jeudi 27 décembre 2018

Chômage : les responsables veulent s’en prendre un peu plus aux victimes


En guerre contre les chômeurs

 


Près de 1,9 milliards d'euros, voilà le montant annoncé des économies que le grand patronat voudrait faire sur le dos des travailleurs au chômage. Soit 600 millions d'euros de plus que les économies proposées par Philippe et Macron.
Patronat, gouvernement et syndicats sont en discussion sur l'avenir des travailleurs au chômage. Les deux premiers laissent entendre que les chômeurs seraient responsables de leur état. C'est ignoble de la part de ceux-là même qui multiplient les licenciements et usent de la précarité pour exploiter les travailleurs.

Uber et compagnie : statut d’indépendant : un piège pour les travailleurs


Non à la réinvention du « travail à la tâche »

 


Neuf chauffeurs et anciens chauffeurs VTC sont devant le conseil des prud’hommes de Paris mardi dernier. Ils attaquent la plate-forme Uber pour que leur statut d’indépendant soit requalifié en statut salarié.
En novembre dernier, la Cour de cassation avait donné raison à un coursier à vélo en le requalifiant comme salarié pour le travail effectué sous statut d’indépendant pour la plate-forme Take Eat Easy, aujourd’hui disparue.
La prétendue liberté du statut d’indépendant ou d’auto-entrepreneur libère en fait les employeurs de toute obligation vis-à-vis des chauffeurs ou des coursiers, tout en enchaînant ces travailleurs à leur donneur d’ordre. « Avec le numérique, les plates-formes ont réinventé le système du travail à la tâche que vivaient les canuts au XIXe siècle », explique leur avocat.
Utiliser les techniques les plus sophistiquées pour exploiter au maximum : c’est ça le progrès à la sauce capitaliste.

mercredi 26 décembre 2018

Pouvoir d’achat : il faut augmenter les salaires


Mais pour cela, il faut que la classe ouvrière entre en lutte

 


Une journée de mobilisation a suffi aux policiers pour obtenir non seulement une prime, mais des hausses de salaires de 120 euros par mois en moyenne.
Pour les salariés, en dehors d'une partie de ceux qui sont payés au smic, il n'y aura rien. Sauf quand certains patrons accorderont une prime, mais juste une fois.
Quant aux travailleurs du secteur public, dont les salaires sont de fait gelés depuis neuf ans, le gouvernement prétend qu'il ne peut rien leur accorder.
Le gouvernement a cédé aux policiers dont il craignait la colère, voire qu'ils fassent cause commune avec les gilets jaunes au lieu de les matraquer !
Les salariés n'obtiendront rien tant que la classe ouvrière n'entrera pas en lutte et ne se fera pas craindre du patronat et de l'État.

Salaire des femmes, ce n’est pas près de changer


N’attendons pas deux siècles

 

Ouvrières au Viet-Nam

D’après un rapport du Forum économique mondial, les femmes sur la planète touchent des salaires inférieurs en moyenne de 51 % par rapport à ceux des hommes. L’écart se réduit si lentement qu’il faudrait attendre, selon ces experts, 200 ans pour l’éliminer. En supposant que cette paresseuse évolution se poursuive…
D’ici là, espérons que tous les travailleurs, femmes et hommes unis dans une même lutte, se seront débarrassés du capitalisme !

BNP Paribas, Carrefour, AXA, Danone, et autres s’engagent dans le social ?


Hommes patronnesses des temps modernes

 


