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vendredi 9 juillet 2021

Fonction publique : le baratin n’augmente pas les salaires

 

Il faut une augmentation substantielle des salaires pour tous !

Amélie de Montchalin, la ministre de la Fonction publique, a annoncé une enveloppe de 250 millions d’euros pour augmenter les quelque 1,2 millions d’agents aux salaires les plus bas. Mais elle se refuse à une augmentation générale des salaires dans le secteur public, alors qu'ils sont pratiquement gelés depuis dix ans.

Quant au coup de pouce promis aux plus mal payés - dont le salaire de base est parfois inférieur au SMIC - il devrait plafonner entre 40 et 100 euros maximum par mois. Ce sera en réalité encore moins, puisque les sommes annoncées intègrent les 15 euros mensuels de prise en charge de la complémentaire santé, que le ministère doit désormais verser.

Constatant les inégalités de rémunérations entre les femmes et les hommes de la Fonction publique, la ministre ne promet pas d’y mettre fin en augmentant les femmes, mais...  de les observer avec un « baromètre des inégalités » !

Ça ou rien…

mercredi 29 juillet 2020

Fonction publique : la chute du pouvoir d’achat continue


Toujours ceinture

 


La ministre de la Fonction Publique a annoncé qu’il n’y aurait, une fois de plus, aucune augmentation des salaires des fonctionnaires. Cela fait trois ans que leurs salaires sont bloqués, et donc que leur pouvoir d’achat baisse, comme celui de tous les travailleurs.
Soignants, personnels d’entretien, agents territoriaux, et bien d’autres qui ont maintenu l’activité pendant le confinement, ont démontré que ces salariés étaient indispensables pour faire tourner la société, contrairement aux gros actionnaires qui la parasitent. Alors, comme pour tous les salariés, ce n’est pas à eux de payer la crise.

dimanche 16 février 2020

Fonction publique : une rupture conventionnelle porte ouverte à toutes les pressions


Un plan social déguisé ?



Un arrêté du Journal Officiel vient de signifier la mise en place de la rupture conventionnelle dans la Fonction Publique, comme cela existe pour le privé.
Elle est présentée comme un progrès par le gouvernement au prétexte qu’elle permettrait aux salariés du public de partir avec un tout petit pécule et leur permettraient de toucher des indemnités chômage.
Mais c’est bien plus encore un moyen pour l’État de se débarrasser, à peu de frais, de nombreux salariés. Et c’est la porte ouverte aux pressions pour pousser vers la sortie des fonctionnaires dont l’État voudrait se débarrasser, à la fois ceux qui, usés par le travail, ne sont plus assez productifs et ceux qui contestent trop.

jeudi 9 mai 2019

Fonction publique : les raisons de la colère. Un article de notre hebdomadaire 2649 à paraître


Fonction publique : les raisons de la colère

08 Mai 2019

Les neuf principaux syndicats de la fonction publique appelaient les salariés de ce secteur à faire grève et à manifester le jeudi 9 mai contre le projet de réforme du gouvernement. Et il y a toutes les raisons de vouloir se battre contre cette nouvelle attaque qui vise les travailleurs de ce secteur.
Comme à son habitude, le gouvernement a sorti son attirail démagogique pour justifier une mesure antiouvrière. Le secrétaire d’État auprès du ministre de l’action et des comptes publics, Olivier Dussopt, a expliqué qu’il s’agissait de répondre aux attentes des citoyens en modernisant le recrutement et la rémunération des fonctionnaires pour rendre la fonction publique « plus attractive et plus réactive ».
Dans la langue de ces gens-là, moderniser veut dire supprimer 120 000 postes et permettre d’imposer la mobilité aux agents. Rendre « plus réactive » se traduit par augmenter le nombre de contractuels et la précarité avec le recours à un nouveau type de contrat : le « contrat de projet », un CDD de un à six ans. Enfin rendre « plus attractive » signifie introduire encore plus de salaire au mérite pour surtout continuer à geler les salaires de tous les fonctionnaires.
Cette réforme vise en fait à supprimer des emplois et aggraver les conditions de travail des salariés du secteur.
Les enseignants qui se battent contre les suppressions de postes et la loi Blanquer seront nombreux dans la rue car ils n’acceptent pas cette nouvelle régression qui s’accompagne d’une volonté de mise au pas, avec le projet de pouvoir les sanctionner en cas de critique de l’institution.
Les travailleurs des Urgences des hôpitaux expriment aussi leur colère contre des conditions de travail insupportables et un manque d’effectifs qui rend chaque journée de travail périlleuse. Ils sont en grève dans plusieurs hôpitaux à l’échelle du pays.
En plus de faire payer aux classes populaires, par ces économies, les cadeaux faits en permanence aux capitalistes, le gouvernement, en s’attaquant au secteur public, aide l’ensemble du patronat à aggraver encore l’exploitation de tous les travailleurs du privé.
Seule la mobilisation de l’ensemble du monde du travail rendra possible de faire reculer gouvernement et patronat.

