Médaille d’or de la vantardise
Épreuve du marteau
L’éducation physique et sportive est totalement marginale à l’école en France. Ses moyens et ses horaires n’ont cessé de régresser depuis des décennies. Cela n’a pas empêché Blanquer de tirer la couverture à soi en liant les bons résultats de la France à Tokyo dans les sports collectifs à l’enseignement de l’EPS.
Tous ceux qui connaissent le temps utilisé à l’école pour approcher et pratiquer à l’école le handball, le basket et le volley, en sont restés cois.
Blanquer a suscité un certain nombre de réactions amusées, y compris de la part de récents médaillés à Tokyo.
Pour ne prendre qu’un exemple, Vincent Gerard, gardien de l'équipe de France de handball championne olympique, a évoqué le manque de moyens donnés à l'éducation physique à l'école : «Heureux de voir que l'EPS est considérée sur les réseaux sociaux. Parce que dans la réalité… Comme le reste de l'enseignement d'ailleurs, les moyens ne sont pas là…». Et paf, un but dans la lucarne de Blanquer.
S’il voulait (mais il s’en moque) savoir ce qu’il en est exactement dans la pratique, Blanquer a tout de même auprès de lui, à ses pieds, toute dévouée, madame Cécile Rilhac, ex enseignant d’éducation physique au lycée Georges Braque de la Ville qui n’était tout de même pas la dernière, naguère, à dénoncer avec son syndicat le manque de considération et de moyens qui touche cette matière. DM
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