samedi 2 février 2019

Amazon : non à la répression !


La liberté sur le net, seulement pour le commerce et l’exploitation ?



Un salarié d'Amazon employé à Montélimar (Drôme) vient de recevoir une lettre de licenciement pour faute grave. La direction n'a pas supporté qu'il publie un post Facebook où il félicitait les gilets jaunes pour le blocage de son site de travail et où il exprimait plus largement son soutien à leur mouvement en concluant : « Je me joins à vous quand je ne travaille pas. Bloquez tout ».
Le fait que l'on puisse perdre son gagne-pain quand on exprime sa révolte sur les réseaux sociaux illustre la dictature que le grand patronat exerce sur la société ; et en dit long aussi sur la crainte que la colère des travailleurs inspire.
Les camarades de travail de l'employé licencié n'ont pas dit leur dernier mot et la manifestation du mardi 5 février à Montélimar se fera sous le signe de la solidarité avec lui, avec l'exigence de sa réintégration dans l'entreprise.

« Grand débat » ! quand le patronat pleure la bouche pleine. Un exemple à Nantes


Les riches en veulent toujours plus aux dépens des pauvres


Vendredi 25 janvier, des chefs d'entreprises du département se sont réunis à l'initiative de la Chambre de Commerce et d'Industrie de Nantes, question d'apporter leur contribution au Grand Débat voulu par Macron.
On ne peut pas dire qu'on ait été surpris par leurs revendications. Ils veulent réduire le coût du travail, autrement dit voir baisser les salaires. Ils veulent aussi baisser les charges sociales, c'est à dire baisser le salaire qui n'est pas directement versé au salarié mais qui lui permet, entr'autre, d'avoir accès au soin malgré l'insuffisance du salaire direct. Ils souhaitent également réduire l’impôt sur les sociétés, voire le supprimer et ne pas rétablir l’Impôt sur la fortune.
Par contre ils voudraient taxer un peu plus la partie la plus pauvre de la population qui, selon eux, serait épargnée par l'impôt. Sauf que les travailleurs qui ne paient pas d'impôt sur le revenu, car leur salaire est trop faible, dépensent justement la totalité de leur salaire pour se nourrir se loger, se déplacer et que, sur tout cela, ils sont taxés par la TVA entre 5 et 20%, et même à 60% quand ils font le plein de carburant. Ce sont des pourcentages déjà scandaleusement élevés pour des personnes qui n'arrivent pas à joindre les deux bouts. Mais pour les patrons, ce n'est pas assez !
Quant à l'argent ainsi récupéré ils souhaitent que l'état l'utilise pour augmenter les aides à leur égard !
Cerise sur le gâteau, ils sont pour faire la chasse aux tricheurs. Mais, en l'occurrence, ce n'est pas les usagers des paradis fiscaux qu'ils ont en ligne de mire. Allez savoir pourquoi ? Non il s'agit de ceux qui fréquentent Pôle Emploi ou la CMU.
Rien de nouveau sous le soleil. Mais Macron parti, il en restera beaucoup à qui il faudra demander des comptes.

Argenteuil Etats-généraux de la vie associative ?


Bref échange à la rigueur plutôt, malheureusement !


La municipalité organise une nouvelle édition des « Etats-généraux de la vie associative » samedi prochain.
         Pour nous, la vie associative est au cœur de la vie sociale. Et réciproquement, les difficultés de cette dernière rejaillissent sur celles de la vie associative confrontée à bien des problèmes, tels le vieillissement ou le fait que l’engagement collectif n’est pas à la mode actuellement.
         Bien évidemment, cela changera, nous en avons la conviction. Et en tout cas, nous avons à en discuter, et mettre en avant des pistes qui dans l’état des choses actuelles pourraient toutefois aider à aller de l’avant. Entre autres :
         -comment organiser les synergies entre les différentes associations ?
    -comment aider à décider d’un planning concerté des différents évènements ?
         -comment développement la communication pour que la connaissance de ces évènements atteigne au mieux la population ?
         -comment mettre « dans le coup » tout le réseau associatif dans le cadre d’un projet municipal important (cf. « l’affaire du musée »), pour que les associations mises de côté n’aient pas l’impression d’avoir été quelque peu flouées…
         Voilà de véritables questions à discuter.
         Le programme du 9 février est très loin de cela.