                                                       Marion AJAR (Lutte ouvrière n°2649)euil, une assemblée des grévistes de l’Éducation a lieu aujourd’hui à 10 heures à l’espace Nelson Mandéla
A Argenteuil, une assemblée des grévistes de l’Éducation a lieu aujourd’hui à 10 heures à
A Argenteuil, une assemblée des grévistes de l’Éducation a lieu aujourd’hui à 10 heures à l’espace Nelson Mandela
 
 
 
 

lundi 6 mai 2019

9 mai : travailleurs de la fonction publique, en grève, en manifestation. Un article de notre hebdomadaire Lutte ouvrière


Travailleurs de la fonction publique : en grève le 9 mai !

Les neuf centrales syndicales de la fonction publique (d’État, territoriale et hospitalière) appellent les salariés à la grève le jeudi 9 mai.

 


Comme l’ensemble des travailleurs, ceux de l’État ont vu leur pouvoir d’achat lourdement amputé par le blocage des salaires. En l’occurrence, le point d’indice, qui sert de base à leur rémunération, est bloqué depuis 2010, à l’exception de deux maigres hausses de 0,6 % chacune, en juillet 2016 et février 2017, sans rapport avec la hausse réelle des prix. En dix ans, ce sont des centaines d’euros qui manquent dans le porte-monnaie. Même la rustine qu’a annoncée Macron en décembre, avec la prime défiscalisée versée au volontariat par certains patrons, leur a été refusée. Seuls les policiers ont été récompensés par l’annonce d’une augmentation de 120 euros mensuelle.
Comme l’ensemble des travailleurs, les travailleurs de l’État subissent aussi la précarisation : 18 % d’entre eux ne sont pas embauchés sous le statut de fonctionnaire et sont contractuels, bien souvent soumis à la férule d’un directeur de service ou d’établissement lui-même incité à réaliser de plus en plus d’économies.
Le projet de loi de réforme de la fonction publique doit être discuté à l’Assemblée nationale à partir du 13 mai. La précarisation des salariés y figure en bonne place, notamment avec l’introduction de contrats de mission allant de quelques semaines à six ans. Les salaires sont dans le collimateur, une composante dite « au mérite » permettant de les bloquer, si ce n’est pire. La mobilité forcée serait introduite, liée à l’externalisation de certaines missions cédées au privé. Comme dans le privé, la réforme rendrait possibles les ruptures dites conventionnelles, des licenciements à peine déguisés. Enfin, quoi qu’en dise Macron, les réductions d’effectifs menacent les services publics nécessaires à la population, que ce soit dans l’éducation, en particulier l’enseignement secondaire, les transports, les administrations et nombre d’établissements publics. Les intérêts de la grande majorité de la population sont sacrifiés pour financer les cadeaux au grand patronat et aux classes les plus riches.
Cette politique de l’État s’inscrit dans une offensive générale contre l’ensemble des travailleurs. Face à elle, il est indispensble de défendre la perspective d’un combat réunissant tous ensemble les travailleurs du public et du privé.

                                                       Viviane LAFONT (Lutte ouvrière n°2648)

Une « heure d’information syndicale » est prévue mardi 7 à l’initiative de la CGT des territoriaux d’Argenteuil
 
Des assemblées générales sont aussi prévues chez les enseignants

vendredi 29 mars 2019

Fonctionnaires, nouvelles attaques


Nouvelle attaque anti-fonctionnaires



À la veille de la présentation du projet de loi de réforme de la fonction publique, un rapport de l'Inspection générale des finances, « révèle », selon des commentateurs zélés et orientés, que 310 000 fonctionnaires travailleraient en-dessous des 35 heures hebdomadaires. Il recense pêle-mêle tous les jours accordés à telle ou telle catégorie de fonctionnaires par un ministre ou un maire, et conclut que supprimer ces congés économiserait 30 000 postes.
Ce rapport tombe à pic pour le gouvernement, et ça n'est pas un hasard, puisqu'il affiche son intention de supprimer 120 000 emplois publics. C'est encore de la salive utilisée uniquement pour justifier la suppression des emplois et du même coup des services rendus. Des mesures qui viennent s'ajouter à toutes las autres qui alimentent la colère. Jusqu'à l'explosion attendue.


