jeudi 28 novembre 2019

Les jeunes aux Restos… du cœur dans une société où les coffres de la bourgeoisie débordent de milliards


Un nombre qui explose qui juge du recul de la société



Les Restos du cœur ont ouvert leur nouvelle campagne de distribution de repas. L’année dernière, ils sont venus en aide à 900 000 personnes, et plus de la moitié des personnes accueillies sont des jeunes de moins de 26 ans, des mineurs avec leur famille, des travailleurs à temps partiels, des chômeurs, des mères célibataires, des étudiants.
Depuis 35 ans que les Restos existent, le nombre de repas servis a explosé. Voilà qui juge ceux qui décident, commandent et profitent dans cette société sans cœur mais avec des coffres-forts qui débordent de milliards. Et la France n’est pas le pays le moins riche de la planète !

Bruit et espérance de vie : cela peut se traduire par des années d’espérance de vie en moins


Un désavantage de plus




Le bruit est un fléau qui gâche la vie de la population. Il perturbe chacun, et cela ne s’arrange pas avec l’âge. Ce que l’on sait moins, c’est qu’au-delà des désagréments de chaque instant, cela a des conséquences sur l’espérance de vie.
         Argenteuil et la région sont particulièrement concernées comme on peut le constater sur la carte ci-dessus. Et comme dans bien d’autres communes, la population cumule : bruit des avions, l’été en particulier, des chemins de fer multiples, des autoroutes non protégés…
         Et ce fléau pèse bien davantage sur les villes très populaires comme Argenteuil où l’énorme majorité de la population a bien moins de moyens pour échapper à ces zones touchées par le bruit. DM

Élections municipales Argenteuil 2020. Chronique (29)


Engouements subis pour l’ovalie…

 
On les voit quand sur le terrain ?

Les initiatives des associations locales vont accueillir du beau « monde » dans les mois qui viennent. Les candidats se pressent là où on ne les voit pas forcément habituellement.
         Le maire d’Argenteuil était de la partie lors d’une soirée organisée par le club de rugby samedi dernier. Lui au moins, c’est compréhensible, et il était invité. Il n’en est pas allé de même pour d’autres présents.
         G. Mothron était ainsi serré de près par un ancien-nouveau proche de Philippe Doucet, et par la candidate dissidente de LREM que l’on croyait davantage spécialisée dans la marche sur les traces du capital que du côté du ballon oval.
         Les uns et les autres seraient-ils de nouveaux fans de la méthode du fameux Faouzi Lamdaoui dont le credo était : « une main serrée, une voix » … avec la réussite que l’on sait. DM

mercredi 27 novembre 2019

5 décembre : « descendre le plus nombreux possible dans la rue ». Nathalie ARTHAUD sur LCI au « 9 heures Galzi »

LVMH et Tiffany : des bijoux pas de famille… mais toujours plus chers !


Slogan pour le 5 : de l’argent, il y en a dans les poches du patronat !



LVMH, le groupe de luxe du multimilliardaire Bernard Arnault, vient de s’offrir le joaillier américain Tiffany pour la somme record de 14,7 milliards d’euros. Bernard Arnault flirte aujourd’hui avec les 100 milliards d’euros de fortune personnelle, ce qui en ferait le deuxième homme le plus riche du monde.
Il continue à amasser les milliards alors que l’économie ne cesse de s’enliser dans le marasme de la crise de plus en plus menaçante. Après eux le déluge, telle est la devise de ces ultra-riches. N’attendons pas une quelconque Arche de Noé pour sauver la planète et ceux qui y vivent !

Chlordécone : l'État reconnu responsable


Toxicité connue en 1969, interdit seulement en 1993 aux Antilles



Après des décennies de silence et d'immobilisme, une enquête parlementaire vient de conclure à la responsabilité écrasante de l'État français dans l'empoisonnement au chlordécone de la population antillaise. En effet, alors que la toxicité de ce pesticide était connue depuis 1969, il n'a été interdit en métropole qu'en 1990. Puis, les puissants lobbys de la banane aux Antilles ont obtenu du gouvernement Mitterrand des dérogations jusqu'en 1993. Résultat : les sols des Antilles sont massivement pollués, et 95 % des habitants seraient contaminés.
Pour satisfaire les exigences de ces lobbies, l'État français a sacrifié la santé de toute une population, et en particulier des travailleurs de la banane, particulièrement exposés. Un système hautement toxique.

Pont de Gênes en 2018 : un drame annoncé


Par préméditation ? Non, par nature.



Un rapport vient de révéler que la société Atlantia, contrôlée par le groupe italien Benetton et gestionnaire du pont Morandi qui s’était écroulé à Gênes en 2018 en causant la mort de 43 personnes, savait que cette installation était défectueuse. Ses actionnaires étaient informés que ses capteurs ne fonctionnaient plus depuis trois ans et n’avaient jamais été remplacés. Et ce alors que ces mêmes appareils avaient déjà alerté du risque élevé d'écroulement du pont dès 2014. Des capitalistes assassins. Par préméditation ? Non, par nature.

Argenteuil, 1. des candidats si loin du camp des travailleurs. 2. L’apprenti politicien, mode d’emploi d’un drôle d’emploi. Chronique des élections municipales (28)


Qu’il y vienne travailler lui qui a des loisirs

 
A l'époque, un défenseur inconditionnel de cette loi pro-patyronale

Dans sa propagande électorale, l’ancien maire, de retour, affirme que, selon lui, dans les centres de loisirs, « le service s’est dégradé ». Par ces mots sans précision supplémentaire, c’est le travail des agents municipaux qu’il met en cause. Cela ne leur a pas échappé.
         Certes, ce qu’ils peuvent penser, et la réalité du « service » qu’ils offrent aux enfants, avec les moyens dont ils disposent, est à des années-lumière des préoccupations de ces gens-là.
         En tout cas, nous avons pu constater, nous, que les enfants revenaient enchantés des centres de loisirs. DM

Pas de diplôme nécessaire, et ça peut finir par être bien payé


Eux, ils ont commencé à quel âge ?

Lors d’une activité militante, nous avons rencontré un jeune que la politique politicienne avait attiré un temps. Heureusement pour lui, seulement pour un temps limité.
         « Oui, j’ai envisagé de devenir député. Je me suis renseigné. J’ai vu qu’aucun diplôme n’était requis, et que c’était bien payé… »
         Effectivement, tout cela est juste, certes aux antipodes de l’idéal et de l’engagement politique véritable.
         C’est vrai, et il n’a pas ajouté, que pour parvenir à ce rôle de petit notable, il suffisait de rejoindre une écurie électorale, et le plus tôt possible étant le mieux, qui vous apprendrait les petites manœuvres nécessaires pour le service des dominants et à écarter la concurrence.
De ces apprentis politiciens, nous en rencontrons des exemplaires régulièrement, y compris localement. DM