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samedi 31 janvier 2015

Le Livre à Argenteuil : un week-end où il sera beaucoup question du Livre



Que vive le Livre, les médiathèques où on les trouve, les classes où l’on apprend à les lire, les associations qui le défendent.

Comme on dit, le Livre sera à l’honneur ce week-end à Argenteuil.
         Aujourd’hui samedi, à l’appel de parents d’élèves et d’organisations syndicales, un rassemblement a lieu à 10 heures 30 devant l’Hôtel-de-Ville pour dénoncer la situation catastrophique de l’Ecole à Argenteuil. La situation de celle-ci est principalement le fait de la politique gouvernementale, mais également de choix locaux inacceptables de la part de la municipalité.
         Défendre la nécessité d’obtenir les moyens pour l’Ecole, et des conditions locales acceptables, c’est permettre qu’elle joue le rôle minimum qu’elle devrait jouer : apprendre à LIRE,… et donner le goût du livre, sans parler du reste.

         Ce samedi, de nombreux agents municipaux des médiathèques seront en grève. Ils protestent contre les décisions municipales qui réduisent les effectifs et les budgets d’achat de livres, de CD,…
         Ils ont droit à tout notre soutien.

         Et puis, dimanche un peu de soleil : le 3ème Salon du Livre de l’association « sous les couvertures », à Argenteuil, Espace Jean Vilar, de 9 heures 30 à 19 heures.




jeudi 9 janvier 2014

Mory-Ducros : vers des milliers de licenciements. Un article de l'hebdomadaire Lutte Ouvrière de cette semaine. En vente à la librairie le Presse-papier, 1 euro.


Mory Ducros : vers des milliers de licenciements

Après le dépôt de bilan de l'entreprise de messagerie Mory Ducros, un administrateur judiciaire avait été nommé le 26 novembre pour examiner d'éventuelles offres de reprise. L'emploi de 7 200 travailleurs – 5 200 de l'entreprise et 2 000 des sous-traitants – était menacé.
     Vendredi 3 janvier, quatre offres de reprise ont été déposées. Elles seront présentées au comité d'entreprise et aux syndicats le 9 janvier et le tribunal de commerce devra donner une réponse le 31 janvier. Sans connaître encore le contenu chiffré de ces offres, on sait déjà que toutes sont des projets de reprise partielle et que des suppressions d'emplois massives sont prévues.
     Pour le moment seul Arcole Industries, le propriétaire de Mory Ducros, a confirmé avoir fait ce qu'il appelle « une offre globale qui prévoit la poursuite de l'activité avec une vraie perspective de relance », sans donner aucun chiffre sur les suppressions d'emplois à attendre, se contentant de parler de la « sauvegarde d'un nombre significatif d'emplois ». Arcole Industries, qui a le cynisme de se présenter comme une entreprise « spécialisée dans la reprise et le redressement d'entreprises », annonce donc clairement son intention de ne reprendre qu'une partie des 85 sites de l'entreprise et de laisser sur le carreau des centaines voire des milliers de travailleurs, puisque selon la presse le « périmètre » de la nouvelle entité pourrait être réduit de moitié. Le journal Le Monde avance le chiffre de 43 agences reprises sur 85 et de seulement 1 900 salariés ! De plus, Arcole Industries se félicite des engagements pris par le gouvernement, en l'occurrence Montebourg, le ministre du Redressement productif qui selon Arcole Industries « travaille à la mise en place de financements complémentaires pour assurer la solidité financière de la reprise ».
     Arcole Industries semble en effet spécialisé dans le « redressement d'entreprises », au sens de se faire financer par l'argent des contribuables pour pouvoir tailler dans les effectifs et ne garder que ce qui lui paraît le plus rentable. C'est déjà comme cela qu'il avait procédé d'ailleurs en 2012 quand il avait créé Mory Ducros en fusionnant Ducros express (ex-DHL France) et Mory, en laissant sur le carreau 700 salariés, sous prétexte de synergie entre les deux entreprises.
     Alors quelle que soit l'offre de reprise choisie le 31 janvier, les travailleurs de Mory Ducros savent déjà qu'ils ne peuvent pas compter sur des requins comme Arcole Industries pour sauver leurs emplois.
                                                                                          Cédric DUVAL


