mardi 25 mars 2014

RATP : extraits du bulletin du dépôt de Nanterre

Faut que ça change
Dans une interview parue dans la presse, Mongin se félicite que la RATP est « l’entreprise de transport la plus profitable de toute l’Europe ».
En sept ans, le bénéfice est passé de 42 à 304 millions d’euros.
Nous, en sept ans on n’en a pas vu la couleur : salaires bloqués, baisse des effectifs, dégradations de nos conditions de travail.
Ceci explique d’ailleurs cela.
Et justement, c’est cela qui doit changer : nos salaires et nos conditions de travail doivent passer avant leurs profits.

RATP…ingre
Avec les pics de pollution, les transports étaient gratuits plusieurs jours… enfin pas pour tout le monde. Ainsi les possesseurs d’un pass Navigo, tous les travailleurs obligés de prendre les transports en commun tous Pas de chasse aux fraudeurs, pas de monnaie à rendre, pas de faux billets à vérifier. Alors, la gratuité une bonne idée.les jours, qui ont demandé le remboursement correspondant au nombre de jours ont été éconduits.
La direction a jugé qu’elle avait déjà beaucoup perdu, 2,5 millions d’euros par jour. Comme disait Coluche, les enfoirés !

 C’était trop bien
Pendant quatre jours les transports étaient gratuits à la RATP. On y a pris goût car on était tous plus
détendus, les voyageurs comme les machinistes.

Pollution sonore
Pendant le pic de pollution, on nous a demandé de bloquer les valideurs.
Du coup, ça sonnait rouge à chaque passage de Navigo, avec des voyageurs qui ne comprenaient pas et qui réessayaient de valider.
On en a eu plein les oreilles durant quatre jours.



lundi 24 mars 2014

Editorial des bulletins Lutte Ouvrière d'entreprise du 24 mars 2014



Les leçons des élections municipales

Le fait marquant de ces municipales est une abstention record pour ce type d’élection. Elle affecte particulièrement l’électorat populaire qui avait l’habitude de voter à gauche.
      C’est donc clairement un désaveu du gouvernement Hollande-Ayrault et de sa politique ouvertement pro-patronale et anti-ouvrière. Il frappe principalement le PS, rendu responsable de la politique menée. Même ses alliés écologistes s’en tirent mieux que lui.
     L’autre fait marquant est la progression significative du FN. Pour une part, cette progression vient de l’électorat traditionnel de la droite. Un électorat réactionnaire et anti-ouvrier qui, au fur et à mesure que le FN acquiert droit de cité dans les médias, que son langage de haine à l’égard des immigrés et des Roms est repris par les ténors de la droite parlementaire, voire par des ministres socialistes, n’hésite plus à voter pour l’extrême droite.
     Une partie de ces votes vient cependant d’une fraction de l’électorat ouvrier qui, frappée par la crise et les licenciements, par déception à l’égard de la gauche, ses reniements et ses trahisons, a cru marquer son désaveu du gouvernement socialiste en votant pour des listes du FN. C’est un vote contre son propre camp car le FN défend tout autant les intérêts du grand patronat et des riches que le duo PS-UMP, en étant, en plus, porteur d’une politique plus ouvertement réactionnaire.
     Ce n’est certainement pas une mobilisation de la gauche électorale et encore moins des désistements dits républicains entre les grands partis déconsidérés qui pourront s’opposer à la montée électorale du FN, mais une reprise de confiance des travailleurs en eux-mêmes et en leur capacité à résister aux attaques du grand patronat.
     Pour ce qui concerne les résultats de Lutte Ouvrière : nous avons présenté 204 listes dans 182 villes différentes, partout sous le sigle « Lutte Ouvrière faire entendre le camp des travailleurs ». Cette présence est à comparer à celle de 2008 : nous étions sur 188 listes dans 168 villes différentes, dont 118 listes Lutte Ouvrière.
     Un nombre plus important d’électeurs des classes populaires ont pu, en votant pour nos listes, exprimer leur approbation du programme de lutte que Lutte Ouvrière a avancé pendant sa campagne.
     Avec des variations d’une ville à l’autre, les votes en faveur des listes Lutte Ouvrière se maintiennent par rapport aux élections municipales de 2008 et sont supérieurs aux élections présidentielle et législatives de 2012.
     Ces votes confirment la permanence dans ce pays d’un courant conscient que le choix entre les différents partis qui, au-delà de leur rivalité, défendent tous l’ordre capitaliste, est un faux choix. Même les partis comme le PC ou le PG qui, après avoir fait élire Hollande et cautionné ses promesses mensongères, cherchent aujourd’hui à s’en démarquer, ne méritent pas la confiance des travailleurs.
     Les négociations, les manœuvres, les combinaisons en vue du deuxième tour battent leur plein. Pour les uns, il s’agit de sauver leur position de maire, pour les autres, de la conquérir. Lutte Ouvrière ne participera à aucune de ces négociations. Tout en rejetant la droite et l’extrême droite, elle ne veut pas cautionner, même indirectement, l’équipe Hollande-Ayrault qui se prétend socialiste mais qui gouverne en fonction des seuls intérêts du grand patronat et des banquiers.
     Au deuxième tour, nos électeurs ne pourront plus affirmer les exigences qu’ils ont approuvées au premier tour en votant pour les listes Lutte Ouvrière. Il leur appartient de voter selon leur conscience, de voter blanc… ou de ne pas voter du tout.
      Ce qui comptera pour l’avenir, c’est que celles et ceux qui, en votant Lutte Ouvrière, ont approuvé les mesures nécessaires pour défendre les conditions d’existence des travailleurs, continuent à les défendre et à les populariser afin que les travailleurs en fassent leurs objectifs de combat lors de leurs affrontements, inévitables, avec le grand patronat et le gouvernement.
     Les travailleurs ne peuvent attendre aucun changement pour leur vie d’un changement électoral. Il n’y a de salut pour les exploités que dans leur propre lutte collective, consciente, contre leurs exploiteurs et contre les gouvernements à leur service. Ils ont la force de défendre leurs conditions d’existence en faisant reculer le grand patronat car l’économie ne peut pas se passer de travailleurs alors qu’elle peut se passer d’actionnaires, de banquiers et de spéculateurs ! À la condition d’être conscients de cette force et de s’en servir.

