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mardi 10 mars 2020

Argenteuil, Cap Héloïse, défense de Jean Vilar, une preuve supplémentaire annoncée ?


Une conjoncture démonstrative ?

 
En 2018

Des craintes pèsent sur le niveau de la Seine. Le panneau d’information de la Ville annonce même un risque de crue.
         Si cela se réalisait, cela serait bien évidemment dommageable.
         Mais arrivant au moment des élections municipales, cela représenterait en vrai un rappel de l’absurdité du projet Cap Héloïse, dont la construction envisagée concerne une zone particulièrement inondable.
         Nous espérions vraiment une basse eau pour les résultats électoraux des listes de l’initiateur du projet, Philippe Doucet, et de son successeur, Georges Mothron, qui l’a poursuivi.

jeudi 27 février 2020

Sciences-Po-Lille : Débat sur les municipale ou l’apprentissage de la démocratie bourgeoise


Entre défenseurs du capitalisme



Un débat pour les élections municipales de Lille a été organisé mardi 25 février par Sciences-Po et diffusé sur plusieurs chaînes de télévision. La liste « Lutte ouvrière - Faire entendre le camp des travailleurs » avec sa représentante Nicole Baudrin n’y a pas été invitée.
Ce fut donc un débat entre partisans d’un ordre injuste, responsable de crises et de guerres, qui aspirent tous à servir le capitalisme.
         Sciences-Po veut « former les futurs acteurs du pouvoir économique et politique », lit-on sur son site. Piétiner les droits élémentaires de la démocratie, en limitant le débat entre candidats aux élections, fait donc partie de la formation de ces « futurs acteurs du pouvoir ».
         Quant à nous, nous appelons tous ceux que le capitalisme révolte, jeunes et moins jeunes, étudiants ou salariés à s’organiser et se préparer à renverser ce système sans avenir. Ce sera aussi le sens du vote pour les listes « Lutte ouvrière - Faire entendre le camp le camp des travailleurs » le 15 mars 2020.

Lors de la fête de Lutte ouvrière à Argenteuil samedi prochain, un débat sera organisé, à la fois sur les élections municipales mais également sur le mouvement contre la réforme des retraites. À 17 heures 45, salle Pierre Dux.



dimanche 9 février 2020

Municipales et « mode écologiste » à la manière d’Alphonse Allais. Un article de notre hebdomadaire Lutte ouvrière n°2688


Municipales : plus vert que moi tu meurs

05 Février 2020

La mode écologiste saisit tous les politiciens qui n’ont rien à dire mais quelque chose à cacher. À Paris, elle apporte son lot de propositions croquignolesques.
Benjamin Griveaux, candidat macroniste officiel, propose ainsi d’évacuer la gare de l’Est en banlieue et de la remplacer par un parc arboré. Cedric Villani, macroniste dissident, veut arrêter les trains grande vitesse à l’extérieur de la capitale pour désengorger la gare du Nord. Leur concurrent écologiste certifié EELV parle de rouvrir la Bièvre, cette rivière qui servait de grand collecteur au Moyen Âge, en aménageant ses rives pour la promenade. Anne Hidalgo, candidate à la réélection, veut des dizaines de rues végétalisées et enherbées, des forêts dans Paris et 100 % de vélo.
Rachida Dati, candidate LR, réserve quant à elle l’écologie aux enfants des écoles. Elle propose donc de purifier l’air des établissements scolaires et d’obliger leurs cantines à se fournir chez les maraîchers franciliens. On attend avec impatience le premier candidat qui osera parler de mettre Paris sous cloche ou, comme le proposait il y a bien longtemps Alphonse Allais, de mettre les villes à la campagne pour qu’on y respire mieux.
Ce type de campagne est en train de gagner toutes les métropoles, où les politiciens promettent le paradis vert, les pistes cyclables et la gastronomie bio aux habitants de centre-ville. Tous ces bons apôtres verts oublient volontairement les soutiers chargés de faire fonctionner leurs paradis, égoutiers, travailleurs des transports, du nettoiement et de la restauration, ouvriers du bâtiment et des travaux publics, employés de commerce, gardiens de musée ou de square, etc. Ceux-là sont relégués en banlieue ou, lorsqu’ils sont logés par la ville, dans les barres HLM des quartiers périphériques.
Les candidats aux mairies des grandes villes, dans leur chasse aux voix, font mine d’ignorer que ni la pollution, ni la crise sociale, ni la pauvreté ne s’arrêtent aux limites de leur cité, comme le démontrent chaque épisode de pollution massive, chaque campement de migrants qui s’installe sur une place ou dans un recoin d’autoroute, chaque fait divers sordide, chaque sans-logis contraint de dormir sous un porche. Quant à la masse des travailleurs qui, aux quatre coins du monde, produisent les biens et les profits qui permettent aux métropoles de vivre et de faire de verts projets, ils n’existent pas.
La facilité avec laquelle les Hidalgo, Griveaux, Dati et autres Villani disent n’importe quoi, pourvu que cela sonne vert, montre qu’ils tiennent leurs électeurs pour des gogos. Le fait qu’ils spéculent aussi ouvertement sur leur supposé égoïsme sacré ajoute une touche particulièrement répugnante au tableau.
                                          Paul GALOIS (Lutte ouvrière n°2688)