samedi 30 novembre 2013

Chômage : toujours massif, toujours dramatique

En octobre, le nombre de chômeurs de « catégorie A », n’ayant pas travaillé du tout dans le mois, a légèrement baissé au niveau du pays. Du moins dans les statistiques officielles. Mais celui des chômeurs de « catégorie B et C », qui ont travaillé trop peu pour avoir un salaire complet, augmente fortement. Au total, le nombre global de demandeurs d’emploi a augmenté en un mois de 40 000 personnes, soit de plus de 1 300 nouveaux travailleurs chaque jour.
     Dans le Val d’Oise, le total des personnes recensées comme « chômeurs » a augmenté de 980 personnes dans ces statistiques, soit une hausse de 1,1%. L’augmentation est particulièrement notable pour les femmes de moins de 25 ans. Sur un an, dans le département, le nombre de demandeurs d’emplois a augmenté de 7,4% soit 6250 chômeurs supplémentaires.

      Hollande n’a pas de quoi crier victoire.

jeudi 21 novembre 2013

Interdiction des licenciements : chez Fagor comme ailleurs


Hier, une centaine de salariés du site Fagor-Brandt de Saint-Ouen l’Aumône  ont manifesté devant la préfecture de Cergy. Comme le résumait l’une de leurs pancartes : « Fagor-Brandt : 2000 emplois menacés ».
        Ci-dessous, un article de l’hebdomadaire Lutte Ouvrière de ces dernières semaines.

FagorBrandt : restructurations et fermetures d'usines

L'entreprise FagorBrandt, filiale du groupe d'électroménager « espagnol » Fagor Electrodomesticos, a annoncé mercredi 6 novembre son dépôt de bilan avec à la clef près de 2 000 licenciements rien qu'en France.
      Mais ce sont en tout plus de 5 000 emplois menacés sur l'ensemble du groupe Fagor, en Espagne, Pologne, France et Chine. Les responsables se justifient en mettant en cause une baisse du chiffre d'affaires dans l'électroménager. Mais, loin d'être sur la paille, les capitalistes du secteur s'enrichissent depuis des décennies en fermant des usines, en en fusionnant et en rachetant d'autres. L'histoire de FagorBrandt en est un exemple éloquent.
     L'entreprise Brandt, d'abord spécialisée dans les armements légers, a été créée en 1924. En 1956, le PDG ­Edgar Brandt rachetait l'entreprise Hotchkiss, puis fusionnait avec Thomson-Houston, ainsi qu'avec la Compagnie générale de la télégraphie sans fil pour donner naissance à Thomson-Brandt. En 1982, le gouvernement de Mitterrand nationalisait le groupe pour l'aider à se restructurer. En 2000, le groupe fusionnait avec Moulinex. Mais dès 2001, il annonçait sa mise en faillite et Moulinex était racheté par SEB, occasionnant les fermetures d'usines que l'on connaît, pendant que le gros électroménager était racheté par un groupe israélien, puis racheté à nouveau par Fagor en 2005.
     Du côté espagnol, c'est une histoire similaire qui se produisit. Dans les années cinquante, un prêtre donna naissance à une coopérative, Mondragon, qui se transforma peu à peu en un consortium de 80 000 salariés. C'est au moment du boom spéculatif des années 2000 en Espagne que le groupe Fagor, dont Mondragon est la maison mère, racheta Brandt avec la bénédiction des banques qui investissaient dans ce type d'opérations financières.
     Le groupe Fagor est n° 1 en France et en Espagne et n° 5 mondial dans ce secteur, tout en ayant des tentacules dans divers domaines comme la grande distribution, la finance, les composants automobiles, les universités privées, etc. Les capitalistes qui ont joué durant toutes ces années à ce vaste Monopoly se sont largement enrichis. Alors, ces licenciements n'ont pas d'autre objectif que de renforcer la rentabilité du groupe pour enrichir les actionnaires. Ils sont inacceptables.

