mercredi 22 janvier 2020

Brésil : quand un ministre plagie le nazi Goebbels


En « guerre culturelle » contre les « forces progressistes »



Le secrétaire d’État à la Culture du Brésil, Roberto Alvim, a dû présenter sa démission après le scandale provoqué par son dernier discours qui paraphrasait tout bonnement un certain Goebbels, le chef de la propagande nazi sous Hitler. Il y a deux mois, lors de sa nomination dans le gouvernement du très réactionnaire Bolsonaro, il avait juré de mener « une guerre culturelle » contre les « forces progressistes ». En voilà un qui aura tenu avec un zèle outrancier ses promesses.

Argenteuil. Bilan Georges Mothron et Philippe Doucet : et les associations, et les personnels ? Chronique des élections municipales à Argenteuil


Extrait du bulletin Lutte ouvrière des Territoriaux et de l’ex-Agglo de cette semaine

Je travaille, ils se vantent de notre travail

         Les principales écuries s’agitent depuis des semaines à l’occasion des prochaines élections municipales. Cette agitation est totalement déconnectée pour l’instant des préoccupations de la population.
         En attentant, dans leurs tracts, le maire actuel et son prédécesseur vantent des réalisations municipales toutes, selon eux, plus extraordinaires les unes que les autres.
         Cela se fait sur le ton « moi je j’ai réalisé… ». Il ne s’agit pas d’entrer dans les détails. Mais en tout cas, sans notre énergie, notre travail, et souvent notre initiative, il n’y aurait pas grand-chose dont ils pourraient se vanter.

L'excellent "Soupe en Seine" est sorti par exemple du chapeau de Georges Mothron ? Non, pour l'essentiel, de l'engagement des agents territoriaux, des bénévoles...

mardi 21 janvier 2020

Éditorial des bulletins Lutte ouvrière d’entreprise du lundi 20 janvier 2020


Non, le gouvernement n’en a pas fini avec la contestation !

