lundi 28 juillet 2014

Etats-Unis comme ailleurs : la barbarie de la peine de mort


 


Un condamné à mort dans l’État d’Arizona aux États-Unis a mis deux heures à succomber à l’injection du produit létal censé le tuer rapidement. Ce n’est pas la première fois qu’une exécution laisse un condamné à mort agoniser. En cause : les produits létaux utilisés.

Le gouverneur d’Arizona a osé affirmer qu’il était « mort d’une manière ne contrevenant pas à la loi américaine, sous les yeux de témoins et d’un personnel médical qui assurent qu’il n’a pas souffert ».

Aux États-Unis, présenté comme un modèle de civilisation, la barbarie est toujours présente. Y compris dans la loi.

 

samedi 26 juillet 2014

Argenteuil. Quand les effectifs sont là, les locaux doivent suivre.



Des moyens pour l’Ecole, et des locaux quand c’est nécessaire.

Les effectifs scolaires sont en continuelle évolution. Ils le sont d’autant une année sur l’autre que de nouvelles constructions vont être achevées.

Elles ne devraient surprendre personne et permettre d’anticiper pour adapter les locaux aux effectifs supplémentaires logiquement attendus.

Parmi les reproches financiers faits à la municipalité précédente à Argenteuil, il y a un aspect qui concerne la rénovation ou la construction d’équipements scolaires. Ces reproches-là sont sans fondement lorsque l’on sait que ces dépenses représentent une part importante des dépenses communales dont l’Etat s’est défaussé depuis belle lurette sur les communes.

En tout cas, il y a toujours une inadéquation dans certains quartiers entre le nombre d’enfants à scolariser dans les classes de maternelle et de primaire. C’est le cas entre autres dans le quartier Jolival, et c’est inacceptable pour les enfants et leurs parents.

Oui, gouverner… une commune, c’est toujours prévoir et c’est bien plus utile que toutes les batailles de chiffonniers.

Gaza : Manifestation de ce samedi : un communiqué de Lutte Ouvrière : "Non à l'interdiction arbitraire de la manifestation à Paris"


NON ÀL’INTERDICTION ARBITRAIRE DE LA MANIFESTATION A PARIS

En interdisant la manifestation appelée ce samedi à Paris pour dénoncer les massacres perpétrés par les dirigeants israéliens à Gaza, le gouvernement a tenu à montrer une nouvelle fois sa connivence avec les massacreurs.

Le prétexte invoqué pour justifier cette décision est d’autant plus ridicule que cette nouvelle interdiction suit de quelques heures la manifestation de mercredi, autorisée celle-là, massive et qui s’était déroulée sans incident. Preuve que le gouvernement n’a pas pour priorité de maintenir l’ordre et le calme, mais au contraire d’attiser les tensions, quitte ensuite à théâtraliser les éventuels dérapages.

L’arbitraire d’une telle décision est révoltant, mais significatif d’un gouvernement qui se dit socialiste mais qui n’est ni du côté des peuples qu’on assassine, ni, en France, dans le camp des travailleurs.

Face au massacre des palestiniens qui ne connait pas de cesse à Gaza, la protestation populaire ne doit pas non plus connaître de répit.

Israël : des voix contre la guerre


Rassemblements en Israël contre la guerre :     d'autres voix tentent de se faire entendre

Bien que peu nombreux, des Israéliens s'opposent à l'hystérie guerrière et raciste propagée par le gouvernement Netanyahou.
       Samedi 12 juillet, des centaines de manifestants juifs et arabes se sont rassemblés à Haïfa. Ensemble, ils ont dénoncé la violence et les crimes de l'occupation israélienne. Ce même 12 juillet, quelque 400 personnes, Juifs et Arabes d'Israël, se sont réunies dans la ville arabe de Tira avec pour principal slogan : « Les Juifs et les Arabes refusent d'être ennemis ».
      Dans les jours suivants, le mercredi 17 juillet, ils étaient plusieurs centaines à défiler à Jérusalem. À Tel-Aviv aussi, il y a eu plusieurs manifestations avec des centaines de participants à chaque fois. On y entendait les mêmes cris : « Arrête le massacre à Gaza », « L'occupation doit cesser », « Netanyahou-Hamas, c'est la même guerre ».
      Une organisation israélienne d'anciens soldats, Briser le silence, a également organisé un meeting dans un théâtre de Tel-Aviv. À la tribune se sont succédé des militaires israéliens, femmes et hommes, qui ont dénoncé les agissements de Tsahal, l'armée israélienne. Une ancienne militaire a raconté avoir pratiqué la torture à la cigarette, le supplice de la baignoire. Elle a aussi évoqué le quotidien des humiliations à l'entrée des check-points, où elle pouvait s'amuser à subtiliser un laisser-passer, interdisant ainsi le passage en Israël à un Palestinien pour qui c'était vital. Yehuda Shaul, codirecteur de l'organisation Briser le silence, témoigne : « Il y a vingt ans, il y avait quelques cas de violation [des droits humains]. Aujourd'hui, c'est devenu une politique. On s'adapte à tout cela. La première fois, on est en état de choc, la deuxième un peu moins et, au bout d'une semaine, on le fait déjà naturellement. »
      À chaque rassemblement cette minorité de pacifistes, de militants de gauche et d'extrême gauche, du Parti communiste (Hadash et Maki ), de Gush Shalom, etc., se retrouve en butte aux attaques violentes d'une extrême droite sioniste de plus en plus nombreuse et de plus en plus virulente, une extrême droite qui vocifère ses injures racistes et ses appels au meurtre contre les Arabes et qui parfois passe à l'acte, une extrême droite qui est de fait au pouvoir et qui gangrène toute la société israélienne.
      Netanyahou voudrait que le peuple israélien ne s'exprime que d'une voix, celle de la haine des Arabes et de la guerre permanente. Cette minorité qui manifeste courageusement en Israël aura montré qu'une autre voix existe.
                                                             Christian CHAVAUX
 

Abattre le capitalisme



Les 85 personnes les plus riches de la planète possèdent autant que les 3,5 milliards les plus pauvres constate le rapport 2014 du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) .

1,2 milliard de personnes vivent avec l’équivalent de 1,25 dollar ou moins par jour. 1,5 milliard de personnes réparties dans 91 pays dits « en voie de développement » survivent « en situation de pauvreté marquée par des carences cumulées en matière de santé, d’éducation et de niveau de vie ».

Le PNUD reconnaît qu’« assurer une protection sociale de base aux pauvres du monde entier coûterait moins de 2 % du PIB mondial. » Ce bilan établi par un organisme qui n’a rien de contestataire vaut tous les réquisitoires contre le capitalisme.