Dans la rue
le 15 mars
Le jeune Macron dit
« assumer » le fait de demander des sacrifices aux anciens à travers
la hausse de la CSG. Monsieur assume. Mais qu’il se méfie des anciens. Ils ne
font certes plus grève. Pour certains, ils peuvent avoir du mal à courir sur les
pavés de Paris ou d’ailleurs. Mais ils peuvent avoir un tout autre rôle n’en
déplaise à Macron, de dire aux jeunes et dans leur famille, que le seul moyen
de lui répondre, quelle que soit la génération, ce sera d’organiser la riposte
tous ensemble, jeunes et vieux !
CSG : qui
sont les retraités aisés ?
Les attaques du gouvernement
envers les retraités ont pris toute leur réalité au début du mois de février,
avec le versement des premières pensions de l’année 2018, les premières
affectées de l’augmentation de 1,7 % du taux de CSG.
Un retraité qui touchait
jusqu’alors 1 231 euros se retrouve maintenant avec 1 204 euros, soit 27 euros
de moins chaque mois, c’est-à-dire des revenus amputés de 324 euros à la fin de
l’année. Pour le gouvernement, il appartient à la catégorie des retraités
aisés, ceux à qui Emmanuel Macron demande de faire un effort pour compenser la
baisse de la cotisation chômage et la suppression de la cotisation maladie des
salariés du secteur public. Un discours indécent, digne de ces valets de la
bourgeoisie !
Pire, si c’est possible : alors
que Bruno Le Maire avait assuré que « les plus modestes ne seraient pas
touchés », en fixant le seuil de cette modestie à 1 200 euros par mois,
c’est en réalité le revenu fiscal qui est pris en compte. Le plafond de
ressources est alors de 1 840 euros pour un couple. Donc, si mari et femme
perçoivent chacun 950 euros, ou que l’un bénéficie d’une retraite de 1 100 et
l’autre de 800 euros, ils devront payer la hausse de la CSG. Avec leurs 1 900
euros par mois pour vivre à deux, ils font partie des retraités « aisés », il
leur faudra faire un effort… Révoltant !
Sophie
GARGAN (Lutte ouvrière n°2587)
Manifestation
à Paris des retraités
Trajet / parcours :
Départ 14h30 de Montparnasse (Place du 18 juin)
Place du 18 juin > rue de Varenne
Place du 18 juin > rue de Varenne
Journée
nationale d'actions des retraité-es
Non à la
baisse des pensions.
Les retraitées et les retraités : ni privilégiés ni assistés !
Les retraitées et les retraités : ni privilégiés ni assistés !
Appel intersyndical
Au 1er janvier 2018 la CSG a
augmenté de 1,7 point. Une augmentation de 25 %, pour la plupart des retraités,
provoquant une baisse nette des pensions de plusieurs centaines d'euros par an.
Quelques exemples de baisses de
pensions :
- Un couple de retraités, Anne, ancienne
infirmière en hôpital avec 970 € de pension, et Jean, ancien employé
municipal avec 1010 €, tous deux en dessous du seuil de pauvreté,
perdent ensemble 34 € par mois et 404 € par an.
- Avec une pension de 2000 € par mois,
Jean-Pierre perd, rien que pour sa retraite complémentaire, plus de
200 € par an.
- Annie perçoit 1 120 € de pension, elle
croyait être à l'abri sauf que son mari perçoit 2 500 €. Elle va
payer car elle avait oublié que c'était en lien avec le revenu fiscal de
référence qui tient compte des revenus de la famille.
- Michel, instituteur retraité avec 2
058 € de pension perd 35 € par mois et 420 € sur une année.
Nous avons connu les blocages des
pensions, des sous indexations, jamais une telle amputation !
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