N'est pas Jules Verne ou Albert Robida (dessin ci-dessus) qui veut

jeudi 6 février 2020

Élections municipales : Pour faire entendre le camp des travailleurs, des listes Lutte ouvrière


Pour faire entendre le camp des travailleurs, des listes Lutte ouvrière

05 Février 2020

La colère qui s’est exprimée depuis le 5 décembre, et montait déjà depuis bien plus longtemps, n’est pas retombée.
Macron, Philippe et leurs donneurs d’ordres, les capitalistes de la finance, de la distribution et de l’industrie, ont dû céder un peu de terrain devant l’exaspération de certaines catégories. Mais le fond de leur attaque demeure : leur réforme des retraites vise à économiser trois milliards d’euros par an au seul profit des plus riches. Et, après celle-ci, d’autres attaques sont programmées, comme l’application de la réforme de l’assurance chômage dès la fin des élections municipales.
Aux élections municipales des 15 et 22 mars, des listes « Lutte ouvrière – Faire entendre le camp des travailleurs » seront présentes dans de nombreuses communes.
Plusieurs milliers de travailleuses et de travailleurs, avec ou sans emploi, en activité ou retraités, vont permettre à ces listes d’exister, et ce sera pour le monde du travail une possibilité de faire entendre sa voix. En votant pour ces listes, il pourra continuer à exprimer son rejet de Macron et de sa bande de ministres méprisants, de la politique de dégradation accélérée des services publics et d’appauvrissement programmé de ceux qui font, ou ont fait, fonctionner cette société.
Avec des mots différents, macronistes ou lepénistes joueront en fait le même air au service des mêmes riches, faisant mine de s’opposer les uns aux autres ; droite et gauche de gouvernement ressortiront des cartons leurs mêmes refrains, sans que les financiers du CAC 40 aient à s’en inquiéter plus que dans le passé. Les élus se disant d’intérêt communal ne pourront, au mieux, que gérer la misère des subventions en déclin et celle des habitants subissant la baisse de leur pouvoir d’achat.
Les candidates et candidats composant les listes Lutte ouvrière veulent être, au sein des conseils municipaux, la voix des travailleurs qui relèvent la tête. Au-delà, face aux tenants d’un système capitaliste qui entraîne tout le monde droit dans le mur, les listes Lutte ouvrière affirmeront que seul le camp des travailleurs peut s’opposer, collectivement, à la dictature du grand capital.