                                                 Marion AJAR


Actualité du pays, actualité internationale, actualité des entreprises, un très riche numéro de Lutte Ouvrière de cette semaine. 1 euro. En vente auprès des militants, et dans le point de vente presse de la librairie « Le presse-papier » à Argenteuil avenue Gabriel Péri.

vendredi 25 octobre 2013

RSA, etc : c'est à l'Etat de s'en charger !

Lors du conseil municipal de ce lundi, M Métézeau expliquait les difficultés actuelles du Conseil général, non pas, cette fois, sur la politique de ses prédécesseurs mais par l'obligation pour l'assemblée départementale d'assumer le paiement de prestations (faibles pour les indemnisés) telles le RSA entre autres, dont la masse pèse sur les finances départementales.
      Nous sommes bien d'accord.
     C'est la loi du genre : l'Etat se défausse, les collectivités locales doivent assumer, et leurs finances sont en difficulté, avec les conséquences que l'on connaît sur la diminution d'un certain nombre de budgets fondamentalement utiles.
     Mais pourquoi les collectivités locales acceptent-elles la situation sans réagir. Cela gonfle-t-il leurs activités ?
     C'est un phénomène qu'il faut arrêter, là, comme sur d'autres plans, par la mobilisation.
     Les impôts et le budget de l'Etat doivent faire face aux dépenses "sociales" de toute la population.

mercredi 23 octobre 2013

HLM de Montigny les Cormeilles : tout cela pour ça !

Le conseil municipal de Montigny vient de valider la vente des logements d’AB-Habitat à Vilogia, un bailleur du Nord lié à la famille Mulliez.
   Il y a pourtant quelque temps encore, le maire mupiste ou huétiste de la commune s’élevait contre cette vente, il est vrai, avec quelques arrière-pensées puisqu’il avait un autre acheteur en vue.
    Du côté du maire de Montigny, c’est maintenant tout beau tout rose : un gardien en plus qu’actuellement, des loyers qui ne bougeront pas, une antenne sur place ! Oh miracle-violia ! Quand on veut se placer, ce n’est pas avec ses plus affreux atours que l’on se présente.
     Bien évidemment, l’avenir jugera de toutes ces engagements.

     Pour nous, c’est déjà tout vu, aux dépens des locataires.

vendredi 18 octobre 2013

Droit aux logements, pour les "gens du voyages", pour les Roms, pour les pauvres, pour TOUS !

La cour européenne des droits de l'homme de Strasbourg vient de donner raison à des "gens du voyage" aidés par l'association ATD-Quart monde, qui avaient, en... 2004, été expulsés des terrains peut-être privés mais inutilisés qu'ils utilisaient, à Herblay, certains depuis plusieurs décennies. La municipalité qui avait initié la procédure n'est par ailleurs pas celle qui fait le moins dans la région à l'égard de ces personnes.
     Comme pour d'autres fractions de la population, ce qui est en jeu, c'est le droit au logement pour tous, au "terrain pour tous", pour les "gens du voyage".
       La question est d'offrir un avenir correct à tous, aux enfants en particulier, qui doivent pouvoir choisir de vivre le mode de vie de leurs parents ou pas. La scolarisation joue à ce niveau un rôle déterminant, à condition, pour les gens du voyage, pour les Roms, comme pour tous ceux dont la situation du logement est précaire, qu'il n'y ait pas l'expulsion au bout qui annule tous les efforts de rares services publics, d'associations, d'enseignants.
        Un logement pour tous, en ce début du XXIème siècle, ce serait "mission impossible" ?


dimanche 13 octobre 2013

Salaires : des revendications générales du monde du travail

Depuis deux semaines, les agents de l'entreprise de manutention de fret Swissport sont en grève à Roissy. Comme bien d'autres travailleurs, rien ne va plus pour leurs revenus.
     Il va bien falloir un jour se retrouver tous ensemble dans la lutte pour imposer à l'ensemble du patronat une augmentation générale des salaires, substantielle et variant en fonction de la hausse des prix controlée par les travailleurs.

     Ce que les travailleurs ont fait en 1936 et 1968 est toujours possible en 2013. 

mardi 10 septembre 2013

Médiapost, La Poste, vive la lutte des travailleurs !