Meeting
Paris
À 20h30
Grande salle de la Mutualité - 24, rue Saint-Victor - Paris 5e
Entrée libre
Un départ est prévu à 19 heures d’Argenteuil
Rendez-vous :
« Café des 2 gares » gare d’Argenteuil sortie Orgemont

jeudi 28 mars 2019

Education : la grève, la grève, elle est nécessaire pour l’annulation des mesures Blanquer


Les enseignants en grève. Là, en l’occurrence, dans le Maine et Loire


lors de l'AG du 25 mars...

Le 19 mars, dans le Maine-et-Loire comme ailleurs, beaucoup d'enseignants étaient en grève – principalement dans les écoles. A Angers, lors d'une assemblée générale regroupant 300 grévistes, une large majorité a voté pour une grève reconductible la semaine suivante. Les enseignants s’élèvent contre la réforme Blanquer, qui prévoit, entre autres, la fusion des écoles avec les collèges pour fermer le maximum de petites écoles et diminuer ainsi le nombre d’enseignants en réalisant des économies d’échelle. Et le gouvernement voudrait éviter toute contestation au nom du « devoir de réserve » des fonctionnaires.
N’en déplaise à Blanquer, une nouvelle AG de 400 grévistes (majoritairement du primaire mais aussi du secondaire) réunie le lundi 25 mars a revoté la grève jusqu’au 29 mars. C’est l’ensemble de la politique du gouvernement en matière d’éducation qui est en cause. Les grévistes se battent pour que cessent les coupes budgétaires et les suppressions de postes, avec le soutien appréciable de très nombreux parents d’élèves qui ne ratent pas une occasion de leur manifester leur soutien.

dimanche 17 février 2019

Fonction publique : « Transformation » ?


Comprenez dégradation !



Jeudi 14 février, le projet de loi pour la transformation de la fonction publique était présenté par le secrétaire d’Etat au ministère de l’Action et des Comptes publics, Olivier Dussopt. D’après cet ancien député socialiste, désormais « en marche » derrière Macron, la réforme vise à « dépoussiérer » le statut de fonctionnaire en l’adaptant « aux réalités d’aujourd’hui ».
En clair, il s’agit d’imposer les mêmes reculs aux travailleurs du secteur public qu’à ceux du secteur privé : ruptures conventionnelles de contrats, entretiens individuels d’évaluation, recours aux contractuels, primes individuelles, etc. En fait de modernité,le gouvernement veut faire des économies et supprimer 120 000 postes dans la fonction publique sur la durée du quinquennat.
L’argent public ainsi économisé pourrait finir une fois de plus dans les poches du grand patronat, tandis que les conditions de travail et de salaires des soignants, des travailleurs territoriaux, des enseignants et de tous les agents des services indispensables à la population continueraient de se dégrader. Un tel projet ne doit pas passer !

mardi 15 janvier 2019

Haute administration : salaires qui n’ont rien à voir avec ceux des travailleurs de la fonction publique


Ça aussi, la population devrait pouvoir le contrôler

 
Et eux, c'est combien ?

Après la révélation des 14 000 euros mensuels que touche Chantal Jouanno pour présider une obscure commission du débat public, les politiciens au pouvoir ou d'opposition crient au scandale. Mais après coup.
Car, avant qu'éclate ce scandale, les gouvernements ont tous toléré et même multiplié ces niches dorées où le personnel politique de la bourgeoisie s'engraisse. Cela avant de passer à des postes encore mieux payés à la tête de grandes entreprises.
L'affaire Jouanno lève un coin du voile sur les revenus de la haute administration et rappelle que les hommes et femmes de cet appareil d'État de la bourgeoisie ne sont ni élus ni contrôlés par la population.

samedi 5 janvier 2019

Fonctionnaires : point d’indice gelé, « attention, ça va péter » ?


