jeudi 4 juillet 2019

Licenciements : New Look, méthodes anciennes !


400 nouveaux chômeurs



Dans la centre commercial Côté Seine, le magasin New Look est fermé et en dorénavant en déshérence. New Look France, la chaîne d’habillement, vient d’être mises en liquidation judiciaire. Pas question pour la maison mère d’abonder sa succursale d’ici. Laquelle a derrière lui un fonds d’investissement sud-africain. Laquelle New Look France a touché plus d’un million d’euros de CICE” (crédit d’impôt compétitivité emploi) de l’État français. Bref, différents aspects de la vie d’une multinationale dans le cadre de la domination du capital financier.
         Aujourd’hui, 400 salariés se retrouvent sur la touche, dont 350 en CDI. Ils vont y rejoindre les nombreux salariés de New Look victimes de la fermeture de magasins en Angleterre, en Belgique et en Chine.

Quel gâchis !

Au-delà du sort des centaines de salariés ne serait-ce qu’ici, tout cela représente un énorme gâchis social. Dans les centres commerciaux, et Côté Seine en est une « belle » illustration, c’est la valse du turn-over des enseignes. Un magasin est agencé, dure un temps, ferme, et est remplacé par une autre enseigne qui supprime l’agencement précédent pour installer le sien, et c’est sans fin…

mercredi 3 juillet 2019

Migrations : des hommes anti-migrants et…


… Une capitaine courageuse



La capitaine du navire Sea-Watch 3, qui avait récupéré il y a deux semaines des migrants en détresse au large des côtes libyennes, a forcé le blocus de la police italienne pour les débarquer sur le port de Lampedusa, en Sicile. Elle avait aussitôt été arrêtée et risquait dix ans de prison pour son geste humanitaire. Une juge italienne a pris un arrêt pour sa libération. Elle devrait être maintenant être expulsée d’Italie.
Continuant sa propagande anti-migrants, qui est le fond de sa politique, le ministre de l’Intérieur italien Matteo Salvini s’est félicité, non du sauvetage d’êtres humains, mais de ce que « la capitaine hors la loi a été arrêtée » et son « navire pirate séquestré. »
L’ordre à la Salvini, c’est la barbarie la plus crasse.

Retraites : sombres manœuvres pour allonger la durée de cotisation


Partager le travail entre tous sans perte de salaire



« Il faut éviter que les gens partent à la retraite trop tôt, avec des pensions trop faibles », a déclaré Jean-Paul Delevoye, le haut-commissaire chargé de présenter un projet sur la réforme des retraites. Une des pistes évoquée serait d’allonger la durée de cotisation à 43 ans dès 2025, au lieu de 2035. Il faudrait alors travailler jusqu’à l’âge de 64 ans, soit deux ans de plus, pour toucher une retraite à taux plein.
Et pendant que, d’un côté, les travailleurs les plus anciens seraient usés jusqu’à la corde, de l’autre, les jeunes continueront à être au chômage.

Police : contre des bandits ? Non contre des fêtards et des manifestants


De bavure en bavure



Évacuation violente d'un rassemblement pour le climat à Paris le 28 juin

Déjà, le 21 juin à Nantes, à la fin de la fête de la musique, des policiers étaient intervenus si brutalement que des jeunes ont sauté dans la Loire et que l’un d’entre eux n’a toujours pas été retrouvé.
Vendredi 28 juin à Paris, c’est une manifestation écologiste qui a été l’objet des violences policières. Des participants assis sur un pont de Paris ont été copieusement aspergés de gaz lacrymogènes, à 20 cm du visage, par des CRS.
Des dizaines de gilets jaunes gravement blessés au cours des manifestations, un jeune homme disparu dans la Loire, des manifestants écologistes gazés sur un pont de Paris… l’État est à la manœuvre.

Argenteuil – crèche Babilou. Un coup de colère bien justifié


Ni consigne ni garderie

 
C'est comme cela dans la réalité ? (Photo Babilou)

Les crèches privées sont un secteur où les fortunes gagnent du terrain. C’est le cas de Babilou, le leader du secteur, dont la fortune du PDG est aujourd’hui estimée à 250 millions d’euros. Au point que cette entreprise a attiré un fonds d’investissements qui n’est pas là attiré, on l'imagine, seulement par les soins dispensés aux bébés.
         La contrepartie de cet essor des fortunes, ce sont les conditions de travail imposées aux personnels, et les conditions d’attention et d’éducation données à ces bébés, mais également les conditions matérielles. Et apparemment, ce n'est pas brillant.   
          Hier, le personnel de la crèche Babilou d’Argenteuil de la rue Raspail a dit stop. Stop au trop grand nombre d’enfants dont doit s’occuper un professionnel. Stop au retard de recrutement des professionnels qui manquent. Stop à la défaillance de nombre de conditions matérielles.