L’entreprise Médiapost à Saint-Ouen l’aumône est à l’arrêt depuis hier. Les salariés sont en grève.
     Dans cette filiale de La Poste spécialisée dans la distribution de publicités, on imagine bien les conditions de travail et leur dégradation : les salaires, les horaires, les effectifs, et particulièrement les problèmes liés à la manutention.
    Les conditions se sont dégradées d’année en année à La Poste. Elles doivent se dégrader puissance 2 dans les filiales. Dégradations X par dégradations, cela est devient plus qu’insupportable.

    Lorsque l’on parle de ce genre de choses, on a une impression de déjà vu cent fois.

vendredi 2 août 2013

Ikéa et ses moeurs de flicage. Un article du numéro de Lutte Ouvrière de cette semaine

Ikea : La longue tradition de flicage patronal
En février 2012, un article du Canard Enchaîné avait révélé les méthodes des services du personnel de plusieurs magasins et du responsable de la sécurité d'Ikea-France. Il recourait à des agences de détectives privés - au prix de dizaines de milliers d'euros - pour obtenir des informations confidentielles sur des salariés (antécédents judiciaires, données bancaires...). Depuis, une procédure judiciaire est en cours. En janvier 2013, l'ancien responsable sécurité a été mis en examen, puis neuf autres personnes, dont quatre policiers qui donnaient dans la plus parfaite illégalité des informations extraites des fichiers de la police.
      Plus l'enquête avance, plus le nombre de magasins concernés par ces procédés s'allonge, dans toute la France...
     Nombre d'entreprises ont recours aux mêmes procédés. Eirpace, qui renseignait Ikea, a été opportunément liquidée et a détruit ses archives dans les jours qui ont suivi le premier article du Canard Enchaîné. Le flicage des employés par des patrons, soit à l'embauche, soit durant leur travail, est une activité qui a la vie dure.
                                                                                                       F.G.
 
ikea paris nord ouest franconville 95000
Et puis, il y a l'envers du décor...


vendredi 26 juillet 2013

Hygiène pour tous : pour changer les choses, il faudra plus qu'une journée !

L’ONU vient de décréter une journée mondiale des toilettes, qui aura lieu en novembre. Le problème est sérieux : 2,5 milliards de personnes n’ont pas accès à des sanitaires corrects, dont 1 milliard à aucun sanitaire ! Résoudre cette question sauverait la vie à 200 000 enfants chaque année.
L’ONU multiplie les « journées » : journée de la paix, journée de la femme, journée contre le racisme, etc.… sans que rien ne change.
En octobre 1917, dix jours ébranlèrent le monde, avec une autre efficacité… pour toute une période.

vendredi 19 juillet 2013

Aérogare de Roissy : le règne de la précarité. Une correspondance de l'hebdomadaire Lutte Ouvrière de cette semaine

