Forum des associations : « une
place publique » quelle que peu tristounette et désertée
Le
« forum des associations » 2014 a eu lieu hier à Argenteuil. Sur un
seul jour, « par mesure d’économie » comme l’a rappelé le maire dans
son intervention.
On a pu constater un recul de l’affluence
et surtout l’absence importante de jeunes. Ce forum avait également un petit
air tristounet, renforcé sans doute par le boycott, de fait, d’une partie de la population
mécontente du changement de municipalité et par la politique menée par la
nouvelle depuis son élection.
Ce genre de manifestation locale est
pourtant une des rares au cours de l’année qui soit l’occasion de rencontrer
des habitants d’autres quartiers, des animateurs d’associations, et des
militants.
Les uns et les autres se sont faits
plus rares hier.
Défense de la Maison des femmes
à Argenteuil
A
l’occasion de ce forum, j’ai eu l’occasion de discuter avec l’adjoint chargé du
secteur social, P. Métézeau, sur l’avenir de la Maison des Femmes qui serait
rapprochée de la ludothèque pour les enfants rue Pierre Joly. L’adjoint m’a
donné deux arguments : d’une part, si j’ai bien compris, l’isolement d’une
telle maison peut inciter à des interpellations, dans les parages de celle-ci,
quelque peu isolée actuellement, à l’encontre de femmes victimes de violence
conjugales qui viendraient y chercher
aide et conseil. D’autre part, que la proximité de la ludothèque permettrait que des femmes accompagnées d’enfants
puissent les y laisser lorsqu’elles s’entretiennent de leurs soucis. Soit, ce
sont les arguments de l’adjoint aux affaires sociales.
Mais il est important que la Maison des
Femmes reste totalement identifiée comme telle, et non pas fondu dans une
maison des familles, voire de l’enfance, et diminuée des deux tiers de ses
effectifs comme cela serait en projet.
Le combat des Femmes n’est pas celle
des « familles » qui est un tout autre combat et problème.
La Maison des femmes doit rester
totalement identifiée en tant que Maison des femmes.
On ne peut pas diminuer les moyens sur
un terrain social aujourd’hui miné par certains mais prioritaire.
D Mariette
Le fléau du « clientélisme »
S’il
est un mot qui revient continuellement dans la bataille d’ « hommes »
qui oppose l’ancien et le nouveau maire d’Argenteuil, c’est bien le mot de « clientélisme ».
Le fait de rejoindre des écuries
électorales à la veille d’élections avec l’espoir d’en tirer un avantage
matériel, emploi, poste, logement, n’est ni une nouveauté, ni propre à
Argenteuil, et est un phénomène qui existe à tous les étages des collectivités
locales et de l’Etat.
Mais avec le clientélisme, on est aux
antipodes de l’engagement politique. En revanche, il pourrit la vie politique
locale, et il est un élément délétère qui n’aide pas à l’union du monde du
travail.
Et cela devient particulièrement inacceptable, lorsque l’on
licencie du personnel municipal, alors que dans le même temps on embauche des
soutiens de l’écurie gagnante, comme cela s'opère à Argenteuil depuis le printemps dernier.
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