                               Viviane LAFONT (Lutte ouvrière n°2688)

samedi 14 décembre 2019

Argenteuil, mouvement, réunion publique, un tract de Lutte ouvrière de ce jour


LUTTE OUVRIERE-FAIRE ENTENDRE LE CAMP DES TRAVAILLEURS 

Mardi 17 décembre, 13 heures 30, Place de la République, en manifestation, faire entendre le camp des travailleurs,
Le soir, à Argenteuil, une réunion prévue de longue date de notre liste « Lutte ouvrière – Faire entendre le camp des travailleurs »,
À 20 heures, espace Mandela, 82 boulevard du Gl Leclerc, à Argenteuil

En vue des élections municipales de mars 2020 à Argenteuil, nous avions prévu cette réunion publique. Elle tombe à point nommé alors qu’un puissant mouvement de protestation, de grève et de manifestation, a commencé depuis le 5 décembre.
         Dans ce mouvement pour le retrait de l’attaque du gouvernement contre les retraites, le camp des travailleurs s’affronte au camp des dominants, au camp du grand patronat qui veut accroître toujours plus sa part sur les richesses que le monde du travail produit. En l’occurrence, il s’agit d’amener les travailleurs à partir encore plus tard en retraite, pour des pensions de retraites encore plus faibles. Cela mène déjà aujourd’hui un nombre croissant d’anciens vers la pauvreté, voire la misère. Quant à la jeunesse, Macron-Philippe lui indique clairement son avenir, toujours plus de sueur, toujours plus de larmes.
         Tout est donc une question de rapport des forces entre le Travail et le Capital. Il s’agit de développer la lutte, et dans la région parisienne de se montrer très nombreux, mardi, aux côtés des grévistes de la SNCF, de la RATP, et de l’Éducation nationale, en particulier, mobilisés depuis le 5.
         Dans la future campagne électorale, qui n’est certes vraiment pas à l’ordre du jour, nous répéterons que tout dépend toujours de la combativité, de la conscience, et de l’organisation du monde du travail.
À Argenteuil, comme à l’échelle du pays, les classes populaires n’ont pas cessé de subir l’offensive des possédants qui se traduit par le recul des revenus, les licenciements, les difficultés à se loger, et une chute des services nécessaires à la population, manifeste à Argenteuil.
Ce n’est certes pas à l’échelle d’une commune que se réglera cette situation profondément néfaste. Mais les élections municipales seront l’occasion de l’affirmer, d’en débattre, et d’indiquer la voie pour la remontée de la condition du monde du travail. Le mouvement actuel démontre que c’est possible.
L’intitulé de notre liste, annoncé dès octobre dernier, « Lutte ouvrière-Faire entendre le camp des travailleurs » résume cet objectif.
         Cette réunion donc tombe à pic pour pouvoir discuter de tout cela, du mouvement actuel, et des perspectives à portée du monde du travail.




Lisez le blog Lutte Ouvrière Argenteuil : « lo argenteuil »
Contact avec LO-Argenteuil :
MDommarie@aol.com – 06 99 49 98 64 

                                              Impr. Sp. LO le 3.12.19.                                                                                 

mercredi 27 novembre 2019

Argenteuil, 1. des candidats si loin du camp des travailleurs. 2. L’apprenti politicien, mode d’emploi d’un drôle d’emploi. Chronique des élections municipales (28)


Qu’il y vienne travailler lui qui a des loisirs

 
A l'époque, un défenseur inconditionnel de cette loi pro-patyronale

Dans sa propagande électorale, l’ancien maire, de retour, affirme que, selon lui, dans les centres de loisirs, « le service s’est dégradé ». Par ces mots sans précision supplémentaire, c’est le travail des agents municipaux qu’il met en cause. Cela ne leur a pas échappé.
         Certes, ce qu’ils peuvent penser, et la réalité du « service » qu’ils offrent aux enfants, avec les moyens dont ils disposent, est à des années-lumière des préoccupations de ces gens-là.
         En tout cas, nous avons pu constater, nous, que les enfants revenaient enchantés des centres de loisirs. DM

Pas de diplôme nécessaire, et ça peut finir par être bien payé


Eux, ils ont commencé à quel âge ?