Treize patrons de grandes entreprises, de BNP Paribas à Carrefour en passant par AXA ou Danone, ont signé une tribune dans Le Monde pour affirmer que l’économie doit être au service de toute la société. Ils ont tenu à préciser que malgré leurs nombreuses occupations, ils avaient trouvé le temps de se réunir pour se pencher sur la situation sociale. Preuve qu’elle doit quand même les inquiéter un peu !
Et afin de prouver que leurs grandes entreprises ne roulent pas uniquement pour le profit et pour que les riches le soient encore plus, ils se déclarent prêts à favoriser la formation et l’apprentissage et à financer quelques opérations de charité.
Dans le temps, c’étaient les épouses des patrons, qui jouaient les dames-patronnesses et qui s’occupaient des « bonnes œuvres » et de la charité à l’égard des salariés de leur époux. Aujourd’hui, les grandes entreprises ont leur « fondation » ou sponsorisent tel ou tel programme d’entraide pour venir en aide aux familles précaires que leur politique, leur exploitation, leurs licenciements et leurs bas salaires ont créés !
Ce n’est pas la charité que demandent les caissières de Carrefour, les employés des agences BNP, les employés d’AXA ou les femmes de ménage du groupe ACCOR, mais de pouvoir vivre dignement. C’est à cela que doivent servir les milliards de profits issus de leur travail.

Argenteuil, Guy Carlier, « l’Ile », le complexe Jean Vilar


S’il est au courant, il ne peut qu’être écœuré

 
Lors de la « cérémonie des personnalités » organisée en catimini par le maire d’Argenteuil, des « personnalités » ont été » mises à l’honneur. Parmi elles, le chroniqueur Guy Carlier qui, si nos souvenirs sont exacts, l’avait aussi été par le maire précédent. Cette fois, il a été fait « citoyen d’honneur d’Argenteuil ». Soit. Pourquoi pas.
         Il est vrai qu’Argenteuil semble toujours au cœur de l’humoriste qui régulièrement évoque ses souvenirs de la Ville où il est né et où il a grandi. Il ne le fait pas toujours avec bonheur, mais il le fait.
         En tout cas, cet attachement à Argenteuil et à son passé sont louables.
         S’il est au courant, on aimerait savoir ce qu’il pense de la destruction supplémentaire de « l’île » envisagée par celui qui l’a nommé « citoyen d’honneur ».
         Car nous ne savons pas s’il a été guincher dans la salle Jean Vilar à partir de 1971, mais élève ou collégien, il a dû participer aux évènements qui se produisaient dans cette « île » au bras de Seine comblé au XIXème siècle. Il y avait de grandes fêtes, les fameux « mouvements d’ensemble » des groupes scolaires, et les cross auxquels étaient conviés les élèves en particulier du collège dont il parle beaucoup, le collège Paul Vaillant Couturier.
         Alors que pourrait-il penser de ce paysage un peu plus massacré ?
         Ceux qui ont le lien avec lui peuvent toujours lui passer le message et lui indiquer l’existence du Comité Jean Vilar.DM

Fête et banquet Lutte ouvrière le samedi 2 février 2019. Réservez !


M. Dominique MARIETTE

2 rue Rouquès, 95100 Argenteuil

06.99.49.98.64.

MDommarie@aol.com                                     Argenteuil le 24.12.18.

Chers amis,

Vive la fête de Lutte ouvrière à Argenteuil !
De retour au complexe Jean Vilar
Le samedi 2 février 2019
A partir de 16 heures 30
Débats –animations –science –librairie-Meeting-Banquet-Soirée dansante
Rencontre avec Nathalie ARTHAUD à 18 heures
Et prise de parole, à 19 heures 45
 

Réservez vite maintenant, 15 euros et 7 enfants de moins de 14 ans (chèques à mon ordre)

Meilleurs vœux personnels et de lutte 2019,

                                  Salut et fraternité,

                                                                              Dominique

Lisez le blog Lutte Ouvrière Argenteuil : « lo argenteuil »

mardi 25 décembre 2018

Editorial des bulletins Lutte ouvrière d’entreprise de ce lundi 24 décembre


Après avoir fait reculer Macron, faisons payer les grands patrons !