Aérogare de Roissy : le règne de la précarité

Roissy est le plus grand aéroport du pays avec des avions qui s'envolent vers des destinations de rêve... et un personnel qui galère. Quelques exemples.
     Le voyageur qui arrive avec sa mère âgée est accueilli par des employés qui proposent de la véhiculer en chaise roulante : Passerelle (une filiale d'Air France) et Samsic (PHMR) assurent ce service. Très bien. Ce qui l'est moins, c'est qu'une partie du personnel est intérimaire, convoqué du jour au lendemain, vivant dans la hantise de rater le coup de fil du soir qui procure le travail du lendemain.
     Dans les halls, du personnel de nettoyage s'active. Il dépend de sociétés comme ONET. Du personnel précaire, lui aussi. Lorsque le Hall B du terminal 2 a fermé pour travaux début avril, bien des contrats n'ont pas été renouvelés. Pourtant, des toilettes ou des halls à nettoyer, ce n'est pas ce qui manque dans les aérogares !
     Aéroport de Paris (ADP) a développé des magasins qui lui rapportent beaucoup. Du personnel souvent précaire, là encore. Avec la fermeture du 2B, des employés des boutiques Relay ont eux aussi perdu leur emploi. Des kiosques Relay, on en voit pourtant partout en France, mais leur patron étant un gérant « indépendant » n'ayant que deux magasins, il disait ne pas pouvoir les reprendre.
      Roissy c'est aussi le règne du temps partiel imposé. Le groupe 3S (une société de services) impose des contrats de 90 heures par mois. Dans les entreprises de sûreté, ICTS offre des contrats de 86 ou 120 heures par mois, la Brinks, 28 heures la semaine, etc. Mais comment vivre avec moitié ou deux tiers d'une paye quand on a déjà du mal avec une paye entière ? Et de plus en plus, les patrons introduisent dans les plannings des coupures non payées d'une, deux ou trois heures. Ils voudraient ne faire travailler les salariés que le temps du vol : Sodaic ou Securifort les emploient 4 ou 5 heures, pour une présence de 9 à 10 heures sur l'aéroport.
      Même en CDI, les emplois sont précaires. Aéropass (qui fait partie du groupe Transdev) veut supprimer 49 emplois parmi les chauffeurs des cars qui amènent les passagers aux avions. Dès qu'Air France a annoncé son plan d'économies, aussitôt Transdev l'a répercuté et annoncé des suppressions d'emplois.
      Roissy... les avions décollent, les profits aussi, les conditions de travail et de paye font du rase-mottes.

                                                           Correspondant LO
Derrière, des dizaines de milliers de travailleurs précaires.

jeudi 11 juillet 2013

Saint-Leu : Foyer de Vie de Saint-Leu-la-Forêt (Val-d'Oise) : contre une suppression de poste, personnel et familles réagissen, un article de l'hebdomadaire Lutte Ouvrière

Foyer de Vie de Saint-Leu-la-Forêt (Val-d'Oise) : contre une suppression de poste, personnel et familles réagissent
Mardi 25 juin, une partie des travailleurs du foyer de vie pour personnes handicapées de Saint-Leu-la-Forêt (Val-d'Oise) se sont mis en grève et, accompagnés de familles de résidents, sont allés protester au Conseil général contre un poste non remplacé.
L'APAJH 95 (Association du Val-d'Oise) est une structure qui accueille des personnes handicapées. Au foyer de Saint-Leu, qui accueille quinze résidents, les problèmes s'accumulent : non-remplacement des éducateurs absents, refus d'un mi-temps thérapeutique pourtant prescrit par la médecine du Travail, un mi-temps non remplacé, du matériel indispensable en panne non réparé, et pour faire passer le tout, convocations répétées des salariés et pressions diverses de la part de la direction.
Si les résidents sont traités dans des conditions décentes, c'est parce que l'équipe travaille le mieux possible et se serre les coudes, malgré les conditions dégradées, les salaires en baisse et les rumeurs de fermeture du centre. Cela explique les liens entre les travailleurs du foyer et les familles.
Le cas de Saint-Leu est loin d'être un cas isolé. L'APAJH 95 a d'ailleurs été condamnée aux Prud'hommes pour avoir abusé de contrats en CDD, avec des travailleurs sans formation, et sans embauche à la clef. De plus, l'Agence régionale de santé, qui intervient dans le financement, a menacé récemment de ne plus la subventionner car elle coûterait trop cher. Depuis, elle est revenue sur sa menace, mais en exigeant que les travailleurs renoncent à leurs congés annuels supplémentaires, ou en revoyant les temps de travail à la hausse.
Ce qui a mis le feu aux poudres est l'annonce du remplacement de deux salariés, un chef de service à mi-temps et un éducateur à temps plein, par un chef à temps plein et... un éducateur sportif à 40 % seulement sur les après-midi. Cette annonce a été très mal prise par l'équipe éducative et par les familles des résidents, un éducateur à temps plein étant évidemment indispensable. De plus, le nouveau chef de service va devoir suivre une formation, ce qui surprend beaucoup, car la direction refuse aux salariés des formations auxquelles ils ont pourtant droit.
Avant le débrayage du 25 juin, des courriers de protestation avaient été envoyés au Conseil général, sans réponse. Et lorsque les grévistes ont été reçus par une responsable au Conseil général, elle leur a affirmé n'avoir reçu aucun courrier, et s'est étonnée du non-remplacement de l'éducateur. Il ne reste plus qu'à passer des paroles aux actes.
Les travailleurs et les familles ont mis un pied dans la porte. En tout cas ils sont convaincus que s'ils obtiennent un recul de l'APAJH dans l'intérêt des salariés et des résidents handicapés, ils le devront à leur mobilisation.

mardi 2 juillet 2013

Education, collèges, privatisation, alarme !