Des raisons d'être en colère

 


Macron, dans sa réponse télévisée aux gilets jaunes, a tenté un couplet sur le thème « plus rien ne sera comme avant », mais ses vœux pour la nouvelle année précisent qu'il n'a pas l''intention de changer de cap.
Les coups vont donc continuer à pleuvoir sur les travailleurs, notamment dans la Fonction publique, où le gouvernement rappelle qu'il a toujours l'intention de supprimer 50 000 postes d'ici à 2022, tout en maintenant le gel des salaires. Et quand, fonctionnaire de catégorie C, on touche un salaire proche du Smic, il n'y aura même pas la maigre consolation d'une « prime exceptionnelle », puisque l'État s'exonère du petit geste qu'il incite les patrons à faire dans le secteur privé.
Macron persévère dans sa ligne anti-ouvrière. Pour les travailleurs du public comme du privé, pas d'autre choix que de se préparer à la riposte !

mardi 30 octobre 2018

Fonction publique : une volonté revendiquée d’une précarisation croissante des emplois


Toujours plus sur le dos des salariés et de la population

 
                                                                                   Paperblog

Le ministre des Comptes publics, Gérald Darmanin, vient d'annoncer que le gouvernement va généraliser les embauches hors statut dans la fonction publique.
Il prétend que les fonctionnaires auront, pour la première fois, « la liberté de choix entre le statut actuel » et des contrats de 5, 10 ou 15 ans.
Mais il y a déjà un emploi sur cinq sous contrat dans la fonction publique : soit 1,28 million de contractuels. Des hôpitaux à l'éducation et aux collectivités locales, cela n'a bien sûr amélioré ni leur situation ni celle des services publics qui manquent de bras et de moyens.
Le but y est de faire toujours plus d'économies sur le dos des salariés, comme des usagers des services publics utiles à la population.

lundi 17 septembre 2018

Fonction publique : non à la casse !


Ils préparent une régression totale

Le secrétaire d’État à la Fonction publique, Olivier Dussopt, a réaffirmé que « l’objectif de 50 000 suppressions de postes au sein de l’État est très largement atteignable ».



Ce serait pour lui simplement appliquer les promesses de campagne de Macron, qui avait annoncé le chiffre de 120 000 suppressions de postes, dont 70 000 dans la fonction publique territoriale, d’ici 2022, fin du quinquennat. L’objectif était d’économiser 30 milliards d’euros.
Olivier Dussopt prétend qu’il n’y aura pas forcément de suppressions de postes d’enseignants ou de fonctionnaires du Trésor par exemple. Il affirme, comme l’avait fait Macron avant lui, que tout est un problème d’organisation « en rendant le même service public autrement ». Ainsi dans les services des impôts la dématérialisation et le prélèvement à la source réduiraient les besoins en personnel. Dans les écoles et dans les hôpitaux, le mot clé est encore réorganisation. Enfin il y aura des départs en retraite non remplacés et un plan de départ volontaire.
Mais qui peut croire que 120 000 suppressions de postes se feraient sans casse ? Des effectifs en moins, cela ne pourra qu’augmenter la charge de travail et dégrader encore plus les conditions de travail !
Macron prétend moderniser la fonction publique. Mais, en fait de modernisation, il prépare une régression totale, avec moins de fonctionnaires et des contractuels en CDD encore plus nombreux. Et il recourt à la démagogie antifonctionnaire pour tenter d’opposer salariés du public et du privé.
                                    Cédric DUVAL (Lutte ouvrière n°2615)


À l’appel d’organisations syndicales de salariés – CGT, UD FO, SUD – ainsi que de syndicats étudiants et lycéens – UNEF et UNL – une journée interprofessionnelle de grève et de manifestations est organisée mardi 9 octobre. Il faut qu’elle soit l’occasion d’exprimer le plus fort possible la colère du monde du travail.

mardi 24 juillet 2018

Fonctions publiques : Après la SNCF, la fonction publique ?


Le gouvernement marche sur des œufs. Il a bien raison.


22 mars dernier. Demain, plus nombreux, plus fort !
 

