Prendre l’air, respirer, faire un break
Un peu d’espace
Eh oui, il en a bien besoin. Une année active derrière nous. Une autre semblable, voire encore davantage nous espérons, cela signifierait que les combats avancent. Mais un petit temps de repos ne lui fera pas de mal. Reprise : le samedi 26 août au matin. Bien sûr, si des évènements de grande importance l’exigeait, il reprendrait ponctuellement son service. En attendant, chacun dispose de notre site à l’échelle du pays qui lui ne prend pas de vacances : lutte-ouvrière.org .
Chaque jour néanmoins, vous trouverez sur lo argenteuil un conseil de mes très bonnes lectures de ces deux dernières années.
Pour terminer, bonnes vacances à ceux qui filent vers l’ailleurs, courage et tranquillité aux autres qui restent at home. Et comme je le dis chaque jour sur Facebook, en le pensant vraiment, Salut et fraternité. Dominique
Les prochaines permanences prévues :
-Vendredi 25 août, de 17 h.15 à 18 heures 15.
-Vendredi 1er septembre, de 17 h.15 à 18 heures 15.
Toutes les semaines sauf le numéro du 18 août, l’hebdomadaire Lutte ouvrière sera en vente au Presse-papier.
À la guerre comme à la guerre, de Toni Ungerer, L’école des loisirs
J’ai eu la chance de visiter l’Alsace durant une semaine au printemps dernier. Une très belle région, le doux piémont des Vosges, les vignes souriantes, les villages coquets, la bonne chair. Oui d’accord, mais il n’y a pas de petit paradis en ce bas-monde, en tout cas pour l’instant. Et l’Alsace fut une des régions françaises parmi les plus marquées du XXème siècle, pour en rester à celui-ci : allemande, puis française, puis allemande, marquée par l’enrôlement forcé durant la Seconde guerre mondiale avec ses cimetières sous la lune sans cimetière en Russie, l’emprisonnement…
Ce sont ces années-là que raconte Toni Ungerer, le grand dessinateur alsacien que pour ma part j’ai découvert à l’occasion d’une visite au très beau musée Ungerer de Strasbourg.
C’est cette Alsace que j’évoquais que raconte le dessinateur dans ce joli petit livre illustré de ses dessins. Un récit croustillant et plein de verve sur ses années d’adolescence en ces temps d’horreur et de faim, où l’occupant interdit l’emploi du français et même de l’alsacien…
Je pense à mes parents et à ces durs temps d’apprentissage pour des adolescents. En tout cas, ce dur chemin a stimulé l’humour, le recul, et la haine de la guerre qui marquera à jamais Ungerer, le démarquant ainsi du grand dessinateur alsacien, Hansi, francophile et nationaliste, dont il poursuivit néanmoins dans À la guerre comme à la guerre le style dans ses dessins.
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