Aujourd'hui, alors que la plupart des grévistes de la SNCF et de la RATP sont allés jusqu’au bout de leurs possibilités avec 30, 40 ou 50 jours sans salaire, des milliers de femmes et d’hommes continuent la grève. Et la nouvelle journée de grèves et de manifestations de vendredi 24 janvier fera sans doute encore le plein.
Ceux qui se battent depuis un mois et demi ne sont pas près de se taire. Tant qu’ils en auront les forces, ils s’opposeront et dénonceront la politique anti ouvrière de Macron. Et c’est un encouragement pour tous les travailleurs, car les jusqu’au-boutistes ne sont pas du côté des grévistes et des manifestants. Ils sont du côté de ce gouvernement qui va ajouter des retraités pauvres aux retraités pauvres.
Tout ce week-end, ministres, députés et journalistes à la solde de Macron et de Philippe ont brodé sur le prétendu tournant radical et violent pris par le mouvement, parce que les actions et les comités d’accueil se multiplient pour conspuer Macron et les élus de la majorité. Mais les images de manifestants battus à terre ou matraqués montrent clairement de quel côté se situe la violence.
Oui, le jusqu’au-boutisme est du côté du gouvernement et de ce grand patronat rapace, capable de tout pour faire les poches des travailleurs. Il est du côté de ces grands actionnaires qui enchaînent les plans de licenciements et imposent des salaires indignes pour ajouter des zéros à leurs millions ou leurs milliards de profits.
Pendant que nous nous battons pour ne pas perdre 200, 300 ou 400 euros sur nos retraites, Carlos Ghosn réclame, en guise de bons et loyaux services rendus à Renault, une retraite chapeau annuelle de 770 000 euros – ce que bien peu de travailleurs gagnent en une vie. Et, cerise sur le gâteau, il revendique en plus l’attribution de 15 millions en actions !
 Macron a accueilli au château de Versailles les porte-paroles des vrais maîtres de la société : quelque 200 PDG de grands groupes internationaux. Entre le repas et la visite des appartements de la Reine, il a sans doute promis à ces seigneurs des temps modernes de nouvelles réductions d’impôts. Il les a assurés de tout son soutien pour qu’ils disposent de travailleurs exploitables et corvéables à merci.
C’est cette politique au service de ces prédateurs qui alimente l’exaspération des classes populaires.
Le mouvement des gilets jaunes avait déjà montré que la colère était profonde dans le monde ouvrier des petites entreprises, chez les femmes précaires, les artisans et les retraités. La mobilisation de ces dernières semaines en donne la mesure dans des couches encore plus larges puisqu’elle a touché les transports mais aussi l’Éducation nationale, la Culture, la Justice et les hôpitaux.
Nul doute que la colère couve aussi dans l’écrasante majorité de la classe ouvrière qui n’a pas encore bougé. Elle s’est accumulée pendant des années d’attaques ininterrompues venues des gouvernements successifs comme du grand patronat. Salaires, emplois, conditions de travail, droits des travailleurs, accès aux services publics, tout y est passé. Alors, cette colère éclatera inévitablement.
Où que l’on travaille, dans le privé ou le public, dans l’industrie ou les services, nous n’aurons pas d’autre choix que de nous battre, car la bourgeoisie ne s’arrêtera pas là.
En pleine mobilisation sur les retraites, le grand patronat a annoncé de nouvelles vagues de licenciements. C’est le cas par exemple à Auchan. Sans même attendre la fin de la grève la direction de la SNCF a annoncé un plan d’économies d’un milliard. Autrement dit, le hold-up va continuer et, pour ne plus le subir, il faudra emprunter la voie de la lutte collective. 
Aujourd'hui, la contestation se prolonge, ce qui exaspère au plus haut point Macron, Philippe et leur monde bourgeois. Ces Messieurs ont l’habitude de commander et de se faire obéir, et ils découvrent que les travailleurs peuvent rendre les coups. Eh bien, il va falloir qu’ils s’habituent !
Les cheminots et les agents de la RATP ont fait la démonstration qu’il était possible de faire sauter la chape de plomb de la résignation. Ils ont prouvé que, malgré les tentatives patronales de divisions et toutes les pressions qui poussent les travailleurs à se taire, ils sont capables de relever la tête et de s’unir dans la lutte pour se faire respecter.
C’est une leçon qui fera son chemin dans la conscience des millions de travailleurs qui, chaque jour, sont poussés un peu plus à bout.

Mobilisation, le 23 et le 24 janvier, pour se retrouver tous ensemble


Pour la retraite, une retraite !

Une retraite aux flambeaux est organisée ce jeudi soir 23 janvier, à l’appel de l’assemblée générale des grévistes d’Argenteuil et de plusieurs sections syndicales. Il s’agit de se retrouver dans le cadre du mouvement contre la réforme Macron, et également, ce sera sans aucun doute l’occasion d’alimenter les caisses de grève.
Le rendez-vous est fixé à 18 heures parking du complexe Jean Vilar.



Vendredi, 11 heures place de la République !


Argenteuil : Un car par de la Ville, RDV à 9H30 à l’union Locale d’Argenteuil, inscription Jean-Pierre 06 45 55 03 77 – attention !! changement lieu départ car pour cause de marché : Espace Mandela 82 Boulevard du Général Leclerc

Macron, La Mouche, l’exfiltration et le téléportage


La mouche du coche… patronal



Chacun connaît l’aventure qu’a connue Emmanuel Macron sortant « incognito » au théâtre. Il allait voir ce soir-là une pièce intitulée « La mouche ». Une militante associative d’Argenteuil m’a transmis l’information, culturelle certes, mais incontestablement amusante dans le contexte…
« La pièce et le film « La mouche » sont inspirés de l’œuvre de George Langelaan. (écrivain journaliste franco-journaliste 1908-1972). Le sujet : un savant fou qui vit avec sa mère ! rêve de se téléporter (invitation par Macron au défilé du 14 juillet du mec qui a réussi à se téléporter au-dessus de Paris.). Or une mouche s’introduit dans le moteur de l’engin et le transforme en insecte monstrueux et destructeur. Le film date de 1986, le réalisateur est David Cronenberg. Voilà quelques informations… »
         Il n’y aurait pas un sens caché dans tout cela ? Une soirée tranquille qui se transforme ? Le « caractère monstrueux et destructeur » de la réforme ? La fuite. Par téléportage ?
         Une soirée subliminale en somme… DM

