Pour s’attaquer aux conséquences du capitalisme qui ronge la
société, il faut s’attaquer à celui-ci !
A partir d’une polémique entre
la droite et le PS par médias locales ou blogs interposés, on apprend que le
prix du repas de cantine servi dans les écoles et les centres de loisirs par la
Ville va augmenter.
Selon le PS, via le Parisien-95, "pour une femme seule
gagnant 900€ par mois, et ayant un enfant " cette augmentation se montera
a 595 € pour l'année".
Philippe Métézeau, un des adjoints-au maire, conteste ces
chiffres et oppose les siens : « Pour cette personne, si son enfant
fréquente la cantine tous les jours possibles et toute l'année, l'augmentation
sera de 109 € pour l'année. Même si on ajoute qu'il fréquente le centre de
loisir tous les jours possibles, matin et soir, mercredi compris, pendant les
vacances scolaires, l'augmentation serait de 174€ C'est bien sur une augmentation importante
que nous ne nions pas, mais la réalité est loin des calculs de l'opposition… ».
Si nous partons de ces chiffres, et nous aimerions connaître
ce qu’il en coûtera à des familles aux revenus plus importants mais qui ne
roulent pas sur l’or pour autant, de telles augmentations grignotent le revenu
des plus pauvres. Car elles ne sont pas les seules. Les unes et les autres, impôts, prix de l'énergie, tarifs postaux, produits alimentaires,...,
grignotent, année après année, le pouvoir d’achat des familles.
Alors oui, au-delà de la question des priorités dans les
dépenses municipales, il y a celle qu’il faut exiger de l’Etat qu’ils abondent
les finances des communes au lieu d’abonder les fonds des grandes entreprises
capitalistes. Il faut dénoncer la domination des banques qui sucent
le sang des finances communales.
Mais il faut appeler aussi à la hausse des salaires, à la
mise en place d’une échelle mobile des salaires des travailleurs du privé comme
du public, contrôlée par ces travailleurs eux-mêmes !
Mais sur ces terrains, que ce soit du côté de la droite
locale ou du PS, c’est le silence le plus total.
Pour s’attaquer aux conséquences du capitalisme, il faut s’attaquer
en premier lieu à celui-ci.
Bien évidemment, cette politique communiste est aux
antipodes de leur action.
En attendant, il n’y a aucune raison que les familles
argenteuillaises acceptent à la rentrée ces hausses.