         D’abord par son caractère contraint : ce n’est pas de 5 à 7, mais au mieux de 15 à 19 !
         Ensuite par le caractère sur-encadré d’un ordre du jour qui, a priori, laisse bien peu de places à des questions ouvertes (dont celles que nous évoquons ci-dessus) et au débat.
         Quant à la date de l’envoi pour cette initiative, elle laisse rêveur. Comment en dix jours, discuter sérieusement de l’intérêt de la participation, de quoi y dire, et pour trouver démocratiquement les 3 représentants maximum acceptés ?

vendredi 1 février 2019

Grand débat : Philippe vend la mèche


On l’avait compris

 
Comme à l'armée, à la manoeuvre

Le premier ministre a déclaré que le grand débat devait non pas « remplacer le projet présidentiel » mais le « compléter ». En clair : c'est avouer qu'il ne s'agit que d'une manœuvre.
De nombreux Gilets jaunes et travailleurs l'avaient compris. D'ailleurs le gouvernement avait d'emblée encadré ce débat.
Mais le vrai débat, il faudra l'imposer sur les questions essentielles et vitales qui préoccupent le monde ouvrier. Et pas seulement le limiter à des bavardages et à des parlottes en chambre.


Retraités : mobilisés contre le risque de vivre de moins en moins dignement



Ils veulent vivre dignement



En manifestant ce 31 janvier pour une réelle augmentation de leurs pensions, les retraités dénoncent leur perte de pouvoir d'achat.

Depuis des années les retraites sont quasiment gelées. Le gouvernement a même osé décaler d'octobre à janvier la minuscule augmentation annuelle de 0,3 %, qui ne compte pour rien comparée à la hausse des prix. Sous la pression des protestations, entre autres celles des ronds-points, il a été obligé de suspendre la hausse de la CSG pour les retraités modestes, sans aller toutefois jusqu'à leur rendre ce qu'il leur a ponctionné l'an dernier.




Le 5 février journée de grève et de manifestation. Le 2 février, Nathalie ARTHAUD à Argenteuil pour discuter à l’occasion de la fête locale de Lutte ouvrière. Un nouveau tract de Lutte ouvrière-Argenteuil.


Lutte ouvrière

Le 5 février et au-delà, se battre pour nos intérêts de travailleurs

Violences policières, loi anti-casseurs, le gouvernement aura tout tenté pour mettre fin aux manifestations. Mais rien n’y fait Et ce climat de contestation est salutaire, parce que rien ne viendra du gouvernement.
Le grand débat ? Des one man shows présidentiels où Macron se montre ouvert à toute proposition concrète… tant qu’elle ne coûte rien, ni à l’État, ni à la bourgeoisie. Dans le cas contraire, il assène vertement sa leçon. Ce fut le cas quand Macron n’a plus eu affaire à des maires respectueux mais à des gens en colère. Exaspéré, il a répondu : « Il faut proposer des vraies réformes, mais la vraie réforme, elle va avec la contrainte, les enfants » ! La semaine précédente, il avait déjà déclaré : « Les gens en situation de difficulté, on va davantage les responsabiliser, car il y en a qui font bien et il y en a qui déconnent. »
Traiter les travailleurs, les chômeurs et les retraités, comme des enfants, Macron sait faire ! Il leur fait la morale et veut leur faire porter tout le poids de la crise. Qu’il continue, la colère n’en sera que plus grande !
S’il y a des comptes à demander, c’est à la classe capitaliste qui fait et défait l’économie, à ces milliardaires qui sont toujours plus nombreux et plus riches et qui sont libres de faire ce qu’ils veulent. Avec les conséquences que l’on connaît : Ford, PSA, Bic, la papeterie Arjowiggins…, nombre de grands groupes ferment des usines et mettent les salariés sur le carreau. La seule façon de les empêcher de nuire est de les exproprier, certes un tabou que les travailleurs ont intérêt à faire tomber, car c’est une nécessité pour toute la société.
Pour augmenter les salaires et pour embaucher massivement, il faut prendre sur les profits. Pour plus de justice sociale et d’égalité, il faut mettre en cause la classe capitaliste, contester ses décisions et son pouvoir.