Indemnisation chômage : un communiqué de Lutte Ouvrière du 23.03.14.

Les patrons licencieurs vont faire payer leurs victimes

Derrière des effets d’annonces trompeurs visant à faire passer des reculs pour des avancées, le patronat vient d’obtenir de quelques syndicats leur approbation pour mettre en place de nouvelles règles d’indemnisations des chômeurs qui vont aggraver la situation déjà précaire de centaines de milliers de chômeurs.
      Même un licencié qui n’a, par exemple, qu’une malheureuse prime de licenciement de 9000 euros se verra privé d’indemnisation pendant 100 jours, au lieu de 75 aujourd’hui. Et cela peut aller jusqu’à 180 jours sans indemnisation en fonction du montant de la prime.
Car il s’agit de centaines de milliers de salariés mis à la rue chaque année par leur patron et privés par cette décision arbitraire de leur emploi et leur salaire.
       À cela s’ajoute la restriction des droits au chômage des intérimaires, des cotisations nouvelles pour les plus de 65 ans et d’autres attaques qui toucheront les uns et les autres. Au total le patronat va récupérer entre 400 et 800 millions d’euros sur le dos des chômeurs, sans pour son compte débourser un centime pour le chômage dont il est pourtant le seul responsable.
       Même si les licenciements économiques ont été retirés provisoirement de ce dispositif, il n’en reste pas moins injuste et scandaleux.
        Lutte Ouvrière proteste contre cette nouvelle attaque en règle contre le monde du travail et contre ceux dont la situation est la plus précaire et la plus dramatique. Pour renflouer les comptes de l’Unedic il faut commencer par interdire tous les licenciements en garantissant les salaires de tous.

                                                       Lutte Ouvrière le 23.03.14.


Résultats Argenteuil

Inscrits : 52 858
Votants :28 202
Exprimés : 26 792
Divers gauche Z Sotbar : 689    2,57%
Lutte Ouvrière   D Mariette: 837                3,12%
PS : 11121   P. Doucet          41,77 %
Centre Droit S Bellouti 455   1,70 %
UMP : 11 846  G Mothron            44,21%
Front de G. 1760   C. Sellier    6,62%