Production en France et le président des riches


Fabriqué en Macronie



Voulant se faire le chantre du "Produisons français", Macron a fait installer une exposition temporaire dans les locaux et les jardins de l’Élysées : après les voyages à l’étranger en super VRP des grandes entreprises, le voilà revendeur et agent commercial de la France franchouillarde. Il en a surtout profité pour vanter sa politique de cadeaux au patronat en lançant plein de morgue : « on me dit que vous faites des réformes parfois pour les riches ? La belle affaire ! » Pourquoi dit-il « parfois » ? C’est toujours et massivement qu’il fait des cadeaux aux plus riches, pourtant déjà copieusement gavés.

Argenteuil, défense de Jean Vilar, et petit souci associatif


Pour sourire un peu…



L’ancienne présidente du Comité Jean Vilar a été radiée dernièrement de l’association qu’elle avait fondée en 2017 avec quelques autres personnes, dont nous-même, d’engagements (ou pas) différents. Elle a été radiée parce qu’elle a refusé de démissionner pour avoir engagé moralement ce comité en figurant sur un tract d’une liste candidate aux prochaines élections municipales, en y figurant en tant que « présidente » de ce Comité, c’est-à-dire mettant une responsabilité associative délivrée collectivement par les adhérents au service d’une liste particulière, en figurant donc à ce titre sur un tract électoral. Cela est d’autant plus cocasse que cela concerne la liste de l’ancien maire à l’origine de toute l’affaire du projet Cap Héloïse contre lequel cette personne prétend lutter…
         Elle s’étonne de tout cela, et évoque sans rire sur Facebook un « procès en sorcellerie, digne des grandes périodes de l’inquisition. Selon la période, j’eus été brûlée en place publique ou enfermée au goulag ». Sans blague !
         Aux XVIème et XVIIème siècle, puisque l’histoire est évoquée, on n’imagine mal pour sa gouverne et son mentor, que les habitants d’Argenteuil aient pu imaginer et accepter pour leur berge de Seine un projet aussi destructeur.
         Quant aux soi-disant dangers auxquels cette ex-présidente prétend avoir échappés dans sa machine à remonter le temps, nous lui conseillons pour prendre un peu de recul avec tout cela de regarder dans Wikipédia ce qui y est dit sur l’inquisition et le goulag. Quant à être brûlée en place publique en guise de sorcière…
         Bon, après des temps plus sereins pour tous, nul doute que nous nous retrouverons tous ensemble pour défendre la salle des fêtes communale Jean Vilar, et empêcher que le projet Cap Héloïse se réalise, si tant est que l'élu de demain n'ait pas abandonné ce projet destructeur. DM

lundi 20 janvier 2020

Retrait de la réforme Macron-Philippe contre les retraites. Élargissons, approfondissons !


Manifestations jour... et nuit !

Jeudi soir à Argenteuil
Grande retraite aux flambeaux
Pour préparer la manifestation parisienne
Du vendredi 24 janvier

 L’exemple de la mobilisation à Nantes



Ce mardi 14 janvier à Nantes, la manif interprofessionnelle a encore réunie 1500 personnes malgré la pluie et le vent. Mercredi, à la nuit tombée, une retraite aux flambeaux regroupant 2000 personnes a défilé pendant deux heures dans le centre-ville avec torches, slogans, chansons pour finir sur le pont de la Duchesse Anne au son de l’Internationale. Un défilé chaleureux où les salariés du public et du privé mélangés, ont pu échanger sur cette grève qui se prolonge depuis plus de 40 jours et dont ils sont fiers. Jeudi 16, même si le nombre de participants était en baisse par rapport au jeudi précédent, il y avait encore 4 à 6000 manifestants à manifester leur opposition à la réforme des retraites. Et les cheminots, encore très présents et combatifs, en ont profité pour faire grossir leur caisse de grève et ont reçu beaucoup de témoignages de sympathie.