lundi 18 août 2014

SNCF-Saint-Lazare : des travaux en août, oui, mais pas au détriment des usagers et des travailleurs-usagers en particulier


Pour les travailleurs du week-end en août, la galère. Une information d’un militant d’Argenteuil.
 
« … Certains d’entre vous ont alerté sur diverses défaillances des services publics et des animations d’été sur notre ville.

         Une nouvelle fois, la ligne ferroviaire Asnières-Argenteuil sera fermée tout le week-end jusqu’à la fin Août (ça fait encore 2 week-ends).

         On sait que ces perturbations sont dues à la politique de sous-traitance de la SNCF qui entend ainsi offrir des conditions de « sécurité » aux boîtes de travaux publics privées intervenant en lieu et en place des cheminots.

         Mais quid des nombreux Argenteuillais qui travaillent à Paris dans des commerces et services ouverts le samedi et… de plus en plus le Dimanche ?

         Du côté  de Pépy (le chef de la SNCF) et de Huchon, c’est le total mépris pour les besoins des banlieusards… »

Commentaire Lutte Ouvrière : Merci pour ce message. Il est vrai que ces travaux sont nécessaires, et que les conditions de sécurité, pour les cheminots comme pour travailleurs des entreprises sous-traitantes sont une priorité. Mais la SNCF a sans doute les moyens pour que cela se fasse dans les conditions les moins contraignantes pour les usagers. Et pour commencer, les conditions palliatives de transports d’Asnières à Argenteuil doivent permettre des conditions correctes de transport. Et il doit y avoir la gratuité pour août pour les usagers habituels de la ligne, répercutée sur le prix de l’abonnement "navigo".

Argenteuil : finances municipales, dsp des marchés forains, photos



Libération, été 2014, pardon, hiver 1997 !

 
Un « commentateur » du blog "Argenteuil politique" évoque avec «à propos » l’article du journal Libération du  7 février 1997 sur la situation calamiteuse des finances de la Ville… d’Argenteuil.
         On pourrait en toute facilité changer les dates, remplacer février 1997 par avril 2008 ou juin 2014 que cela ne changerait rien sur l’essentiel sur le cœur d’un contenu qui, lui, ne vieillit pas. De la même façon on pourrait lire « rénovation de la piscine Youri Gagarine » (2014) à la place de « Figuier blanc » (2008) ou coût de « l’Hôtel de Ville » (1995), au niveau du dépassement du réalisé par rapport à la prévision, que le sens demeurerait le même.
         Il n'y a vraiment rien de nouveau sous le soleil, et pourquoi faudrait-il s’en étonner.

         Ce n’est pas d’aujourd’hui qu’une commune telle Argenteuil, populaire, importante, n’ayant pas de nombreuses grandes entreprises sur son territoire, à la différence de Gennevilliers par exemple, cumule un certain nombre d’obstacles et de difficultés financières afférentes très importantes.

         D'autant que les péréquations, qui permettent qu’une partie des revenus fiscaux des communes les plus riches aillent vers les plus pauvres, sont infimes.

         La solution est dans une organisation différente de la société, et en attendant, déjà dans la mobilisation pour des dotations d’Etat plus importantes et pour de meilleurs revenus de la population.

 
Ni au détriment des commerçants ni à celui des employés et des habitants

Le dernier conseil municipal de juillet a entériné la désignation de l’entreprise Mandon comme délégataire du service public des marchés forains de la commune d’Argenteuil. Cette décision met un terme, à compter du 1er septembre prochain, à l’activité du délégataire actuel, l’entreprise Lombard et Guérin, qui avait cette délégation depuis des décennies.

         Les commerçants d’Argenteuil demandent à voir ce qui va changer pour eux, ou pas. Pour cela, ils aimeraient bien rencontrer en particulier la nouvelle municipalité.

         Quant aux salariés actuels de Lombard et Guérin sur Argenteuil, ce n’’est pas parce que le délégataire change qu’ils doivent en subir des conséquences négatives.

         En tout cas, suivre cela, comme toute l’activité de cette délégation d’un service public à une entreprise privée qui en d’autres temps pourrait totalement rester dans les mains de la municipalité, doit être l’affaire des acteurs concernés, commerçants, employés, habitants.



Deux photos de la manifestation de soutien au peuple de Gaza
Argenteuil le 13.08.14


                                                                                            D. H
 



 

dimanche 17 août 2014

Agenda militant



Lundi 1er septembre

13 h 30 à la salle Pierre Dux, Argenteuil

Assemblée générale des personnels municipaux

 

Vendredi 12, Samedi 13, Dimanche 15 septembre

Présence de Lutte Ouvrière

Avec son stand à la fête de l’Humanité

 

Samedi 13 septembre

Présence de Lutte Ouvrière dans différents quartiers d’Argenteuil

 

Vendredi 19 septembre

Réunion du Cercle Léon Trotsky à Paris

20 heures 30 Salle de la Mutualité, Paris Vème

« La Première guerre mondiale »

 

Jeudi 25 septembre

Réunion publique de Lutte Ouvrière à Argenteuil

20 heures 15, salle Pierre Dux

« La situation politique et sociale et la politique des communistes »

 

Irak : le chaos actuel, un fléau du capitalisme et de l'impérialisme. Un article de notre hebdomadaire Lutte Ouvrière de cette semaine.