         Pour le dire haut et fort, ces travailleurs ont fait grève hier, sans prévenir les parents, de façon intentionnelle, de manières à les rencontrer et à leur exprimer leurs doléances.
         Cela les concerne au premier chef. Mais cela concerne aussi la Ville qui achète des places de crèches à Babilou.
         Nous sommes bien sûr aux côtés des travailleuses et travailleurs de Babilou qui veulent que cela change.

Argenteuil Emprunts toxiques 2001-2008 : une analyse très intéressante


Un emprunt… non toxique

 
Emprunts toxiques Dexia

Pour information, l’article de « Engagés pour Argenteuil », un article de Frédéric Lefebvre-Naré, très intéressant, portant sur le « Rapport de la mission spéciale sur les emprunts de la Ville » et qui a été présenté lors du dernier conseil municipal de jeudi dernier. L’article de Frédéric LN s’intitule :

Les emprunts structurés (ou toxiques) : environ 100 millions dépensés pour rien, à l'ordre du jour du Conseil

http://engagespourargenteuil.fr/post/emprunts-toxiques-100-millions-Conseil

mardi 2 juillet 2019

Pesticides, diméthoate et autres produits phytosanitaires : quand ils présentent des risques, on doit les interdire ! Tant pis pour la production, tant mieux pour tous !

 
Certes, de si jolies fleurs...

Un courrier d’un de mes proches de la Vallée du Tarn que nous publions bien volontiers. DM 

« Arboriculteur à la retraite, je suis aujourd’hui atteint de maladie neurodégénérative. Je suis persuadé que celle-ci est liée à l’utilisation des produits phytosanitaires utilisés durant ma carrière, entre autres, le « diméthoate » pour ne citer que lui, et qui me condamne au fauteuil roulant. Un produit vendu, conseillé par nos techniciens et approuvé par le gouvernement. Son usage est passé d’une semaine avant récolte à 15 jours avant récolte puis à un mois avant d’être définitivement interdit pour son effet neurotoxique enfin reconnu.
         Double peine pour les agriculteurs qui subissent la maladie et le regard désapprobateur de la population. Ne faudrait-il pas à ce jour trouver des alternatives bio pour sauver de la dangerosité, les récoltes, les agriculteurs et les consommateurs ?
         Je voudrais mettre en garde mes collègues paysans utilisateurs de produits phytosanitaires, sur la dangerosité possible pour eux, leurs proches, et pour la population dans un périmètre de 8 kms à la ronde.
         Avoir perdu la santé pour gagner sa vie en faisant confiance aux techniciens, aux lobbies et aux gouvernants est pour moi insupportable. Amis paysans, ne vous laissez pas prendre au piège d’une pseudo-information qui n’est faite que pour le profit et qui tue.
         Restez vigilants pour vous, vos proches et la survie de la terre. Jean-Marie ALBARET, Aveyron, »

Argenteuil Conseil municipal : quand la municipalité continue à attaquer la MJC (2)


Attaque et mépris à l’encontre de la MJC mais aussi des travailleurs

Dans la convention que les membres de la MJC ont découverte au dernier moment et qui n’a jamais été discutée, un point soulève de grandes inquiétudes. Il y est dit à propos des moyens humains mis à disposition par la Ville à la MJC : « 1 agent d’accueil à plein temps du 1er janvier 2019 au 31 août. A compter du 1er septembre cet agent sera intégré au sein de l’équipe de la Maison de quartier. La fonction d’accueil sera ainsi mutualisée pour l’ensemble des structures et services présents sur le site. » !
         Cela n’a jamais été discuté.
         Et croyez-vous que l’on en ait en revanche discuté avec la principale intéressée, « détachée » depuis des années avec bonheur à la MJC ? Il est vrai que pour la municipalité, elle n’est qu’une travailleuse…
         En tout cas, cet aspect est une nouvelle attaque majeure contre la MJC. Elle est non seulement inacceptable, mais elle révèle une nouvelle fois les desseins de la municipalité pour qui tout ce qu’elle ne contrôle pas est quelque peu suspect.