Le gouvernement a commandé un rapport, Cap 2022, sur la fonction publique mais n'a pas voulu le publier car il y est question de sabrer 30 milliards de dépenses publiques. Alors, c'est un syndicat qui a rendu public ce rapport.
Il y est dit qu'il suffirait de mieux organiser la santé publique pour y économiser 5 milliards, alors que le système est déjà à bout de souffle. Il confirme aussi que 4 000 postes seraient supprimés à Pôle emploi parce que, prétend-il, le chômage baisse.
Sa recette : aligner le secteur public sur le privé et privatiser tout ce qui peut l'être. Cela se traduirait par une dégradation générale de la situation des salariés comme des usagers.
Si le gouvernement veut tenir secrets ses projets, c'est qu'il craint des réactions. Et il n'a pas tort.

vendredi 29 juin 2018

Fonction publique en ligne de mire : se mobiliser, et pas seul


« En Marche » vers de nouvelles attaques dans la Fonction publique



La Cour des comptes, dirigée par l’ancien notable socialiste Didier Migaud, s’est fait une spécialité de préparer les attaques des gouvernements au nom d’une prétendue rigueur budgétaire. Dans son rapport annuel sur les finances publiques, elle réclame davantage de suppressions de postes dans la Fonction publique  et d’autres « inévitables » économies. Nul doute que Macron saura invoquer ce rapport pour justifier ses prochaines coupes dans les budgets et de nouvelles suppressions de postes de fonctionnaires. À ces chiffres, les travailleurs peuvent opposer ceux florissants des profits de la bourgeoisie, alimentés en large partie par les subventions publiques. Et ils doivent en exiger le contrôle, ainsi que la levée du secret bancaire ou commercial qui en assure la protection.

jeudi 17 mai 2018

Fonctions publiques, territoriale, hospitalière, d’Etat, dans la rue le 22 mai !


Travailleurs de la fonction publique : dans la rue le 22 mai !

Après les manifestations réussies du 10 octobre et du 22 mars, le 22 mai sera une nouvelle journée de mobilisation pour les travailleurs de la fonction publique. Toutes leurs organisations syndicales y appellent conjointement et des manifestations auront lieu dans de nombreuses villes.
Les revendications mises en avant sont limpides. Les grévistes et les manifestants, ainsi que ceux qui les soutiennent, rejettent le projet gouvernemental de suppression de 120 000 postes d’ici la fin du quinquennat, qui entraînera la dégradation des services publics indispensables à la population. Ils exigent aussi que leur pouvoir d’achat cesse de s’effondrer et que leurs salaires soient sérieusement augmentés.
Le plan CAP 2022, destiné à réaliser 4,5 milliards d’économies annuelles aux dépens des usagers et des salariés, ne signifie rien d’autre que des chômeurs en plus, des salaires en baisse, des retraites régulièrement amputées. Il signifie aussi de plus en plus de difficultés à se soigner, à voyager au quotidien dans des transports en commun ponctuels et en bon état, à scolariser ses enfants dans de bonnes conditions, à recevoir son courrier ou à accéder aux services postaux, à se trouver bien traité au soir de sa vie en Ehpad ou maison de retraite, etc.
Depuis 2007 et le non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux décidé par Sarkozy, les attaques n’ont pas cessé. L’État-patron organise la dégradation des conditions de travail de ses employés, titulaires ou précaires de plus en plus nombreux. Il baisse les salaires grâce au gel du point d’indice et à l’instauration d’un jour de carence en cas d’arrêt maladie, ainsi qu’en tentant d’introduire une rémunération dite au mérite qui a le même objectif.
Les salariés du secteur public, comme l’ensemble de la classe ouvrière, sont dans la cible de Macron et Philippe, qui agissent en mandataires du grand patronat. Les cheminots ont riposté aux attaques qui les visent, approuvés, soutenus et en certaines occasions suivis par de nombreux autres travailleurs. Le 22 mai doit être une nouvelle étape, le plus massive possible, de cette réaction ouvrière.
                                    Viviane LAFONT (Lutte ouvrière n°2598)



L'A15 encore fermé ce jeudi dans la direction Province-Paris sur le viaduc de Gennevilliers. Dernière sortie Argenteuil 2 et la bretelle qui conduit à la N311. Prendre celle-ci pour contourner le centre d’Argenteuil.

mardi 8 mai 2018

22 mai, fonction publique d’Etat, fonction publique hospitalière, Fonction publique territoriale, tous en grève !i,


Tous en grève le 22 mai !

 
Ce n'est pas en faisant grève un jour tous les 22, que l'on fera céder le gouvernement

Pour information ci-dessous, l’appel intersyndical à la grève. Mais avant de parvenir à « dialogue social respectueux des représentants des personnels » il faut construire le rapport des force nécessaires pour rejeter les mauvais coups qui se préparent… c’est-à-dire la grève, solide, forte, massive, déterminée…