Irak : l'impérialisme a créé le chaos

Bombardements de l'aviation américaine, fourniture d'armes aux Kurdes, visite de Fabius aux chrétiens irakiens, reportages sur les massacres et la situation humanitaire : le déploiement militaire, diplomatique et médiatique vise à faire croire que l'impérialisme, et en premier lieu l'impérialisme américain, intervient en Irak pour y rétablir l'ordre.

Mais il est le principal responsable du chaos qui ravage ce pays depuis plus de dix ans. Même les milices de l'État islamique qui menacent aussi bien la capitale, Bagdad, que la zone kurde au nord, sont un des produits de la politique de « diviser pour régner » menée par les grandes puissances dans cette région riche en pétrole.

La création et les frontières de l'Irak ont été décidées par la France et la Grande-Bretagne uniquement en fonction de leurs intérêts, au lendemain de la Première Guerre mondiale, lors du dépeçage de l'Empire ottoman. Ces puissances coloniales comptaient, pour assurer leur prédominance, sur les oppositions latentes entre Arabes et Kurdes, chiites et sunnites, musulmans, juifs et chrétiens de multiples obédiences. Et l'histoire du pays est une succession de coups d'État, de complots, d'exécutions, d'expulsions et de massacres de masse, d'interventions américaines, françaises et anglaises, sur fond de dictature féroce.

Lors de la chute du chah d'Iran, en 1979, le président irakien Saddam Hussein se fit le bras armé de l'Occident dans la région. Équipé en particulier par la France, il entra en guerre contre la République islamique d'Iran, à la fois pour déstabiliser le régime de Khomeyni et pour élargir sa propre zone pétrolière sur le golfe Persique. De 1980 à 1988, les deux pays s'épuisèrent dans cette guerre, qui fit de chaque côté des centaines de milliers de morts et des centaines de millions de dollars de destructions.

Mais lorsqu'en 1990 Saddam Hussein voulut se payer directement de ses services en s'emparant du Koweit, une coalition menée par les États-Unis et à laquelle participa la France écrasa l'Irak. Ce fut la première guerre du Golfe. Saddam resta au pouvoir dix ans encore, réprimant les oppositions chiite et kurde et s'appuyant sur les religieux sunnites, cependant que l'embargo économique décidé par les grandes puissances occidentales ruinait l'économie et tuait un demi-million d'enfants.

En 2003, à la suite des attentats du 11 Septembre à New York et de la « lutte contre le terrorisme », le gouvernement américain de Bush fils déclenchait une seconde guerre contre l'Irak, pour mieux asseoir son contrôle sur la région. Saddam Hussein était renversé et la coalition occidentale occupait le pays.

Mais vaincre militairement est une chose, faire fonctionner un pays en est une autre. Les occupants avaient beau soutenir un gouvernement irakien fantoche et chercher l'appui de milices locales, de partis, de groupes religieux ou ethniques, la guerre n'en finissait pas, les révoltes se succédaient. Le départ officiel des troupes américaines en décembre 2011 signait un constat d'échec. Le pays était divisé de fait en régions autonomes contrôlées par des milices rivales en lutte incessante les unes contre les autres.

En 2011, des manifestations populaires eurent lieu contre la dictature de Bachar el-Assad en Syrie. Les groupes intégristes sunnites d'Irak qui s'y étaient réfugiés pour fuir l'occupation américaine se développèrent, soutenus et armés par l'Arabie saoudite et les pays du Golfe, mais aussi par la France, qui appelait alors au renversement d'Assad. Ces milices sont ensuite revenues en Irak, se sont installées dans l'ouest du pays, et aujourd'hui marchent sur Bagdad, terrorisant au passage les populations chiites et chrétiennes.

L'intervention américaine en cours réussira-t-elle à empêcher la victoire des milices de l'État islamique ? Même si c'est le cas, le chaos qui a des racines bien plus profondes, liées à la présence et à la politique de l'impérialisme, se maintiendra, se traduisant pour la population par des massacres, la misère, la faim, l'exil.

Gaza : une manifestation à Tel-Aviv d'Israéliens opposés à la politique de leur gouvernement. Une dépêche AFP via le site du Monde. Pour information.

Des milliers d'Israéliens ont appelé samedi leur gouvernement à reprendre les discussions avec l'Autorité palestinienne de Mahmoud Abbas et dénoncé « une guerre qui pouvait être évitée ».

« Des milliers d'Israéliens ont appelé samedi leur gouvernement à reprendre les discussions avec l'Autorité palestinienne de Mahmoud Abbas et dénoncé « une guerre qui pouvait être évitée ». 
Des milliers d'Israéliens ont manifesté dans la soirée du samedi 16 août à Tel-Aviv pour appeler leur gouvernement à reprendre les négociations de paix avec l'Autorité palestinienne de Mahmoud Abbas. Cette manifestation est la plus importante du « camp de la paix » depuis le lancement de l'opération israélienne à Gaza le 8 juillet, faisant près de 2 000 morts palestiniens et 70 du côté israélien. Une trêve est actuellement observée par Israël et le Hamas palestinien, qui contrôle Gaza, en attendant l'issue de négociations au Caire.
De très importantes forces de police étaient déployées autour de la place Yitzhak Rabin (du nom de l'ex-premier ministre assassiné), dans le centre de Tel-Aviv, où s'est déroulé le rassemblement afin d'éviter des heurts avec des contre-manifestants d'extrême droite. La manifestation a été organisée par le Meretz, un parti d'opposition de gauche, la Paix Maintenant, une ONG hostile à la colonisation israélienne dans les territoires palestiniens, et Hadash, le parti communiste. »