Plus d’un mois après le début de la mobilisation des gilets jaunes, près de 40 000 personnes manifestaient à nouveau samedi 22 décembre. Les représentants du gouvernement se sont appuyés sur la baisse de la mobilisation et sur les démonstrations odieuses de quelques manifestants d’extrême droite pour affirmer que la contestation était terminée. Il n’y a plus que des factieux dans les rues, ont-ils répété, tandis que Macron, peut-être inspiré par son réveillon au milieu des missiles et des avions de chasse de l’armée française engagée au Tchad, affirmait que l’ordre devait maintenant être rétabli.
Quel que soit l’avenir du mouvement des gilets jaunes, il a permis l’expression de la colère qui traverse toute la société, contre l’effondrement du niveau de vie. Il a montré que c’est la mobilisation des classes populaires dans les rues qui a obligé le gouvernement à reculer et à faire des concessions. Macron et tous ses ministres, après avoir fait mine de découvrir la « souffrance », détaillent leurs mesures pour tenter de convaincre qu'ils y ont répondu. La ministre de la Santé Buzyn a même dit que le gouvernement et les gilets jaunes avaient le même objectif, assurant que l’augmentation de la prime d’activité et la défiscalisation des heures supplémentaires rendaient le travail payant.
La réalité, c’est que Macron et son gouvernement sont incapables de répondre à l’exigence de pouvoir vivre correctement de son travail. La classe capitaliste monopolise de plus en plus toute la richesse et il n’est pas question de lui imposer quoi que ce soit. Toutes les mesures du gouvernement consistent à prendre dans notre poche gauche ce qu’il reversera dans la droite, puisqu’elles sont toutes financées par l’argent public, sans rien prendre aux capitalistes.
« Nous avons été trop intelligents », a osé dire le chef des députés macronistes pour expliquer  la contestation de son gouvernement ! Ce mépris social, le monde du travail en a fait l’expérience. Il a mesuré le gouffre entre les classes populaires et les institutions censées les représenter. Certains mettent en avant la revendication d’un référendum d’initiative citoyenne, pour aller au-delà de la mobilisation pour le pouvoir d’achat et peser sur la direction de la société.
Il serait bien sûr nécessaire que les classes populaires se mêlent de ce qui se passe à la tête de l’État, au niveau du pouvoir. Mais un référendum, même d’initiative citoyenne, permettrait-il de « redonner le pouvoir au peuple » ?
Le fait que des politiciens, de l’extrême droite à la gauche, reprennent cette idée est significatif ! Il s’agit d’une diversion, faite pour désarmer ceux qui veulent contester le système. Même le gouvernement dit maintenant qu’il n’est pas contre. Macron n’est pas à une arnaque près ! Constatant la déconsidération des partis politiques bourgeois alternant au pouvoir, il a déjà servi le couplet du jeune dynamique qui fait « de la politique autrement ». Il a déjà enchaîné sur le boniment du « grand débat », alors pourquoi ne pas y ajouter des référendums ?
Si, demain, un référendum portant sur une question favorable au monde du travail obtenait une majorité de « oui », cela obligerait-il le grand patronat et le gouvernement à s’y plier ? Forts de leur argent, les capitalistes ont les moyens de ne pas respecter les lois ou de les contourner. La loi sur les 35 heures, par exemple, favorable en apparence aux travailleurs, a finalement servi aux capitalistes pour imposer la flexibilité et intensifier l’exploitation. Les capitalistes, qui dominent l’économie et font marcher toute la société suivant leurs intérêts immédiats, ne cèderont pas un pouce de cette domination sans combat.
Derrière la façade démocratique, l’appareil d’État est constitué d’une caste de hauts fonctionnaires, qui portent les intérêts de la bourgeoisie sans même être élus, échappant largement au contrôle des classes populaires.
Ce qui est vrai de l’État l’est encore plus des décisions des grandes entreprises ! Fermer une entreprise, licencier des centaines de travailleurs, est laissé au bon vouloir des capitalistes. Peu importent les conséquences sur la vie de milliers de familles, les villes ou les régions sinistrées : il s’agit de décisions protégées par le secret des affaires. La loi de l’argent est sacrée, et dévoiler les intentions d’une entreprise, aussi nocives soient-elles pour la société, est même puni par la loi !
Pour ne pas être condamné à subir des reculs successifs, c’est à la domination capitaliste sur la société que le monde du travail doit s’attaquer.