Lors d’une activité militante, nous avons rencontré un jeune que la politique politicienne avait attiré un temps. Heureusement pour lui, seulement pour un temps limité.
         « Oui, j’ai envisagé de devenir député. Je me suis renseigné. J’ai vu qu’aucun diplôme n’était requis, et que c’était bien payé… »
         Effectivement, tout cela est juste, certes aux antipodes de l’idéal et de l’engagement politique véritable.
         C’est vrai, et il n’a pas ajouté, que pour parvenir à ce rôle de petit notable, il suffisait de rejoindre une écurie électorale, et le plus tôt possible étant le mieux, qui vous apprendrait les petites manœuvres nécessaires pour le service des dominants et à écarter la concurrence.
De ces apprentis politiciens, nous en rencontrons des exemplaires régulièrement, y compris localement. DM

samedi 23 novembre 2019

Argenteuil, LREM renie son étiquette. Chronique des élections municipales à Argenteuil (26)


Façon bisounours et baratin électoral en marche

 
Recto : Langue de bois électorale

Une nouvelle liste convoite la mairie s’Argenteuil. C’est celle de la liste « officielle » de Macron sur la Ville. Mais n’allez pas chercher l’étiquette d’« En marche » pour ce nouveau produit. La liste s’intitule si l’on comprend ainsi sa première affiche « Les Argenteuillais au cœur ». On comprend que le produit estampillé LREM ne fasse pas rêver.
         A la place, la candidate en question distille un message suave, incolore et inodore, pour faire plus court, mièvre. Le genre de discours électoral habituel que l’on trouve chez l’essentiel des candidats.
         Alors, on comprend au moins que la macroniste en question ne s’étende vraiment pas sur son mentor. Au profit du grand patronat, celui-ci et Philippe n’ont eu de cesse depuis deux ans et demi de viser les travailleurs, cibles de leur politique. Le visuel suivant conviendrait bien davantage pour ces nouveaux candidats à l’édilité.

 
Verso : La réalité, les travailleurs dans le viseur du gouvernement

mardi 19 novembre 2019

Argenteuil, élections municipales de mars 2020, une liste Lutte ouvrière-Faire entendre le camp des travailleurs




Le verso d’un tract à paraître de Lutte ouvrière-Argenteuil

 A Argenteuil, en mars 2020, une liste « Lutte ouvrière – Faire entendre le camp des travailleurs »

Lutte ouvrière présentera une liste aux prochaines élections municipales à Argenteuil. Son intitulé, « Lutte ouvrière-Faire entendre le camp des travailleurs » résume notre objectif dans ces élections.
         A Argenteuil, comme à l’échelle du pays, les classes populaires n’ont pas cessé de subir l’offensive des possédants qui se traduit par le recul des revenus, les licenciements, les difficultés à se loger, et une chute des services nécessaires à la population, manifeste à Argenteuil.
         Ce n’est certes pas à l’échelle d’une commune que se réglera cette situation profondément néfaste. Mais les élections municipales seront l’occasion de l’affirmer, d’en débattre, et d’indiquer la voie pour la remontée de la condition du monde du travail qui conditionne celle de l’ensemble de la société. Bref, il s’agit de « Faire entendre le camp des travailleurs ».
         Le mouvement des Gilets jaunes, puis les réactions récentes à la RATP et à la SNCF, ont montré que la colère grandissait dans le pays. Tout laisse à penser, avec l’annonce du 5 décembre, qu’elle va s’amplifier, dans les entreprises et les quartiers, à l’échelle locale comme à l’échelle du pays.
         Des élus de Lutte ouvrière -et a fortiori une municipalité ouvrière- auraient à cœur d’aider à l’information, à la prise de conscience, à la mobilisation du monde du travail, à son organisation et à son unité contre tous ceux qui tentent de la diviser.
         La liste Lutte ouvrière sera composée de 55 travailleuses et travailleurs, actifs, retraités, sans emploi. Elle sera conduite par Dominique MARIETTE, 67 ans, militant de Lutte ouvrière, militant syndical et associatif, enseignant à la retraite.

