mercredi 31 juillet 2024

L’impérialisme français et ses crimes

Héros en Provence ou à Cassino, assassinés au Sénégal

 

 

Le gouvernement vient de déclarer à titre posthume six tirailleurs africains « morts pour la France ». Ils ont été massacrés avec des dizaines d’autres sur ordre des officiers français dans le camp militaire de Thiaroye au Sénégal, en 1944.

         Ils avaient eu le courage d’exiger le paiement de leur solde, eux qui, comme des dizaines de milliers de jeunes hommes des colonies françaises, avaient été envoyés comme chair à canon sur les fronts de la Seconde Guerre mondiale.

         Ce tout petit geste du gouvernement ne fera pas oublier qu’après 80 ans de silence quasi-total, l’impérialisme français n’a toujours pas reconnu sa responsabilité dans cette tuerie.

 

La faim progresse

 

L’aggravation : selon les chiffres : + de 36% en dix ans

 

 

Le dernier rapport des Nations Unies sur l’insécurité alimentaire dans le monde montre que la situation s’aggrave : 733 millions de personnes sont sous-alimentées de manière chronique, un chiffre en augmentation de 36 % en dix ans.

         De même, 2,8 milliards d’êtres humains n’ont pas accès à une alimentation saine et nutritive minimale : c’est un tiers de la population mondiale, alors que les profits des grandes entreprises explosent et font la fortune des plus riches, qui peuvent se payer des voyages dans l’espace et des yachts luxueux.

         Résorber la faim dans le monde n’est pas un problème technique mais politique, qui nécessite de s’attaquer à la loi du profit, en commençant par exproprier les trusts de l’agro-alimentaire.

G20 et taxe des ultra-riches : elle vend la mèche

Égratignure de milliardaires, même pas sûre

 

 

Les ministres des Finances des plus grandes puissances mondiales sont parvenus à un accord préalable à la réunion du G20 qui se tiendra en novembre : il faudrait, paraît-il, taxer les ultra-riches. 

         Cette taxe, si elle voit le jour, ne changerait rien au fonctionnement du système capitaliste. Les rivalités et la concurrence entre nations rendent la moindre coopération sur ce terrain illusoire.

         Au milieu du concert de déclarations hypocrites sur la moralité d’une telle promesse, la directrice du FMI a affirmé que cette « justice fiscale » était importante… pour faire accepter les sacrifices qu’il faudra demander aux populations dans cette période de crise. De sa part, c’est bien plus certain.