ALARME ! 
Le Conseil général du Val d'Oise est en train d'engager un pas de plus dans la remise au secteur privé d'un certain nombre de tâches dévolues jusqu’à présent à du personnel de l’Education nationale ou apparenté. Après le service des repas, il s'agirait de l'entretien des collèges, aujourd'hui effectué par des personnels de l'Education nationale ou des collectivités territoriales, personnels dits ATOS.
Pour la rentrée prochaine, cinq collèges du département "expérimenteraient" la chose. Il s'agit du collège Jules Ferry à Eaubonne, Les Coutures à Parmain, Anna de Noailles à Luzarches, Doisneau à Gonesse, et Gérard Philippe à Cergy.
Cela vient d’entraîner la suppression de 18 postes pour ces cinq établissements, entérinée lors de la réunion récente d’un organisme paritaire du CG.
Il n’est pas question d’accepter cette situation du remplacement de collègues titulaires et fonctionnaires territoriaux ou d'Etat par des travailleurs surexploités, souvent à temps partiel d’entreprises du nettoyage.
Apparemment il faut l’accord préalable des principaux. Apparemment, pour sourire un peu dans cette affaire pas drôle du tout, ils ont obtenu que leur bureau, lui, continue à être nettoyé par du personnel… Atos.
Il faut se mobiliser.

lundi 3 juin 2013

Garges-les-Gonesse : des impacts de balles sur les locaux de salle de prière de la communauté juive

Selon la presse, vendredi, des tirs ont atteints la salle de prière de la communauté juive de Garges-les-Gonesse.
      Selon les enquêteurs, il pourrait aussi bien s’agir de balles perdues dans un règlement de compte que d’un acte antisémite délibéré.
     Il y a quelques mois, à Argenteuil, des balles avaient atteint le centre communautaire de la communauté juive de la commune.

     L’occasion de rappeler que l’antisémitisme est un fléau que les communistes combattent résolument, et d’affirmer notre solidarité à la communauté juive de Garges qui ne peut être qu’inquiète.

dimanche 2 juin 2013

Congrès de la FCPE-95 : petite information sur les débats que l’on nous communique



Le congrès de la FCPE-95 avait lieu ce samedi. Les parents d’élèves présents ont, entre autres, discuté du projet de loi de « refondation de l’école », projet sans direction, sans réels moyens (pour l’appliquer correctement, il faudrait 600 millions d’euros par an, alors que l’état ne promet que 250 millions, et uniquement pour la première année).
     Pourtant, quand l’Etat veut, l’état fait. Quand il a supprimé le samedi matin, quand il a lancé la suppression des réseaux d’aide aux élèves en difficulté, quand il a supprimé la formation des enseignants, il l’a fait au pas de charge. Et quand il décide d’envoyer l’armée au Mali, là aussi il fonce. En réalité, l’Etat ne veut pas mettre les moyens pour rendre l’éducation vraiment efficace. Et c’est pareil pour les jeunes en difficulté, il ne s’occupe pas plus des 25% d’élèves en échec scolaire qu’il ne s’occupe des 25% de jeunes au chômage. Et c’est pareil pour les enfants handicapés, il réforme, mais en même temps il supprime des moyens d’aide pour ces élèves.
     Et au final, pour le primaire, l’état se défausse de plus en plus sur les mairies, au budget étranglé par la crise, et même celles qui aujourd’hui font des efforts dans leur ville, risquent de ne plus en avoir les moyens avec la crise économique.
     Bref, une société folle, qui en est à sacrifier ses enfants. Les parents d’élèves devront lutter pour éviter la débâcle de l’Ecole. Ce fut le mot de conclusion, mot juste.