jeudi 14 novembre 2019

Argenteuil, Val d’Oise, les listes « Lutte ouvrière-Faire entendre le camp des travailleurs » Exprimer la situation du monde du travail, ses revendications, être à ses côtés lors de tous ses combats légitimes


Des problèmes locaux à l’image des problèmes généraux du monde du travail



Le quotidien Le Parisien-95 d’hier a consacré un article aux listes Lutte ouvrière qui seront présentes dans un certain nombre de communes du Val d’Oise et qui seront toutes intitulées « Lutte ouvrière-Faire entendre le camp des travailleurs ».
         Quelles que soient les approximations d’un tel article, il vaut toujours mieux que l’on parle de soi plutôt que le contraire. A nous ensuite de préciser nos véritables idées si nécessaire. C’est le cas ici.
         Il ne s’agit pas pour nous lors de ces élections de « Mobiliser la population sur des problèmes locaux ». Il s’agit d’abord de nous adresser au monde du travail sur la base de ses difficultés qui n’ont fait que s’accroître ces dernières décennies, et encore davantage ces dernières années. Les « problèmes locaux » qui nous intéressent, ce sont d’abord et avant tout, les difficultés à obtenir un emploi, la diminution des revenus réels (salaires, indemnités, pensions de retraite) qui devraient permettre de vivre, l’aggravation des conditions du travail, le recul net des services, publics ou autres, utiles et nécessaires à la population. C’est en dénonçant cette situation que nous ferons campagne.
         Ces problèmes ont une déclinaison locale certes, que nous devrons mettre en valeur. Mais ils sont à l’image des problèmes généraux du monde du travail du pays.
Cette élection nous permettra de regrouper ceux qui partagent avec nous ce constat, et qui pourront ainsi l’exprimer lors de ce scrutin.
         Face à cette dénonciation des « problèmes du monde du travail », tous les programmes électoraux, tous plus prometteurs et plus alléchants les uns que les autres, pèsent bien peu. Une municipalité, sauf à la marge, ne peut guère contrecarrer par son action le recul actuel de la condition des classes populaires, la dégradation de la vie collective, et « l’allure » de la ville. Ce sont les intérêts capitalistes relayés par l’État et son gouvernement qui mènent la danse, y compris à l’encontre des municipalités, aussi de bonne volonté soient-elles.
         En revanche, le rôle d’élus de Lutte ouvrière consisterait avant tout à informer les travailleurs de la commune, à essayer de les mobiliser sur la base de leurs problèmes qui ne sont pas différents de ceux des travailleurs des autres communes. Il serait de les regrouper autour de la conscience de leurs intérêts communs. Il serait d’être à leur côté dans chaque lutte visant à améliorer leur condition d’emploi, de revenu, de conditions de travail, de logement, d’accès à tous ces services nécessaires. En cela, ils ne feraient que poursuivre ce qu'ils tentent de faire au quotidien depuis toujours. DM

mercredi 13 novembre 2019

Élections municipales 2020 à Argenteuil. Chronique (25)


Une liste « Lutte ouvrière-Faire entendre le camp des travailleurs », c’est clair et net