Le 5 février, un appel à la grève est lancé par la CGT. Les travailleurs doivent se saisir de cet appel et entraîner autour d’eux. Une journée de grève ne suffira pas, mais ce n’est qu’au travers de la mobilisation des salariés dans les entreprises que la contestation pourra franchir une nouvelle étape.                  (Au verso, notre grande initiative de samedi)


Samedi, la fête de Lutte ouvrière à Argenteuil !
De retour au complexe Jean Vilar, 9 bd. Héloïse
Le samedi 2 février 2019
A partir de 16 heures 30.
Avec la présence de Nathalie ARTHAUD
Qui conduira la liste de Lutte ouvrière
Lors des élections européennes de mai prochain
A 17 heures 45, rencontre avec elle
Et Meeting à 19 heures 45 (entrées libres)



Animations - librairie-
Apéritif-Banquet-Soirée dansante
(15 euros ; enfants de moins de 14 ans : 7 euros)
Et consultez le site blog « lo argenteuil »

              Lisez le blog Lutte Ouvrière Argenteuil : « lo argenteuil »
             

Argenteuil Val d’Argenteuil : parking payant, le fiasco


C’est cela le gâchis social

La municipalité, sur la base d’une argumentation fallacieuse, a rendu payant il y a trois mois les parkings et les abords de la gare du Val d’Argenteuil, le parking face au parc Maurice AUDIN en particulier. Nous ne savons pas combien cela rapporte à la municipalité, en matériel de contrôle et surtout sous forme de présence de personnels ASVP ou de police municipale.
         Mais une chose est sûre, cette affaire représente un gâchis social, celui que l’on mesure aux complications que cela crée pour la population, eu égard à l’utilisation actuelle de l’équipement. La preuve :
      Un jour de semaine, à 17 heures, ce parking Maurice AUDIN était complètement rempli.
         Voilà l’allure qu’il avait, toujours à 17 heures, hier jeudi.

     

         Comme on dit, « la messe est dite ». A la municipalité d’en tirer les conclusions, c’est-à-dire de revenir en arrière.

Argenteuil : maire, députée, ex-député, candidat malheureux, des histoires de permanences


Petit gâchis en permanence



      Nous suivons avec intérêt l’histoire des permanences politiques à Argenteuil.
         Celle de la campagne de 2014 du maire actuel est toujours en déshérence derrière le centre commercial Côté Seine, tout comme celle de son ami, candidat malheureux à la députation en 2017, non loin de ce centre commercial, mais de l’autre côté de celui-ci cette fois.
         Mais présentement, notre intérêt va à la nouvelle permanence de la députée d’Argenteuil-Bezons qui, à l’occasion de la journée d’action des retraités a connu hier son premier rassemblement, certes modeste, mais il grandira.
         Une question nous est venue à l’esprit : mais pourquoi la députée s’est-elle installée dans cet ex-salon de coiffure alors qu’à quelques dizaines de mètres une autre permanence venait de se libérer, celle de son prédécesseur Philippe Doucet ? Cela aurait eu l’avantage pour elle de ne pas être dépaysée, car entre la politique de l’un et la politique de l’autre, contre le monde du travail, c’est sans conteste la même pente !