1er tour des élections municipales : un communiqué de Lutte Ouvrière

ELECTIONS MUNICIPALES DU 23 MARS 2014

COMMUNIQUE DE LUTTE OUVRIERE

Le fait marquant de ces municipales est une abstention record pour ce type d'élection. Elle affecte particulièrement l'électorat populaire qui avait l'habitude de voter à gauche.
C'est donc clairement un désaveu du gouvernement socialiste et de sa politique ouvertement pro-patronale et anti-ouvrière.
Les premiers résultats semblent également indiquer une progression significative du Front national. Pour une part, cette progression vient sans doute de l'électorat traditionnel de la droite gouvernementale, dégoûté par les scandales répétés et la guerre des chefs.
Une partie de ces votes vient cependant d'une fraction de l'électorat populaire qui, frappé par la crise et les licenciements, par déception, a cru marquer son désaveu du gouvernement socialiste en votant pour des listes du Front national, c'est-à-dire contre son propre camp.
Ce n'est certainement pas une mobilisation de la gauche électorale et encore moins des désistements dits républicains entre grands partis déconsidérés qui pourront s'opposer à la montée électoral du Front national, mais une reprise de confiance des travailleurs en eux-mêmes et en leur capacité à résister aux attaques du grand patronat.
Pour ce qui concerne les résultats de Lutte Ouvrière : nous avons présenté 204 listes dans 182 villes différentes, partout sous le sigle "Lutte Ouvrière faire entendre le camp des travailleurs". Cette présence est à comparer à celle de 2008 : nous étions sur 188 listes dans 168 villes différentes, dont 118 listes LO.
Un nombre plus important d'électeurs des classes populaires ont pu, en votant pour nos listes, exprimer leur approbation du programme de lutte que LO a avancé pendant sa campagne.

En ce début de soirée, les votes en faveur de  nos listes se maintiennent par rapport aux élections municipales de 2008 et sont en progression par rapport aux élections présidentielle et législatives de 2012.
Ces votes ont confirmé l'existence dans ce pays d'un courant, certes minoritaire, qui refuse le choix entre les différents partis qui, au-delà de leur rivalité, défendent tous l'ordre capitaliste et qui, par là même, sont dans le camp de la grande bourgeoisie.

Les négociations, les manœuvres, les combinaisons, en vue du deuxième tour commencent dès aujourd'hui. LO ne participera à aucune de ces négociations. Tout en rejetant la droite et l'extrême droite, elle ne veut pas cautionner, même indirectement, l'équipe Hollande-Ayrault qui se prétend socialiste mais qui gouverne en fonction des seuls intérêts du grand patronat et des banquiers.
Au deuxième tour, nos électeurs ne pourront plus exprimer les exigences qu'ils ont exprimées au premier tour en votant pour les listes LO. Il leur appartient de voter selon leur conscience, de voter blanc… ou de ne pas voter du tout.
Ce qui comptera pour l'avenir, c'est que celles et ceux qui, en votant Lutte Ouvrière, ont approuvé les mesures nécessaires pour défendre les conditions d'existence des travailleurs continuent à les défendre et à les populariser afin que les travailleurs en fassent leurs objectifs de combat lors de leurs affrontements, inévitables, avec le grand patronat et le gouvernement.
Lutte Ouvrière, 23 mars 2014

samedi 22 mars 2014

Contre les chomeurs, le Médef en action

Le Médef a réussi à trouver quelques comparses syndicaux pour grignoter un peu plus la situation des cadres au chomage, en allongeant le délai pour qu’ils bénéficient d’indemnités chomage dans le cas où ils ont touché des indemnités dites supra-légales. Il reste au gouvernement d’entériner l’accord, ce qu’il ne manquera pas de faire. Ci-dessous, un article de notre hebdo de cette semaine sur le sujet.

Indemnités supra-légales des licenciés : une nouvelle cible du patronat 

Jeudi 20 mars s'est tenue une nouvelle séance de négociations entre le Medef et les syndicats au sujet de la réforme de l'indemnisation des chômeurs. Depuis l'ouverture des discussions, le patronat a affiché clairement la couleur. Il veut réduire les allocations des travailleurs licenciés en durcissant les conditions pour les obtenir, avec à la clé l'allongement de la durée de cotisation requise pour y avoir droit et la diminution de la période d'indemnisation.
       Pour essayer de mieux faire passer ses mauvais coups, le Medef a trouvé un nouvel angle d'attaque. Officiellement, il s'agirait de s'en prendre aux cadres, car ils partiraient, selon les patrons, avec un « matelas » ou un « pactole ». En cas de prime supra-légale, les représentants du patronat proposent de supprimer le plafonnement du délai de carence avant de toucher les allocations chômage.
       À l'heure actuelle, les salariés licenciés peuvent déjà attendre jusqu'à deux mois et demi avant de toucher une allocation chômage. Mais, pour le patronat, ce n'est pas encore assez, et il serait question de laisser les licenciés attendre encore plus. L'exemple cité par le Medef propose plus de six mois sans indemnités chômage, pour un cadre ayant reçu une prime de 20 000 euros.
       Le but du patronat est clair : faire des économies sur le dos des chômeurs. Les experts du Medef parlent de récupérer ainsi plusieurs centaines de millions par an, toujours soi-disant pour « soulager » les comptes de l'Unedic. Quelle hypocrisie, alors que le Medef multiplie les licenciements, y compris par rupture conventionnelle, pour éviter d'avoir à payer pour des plans sociaux. Non content de se débarrasser des salariés à moindres frais, le patronat voudrait maintenant leur reprendre les quelques milliers d'euros concédés, en repoussant dans le temps leurs droits aux allocations chômage.
      Dans la réalité, les trois quarts des salariés n'obtiennent qu'une indemnité supra-légale inférieure à 5 000 euros, et souvent après s'être battus pour l'obtenir. Elle couvre souvent à peine plus que le délai de carence déjà existant, et n'est rien en comparaison des dégâts causés par la perte d'un emploi.
      Si les comptes affichés par l'Unedic sont aujourd'hui dans le rouge, le patronat en a l'entière responsabilité, lui qui multiplie les contrats précaires et licencie en masse. Il faudrait l'obliger à payer, en commençant par l'empêcher de licencier.
                                                                       Gilles BOTI