Les élections municipales approchent. À Argenteuil, les listes se multiplient. Comme certains camps se déchirent, elles se divisent comme une cellule qui en donne deux par scissiparité (j’ai retenu cette notion du collège). Ainsi, les Macroniens locaux viennent de se couper en deux, la tête de liste putative locale dénonçant l’arrivée d’une « parachutée » d’Asnières…
         Nous avons recensé pour l’instant une dizaine de listes, mais ce n’est sans doute pas fini. Et pourquoi cela poserait-il un problème ? Que chacun dise ce qu’il a à dire, et les électeurs décideront.
         En revanche, ce qu’il y a de notable, c’est la grande discrétion d’un certain nombre d’animateurs de listes pour annoncer leur couleur et leurs liens éventuels avec tel ou tel parti.
         Les militants de Lutte ouvrière ne souffrent pas de ce bobo. Leur liste s’intitulera sans surprise « Lutte ouvrière-Faire entendre le camp des travailleurs ». Si elle s’adressera aux électeurs du monde du travail de la localité, ce n’est pas seulement comme travailleurs d’Argenteuil, mais comme fraction de la grande classe des travailleurs à l’échelle du pays qui compte des dizaines de millions d’éléments, qu’ils soient inscrits sur les listes électorales, qu’ils n’y soient pas, ou qu’ils en soient privés scandaleusement car étrangers à l’Union Européenne.
         Comme nous l’écrivions dans notre communiqué annonçant notre liste : « … A Argenteuil, comme à l’échelle du pays, les classes populaires n’ont pas cessé de subir l’offensive des possédants qui se traduit par le recul des revenus, les licenciements, les difficultés à se loger, et une chute des services publics utiles et nécessaires à la population, particulièrement manifeste à Argenteuil.
         Ce n’est certes pas à l’échelle d’une commune que se réglera cette situation profondément néfaste. Mais les élections municipales seront l’occasion de l’affirmer, d’en débattre, et d’indiquer la voie pour la remontée de la condition du monde du travail qui conditionne celle de l’ensemble de la société. Bref, il s’agit de « Faire entendre le camp des travailleurs » … »

         Et pour cela, un parti fier de son existence est plus que jamais nécessaire. Le parti ouvrier, communiste et révolutionnaires.

lundi 4 novembre 2019

Élections municipales à Argenteuil. Une liste Lutte ouvrière-Faire entendre le camp des travailleurs. Chronique (22)


Pour information, publié par l’hebdomadaire régional La Gazette

Val-d’Oise. Municipales 2020 : Dominique Mariette, le camp des travailleurs à Argenteuil Il sera à la tête d'une liste Lutte ouvrière.

Publié le 2 Nov 19 à 17:02



Dominique Mariette. (©La Gazette du Val d’Oise)

Lutte ouvrière est présente aux municipales à Argenteuil (Val-d’Oise) depuis 1983.2020 ne dérogera pas à la règle.

Le parti ouvrier présentera une liste aux élections en mars prochain.

La seule exception à la règle fut en 2008.

Le parti fit alliance avec Philippe Doucet (Ps) dans le cadre d’une stratégie nationale, un an après l’élection de Nicolas Sarkozy.

Ça n’a pas laissé que de bons souvenirs à Dominique Mariette.

« Le camp des travailleurs »

Alors, à 67 ans, l’inlassable militant associatif et syndical, bien connu des Argenteuillais, repart à la bataille pour représenter le « camp des travailleurs ».

Cet ancien professeur d’histoire au lycée Georges-Braque, retraité, défend les classes populaires qui, « à Argenteuil, comme à l’échelle du pays, n’ont pas cessé de subir l’offensive des possédants ».

Il évoque « le recul des revenus, les licenciements, les difficultés à se loger, et une chute des services publics ».

Défendre les services publics

Il parle ainsi du sort réservé aux bureaux de poste.

L’ancien conseiller municipal reconnaît que « ce n’est pas à l’échelle d’une commune que se réglera cette situation profondément néfaste.

Mais les élections municipales seront l’occasion de l’affirmer, d’en débattre ».


Militant « de la première heure » contre le projet de pôle culturel et de loisirs Cap Héloïse, avec le comité Jean-Vilar (il est à l’origine d’une pétition qui a recueilli 7 000 signatures), Dominique Mariette met au même rang le maire actuel, Georges Mothron (Lr) « dont la gestion a été calamiteuse » et l’ancien maire, Philippe Doucet (Ps) qui a « initié le projet » Héloïse.

À ses yeux, ils représentent mal la « démocratie représentative. Une fois élus, ils font ce qu’ils veulent ».