Quand l’indemnité d’élu est un petit (ou grand) revenu
Sous le mandat municipal
précédant, les conseillers municipaux de droite n’avaient cessé de dénoncer l’augmentation
de l’enveloppe destinée aux « indemnités pour les élus » et autres
frais pour le premier d’entre eux.
Une
de leurs premières mesures, histoire de marquer leur différence, avait été au
printemps dernier de réduire de 20% cette enveloppe.
Mais
cette différence n’a pas duré longtemps. Avec le budget 2015 qui vient d’être
voté, il est prévu d’augmenter de 16% le montant du compte qui concerne ces « indemnités
des élus ».
L’engagement
politique, le dévouement, sont des affaires bénévoles. Pour les communistes
révolutionnaires, elle est une affaire d’idéal qui ne se monnaie pas.
Si
les activités de l’élu empiètent sur ses horaires de travail professionnels,
son indemnité d’élu doit compenser le manque à gagner, au prorata uniquement de
celui-ci. Le mouvement ouvrier réclama ce type d’indemnité. C’est sous le
contrôle du « parti ouvrier » comme représentant duquel l’élu l’avait
été, que l’indemnité était versée à celui-ci. L’élu la versait intégralement et
le parti lui reversait ce qui devait l’être.
Depuis
bien longtemps, pour les « professionnels » de la politique, petits
et grands, on est bien loin de cela.
Mais
pas pour les révolutionnaires.
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