Ecoutes : les grandes oreilles sales

Il n’y a pas qu’aux États-Unis, avec les grandes oreilles de la NSA, que le gouvernement s’arroge le droit d’écouter tout le monde et n’importe qui et d’intercepter toutes sortes de communications téléphoniques ou internet. En France la DGSE fait de même, avec la complicité des dirigeants d’Orange et probablement des autres opérateurs téléphoniques.

     Il ne s’agit pas d’écoutes judiciaires de suspects sur lesquels des juges ont des soupçons, comme celles de Sarkozy, mais de la surveillance de la population par l’État, pratiquée secrètement en routine. On est bien loin des discours sur le prétendu « État de droit ».

vendredi 21 mars 2014

Votez et faites voter Lutte Ouvrière Faire entendre le camp des travailleurs, liste conduite par Dominique MARIETTE et Sonia ALLANI

-Elections municipales d’Argenteuil des 23 et 30 mars 2014-

VOTEZ ET FAITES VOTER
POUR LA LISTE
 « LUTTE OUVRIERE Faire entendre le camp des travailleurs »
Conduite par Dominique MARIETTE et Sonia ALLANI
pour

Sanctionner un gouvernement patronal
Affirmer une opposition ouvrière
Approuver les objectifs nécessaires à nos futures luttes d’ampleur
Elire des conseilleurs municipaux véritablement communistes

A Argenteuil comme ailleurs, la situation des classes populaires se dégrade, rongée par la chômage, la chute du pouvoir d’achat des salaires, des pensions et des allocations, la détérioration des services publics. La bourgeoisie défend becs et ongles ses profits sur le dos des producteurs, actifs et retraités, jeunes et vieux. Le dernier coup contre le monde du travail date de quelques jours : l’annulation de la hausse des pensions complémentaires des retraités du privé.
 Pour cette offensive, la bourgeoisie dispose de serviteurs politiques zélés. Elle a pu compter sur Sarkozy. Elle peut compter aujourd’hui sur Hollande pour augmenter ses profits sur le dos du monde du travail.
Les difficultés du monde du travail, partout les mêmes, ne se régleront pas au niveau de la commune. Mais à l’occasion des élections municipales, ce sont ces questions qui engagent la vie de l’énorme majorité de la population qu’il faut poser.
         Il faut profiter de ces élections pour sanctionner le gouvernement, ses représentants et les partis qui depuis des lustres contribuent au recul du monde du travail. Il ne faut pas que ni le PS ni l’UMP puissent se prévaloir de bons résultats lors des prochaines élections. Il faut sanctionner Hollande, le PS et ses alliés, du point de vue des intérêts du camp des travailleurs, en votant pour une opposition ouvrière, pour Lutte Ouvrière.
         Il faut profiter de ces élections pour défendre les objectifs qu’il sera nécessaire de mettre en avant lors des futures luttes du monde du travail : la hausse générale et substantielle des salaires, des pensions et des allocations ; l’échelle mobile de ces salaires, pensions, et allocations, pour leur augmentation mensuelle à la mesure de la hausse des prix. L’interdiction des licenciements. Le contrôle des comptes des entreprises qui permettra de connaître la vérité sur les manœuvres et les véritables profits des entreprises. Si ces objectifs ne sont réalisables que par la mobilisation de tous les travailleurs du pays, ils sont les seuls susceptibles de permettre une solution aux problèmes sans cesse plus importants des milieux populaires et de la société toute entière.
         Il faut envoyer au conseil municipal des militants véritablement communistes qui fassent entendre le camp des travailleurs comme nos deux élus l’ont fait pendant six ans.
         Autant de raisons de voter et de faire voter à Argenteuil, pour la liste « LUTTE OUVRIERE faire entendre le camp des travailleurs » conduite par Dominique MARIETTE et Sonia ALLANI.