 et le 24, pour se retrouver tous ensemble

Pour la retraite, une retraite !

Une retraite aux flambeaux est organisée ce jeudi soir 23 janvier, à l’appel de l’assemblée générale des grévistes d’Argenteuil et de plusieurs sections syndicales. Il s’agit de se retrouver dans le cadre du mouvement contre la réforme Macron, et également, ce sera sans aucun doute l’occasion d’alimenter les caisses de grève.
Le rendez-vous est fixé à 18 heures parking du complexe Jean Vilar.

Vendredi, 11 heures place de la République !

 Argenteuil : Un car par de la Ville, RDV à 9H30 à l’union Locale d’Argenteuil, inscription Jean-Pierre 06 45 55 03 77 – attention !! changement lieu départ car pour cause de marché : Espace Mandela 82 Boulevard du Général Leclerc

Argenteuil-Bezons, la députée LERM veut trinquer alors qu’elle s’apprête à nous faire trinquer


Suite à la réception du message internet suivant :

Mesdames les candidates,

Messieurs les candidats, 

Mme Fiona Lazaar, Députée du Val d’Oise Argenteuil-Bezons, a le plaisir de vous convier à la Cérémonie des vœux qu’elle tiendra le jeudi 23 janvier prochain, à 19h, Espace Mandela, 3e étage, 82 boulevard du Général Leclerc à Argenteuil.

Elle fait le souhait de vous y accueillir et avoir ainsi l’occasion d’échanger avec vous lors de ce moment qu’elle souhaite convivial. 

Pour la bonne organisation, nous vous remercions de confirmer votre présence à l’aide sur lien suivant : https://lazaar.typeform.com/to/MTcEqH

Veuillez recevoir, Mesdames, Messieurs, nos salutations respectueuses.

 

J’ai envoyé la réponse qui suit :

 

Madame,

J’ai pris bonne note que vous m’invitiez à votre rencontre de vœux de jeudi prochain.

Vous ne m’y verrez pas, d’abord parce que je serai à cette heure en train de participer à la retraite aux flambeaux destinée à éclairer sur le sombre avenir que votre mentor, avec votre soutien, prépare au monde du travail.

Bien évidemment si vous décidiez, comme quelques-uns de vos consœurs et confrères s’apprêtent peut-être à le faire, à voter contre le projet de réforme de destruction du régime de retraite actuel, je n’hésiterai pas à prendre un verre avec vous pour fêter la bonne nouvelle.

Avec mes salutations,

                                     D. MARIETTE

Pédophilie dans l’Église catholique : un absent au confessionnal


C’est l’Église qui a couvert de tels agissements

  

L'ex-prêtre Bernard Preynat est jugé à Lyon pour avoir abusé sexuellement de nombreux scouts, âgés de 7 à 15 ans au moment des faits, entre 1971 et 1991. Le procureur a requis 8 ans de prison ferme. Pour avoir détruit des dizaines de vies, c’est pas cher payé. Mais même s’il est condamné, il manque de toute façon un coupable sur le banc des accusés, l’Église catholique, qui a couvert de tels agissements, comme elle en couvre bien d’autres, pas toujours passibles de la justice, comme le respect de l’ordre social, c’est-à-dire la soumission à cette société d’exploitation.