vendredi 29 septembre 2017

Essence, diésel, ils veulent nous pomper encore davantage


Ça pompe énormément



Le prix du diesel devrait augmenter de 10%, soit 7,6 centimes d’euros par litre, et ce rien que pour l’année 2018. Sur l’ensemble du quinquennat, cette augmentation devrait atteindre 31 centimes par litres.
Le gouvernement justifie ces augmentations en prétendant vouloir ramener le prix du diesel, particulièrement polluant, au niveau de celui de l’essence. Mais l’essence devrait, elle aussi, augmenter de 3,9 centimes.
En fait de souci de l’écologie et de la santé publique, il vaudrait mieux parler de racket pur et simple de tous ceux qui sont bien obligés de prendre leur voiture pour aller travailler faute de transports en commun !

Etats-Unis : un geste de dignité contre le racisme


Trump : champion des racistes



Lors d'un discours, Trump a insulté un joueur de football américain, demandant même qu'il soit « viré » par la ligue de football américain (NFL), qui organise les principaux championnats. Pourquoi ? En 2016, le joueur en question s'était agenouillé pendant l'hymne américain, pour protester contre les meurtres racistes perpétrés par la police. Trump tient à montrer sa solidarité avec les tueurs en uniforme et caresse dans le sens du poil ses électeurs les plus réactionnaires et les plus racistes.
      Depuis, des dizaines de sportifs américains, des chanteurs, s'agenouillent ostensiblement pendant l'hymne américain, pour protester contre Trump et marquer leur solidarité avec les victimes des crimes de la police.
      Un geste de dignité face à la démagogie de Trump et au racisme de sa police.

jeudi 28 septembre 2017

EVS Val d’Oise, emplois « aidés, ils-elles « aident » la société, et non l’inverse !


Maintien en poste des 245 « EVS », un point c’est tout



Le gouvernement a annoncé cet été la diminution drastique des emplois aidés à l’horizon 2018. Dans le Val d’Oise, cela implique la disparition de tous les contrats d’aide administrative à la direction d’école. Ils sont 245.
         Ces emplois sont pourtant essentiels au fonctionnement des écoles primaires. Grâce aux travailleuses qui les occupent, s’il a quelque chose d’ "aidé" en la matière, ce sont les directions d’école qu’elles suppléent au niveau de nombreuses tâches administratives.
         Ces travailleuses doivent non seulement être maintenues sur les postes qu’elles occupent, mais être titularisées dans les meilleurs délais pour toutes celles qui le souhaitent.
         Pour le réclamer, un rassemblement était organisé hier devant la direction académique du Val d’Oise d’Osny, à l’appel de l’ensemble des organisations syndicales de l’Education nationale du département. 

Et un article de notre hebdomadaire Lutte ouvrière n°2565 à paraître 

Les emplois aidés : moins nombreux et moins financés

Le gouvernement a confirmé la semaine dernière la baisse du nombre d’emplois aidés. En 2018, l’État en financera 200 000 contre 320 000 cette année.
Mais ce mauvais coup en cache un autre : non seulement il réduit leur nombre, mais l’État diminue aussi leur financement. Le taux de prise en charge passerait ainsi à 50 % du smic brut en moyenne, contre 72,5 % en 2017. Aux collectivités et aux associations qui emploient ces travailleurs de compenser la différence.
Pour faire passer la pilule, le gouvernement a annoncé le maintien du crédit d’impôt sur la taxe sur les salaires (CITS), dont bénéficient les associations, et insiste sur l’allègement des charges patronales, lié à la transformation du CICE, dont elles bénéficieront en 2019, allègement censé leur permettre de compenser la baisse de prise en charge des emplois aidés.
Cela reste à voir, et surtout, cela ne règle pas le problème des collectivités locales, écoles et mairies qui, elles, devront dès 2018 trouver l’argent pour compenser cette baisse… ou supprimer elles-mêmes certains emplois qu’elles ne pourront plus financer.

                                                           J.L.G.

Val d’Oise : élections sénatoriales, le clan des quatre est élu


Palais Bourbon ou Palais du Luxembourg, tous des défenseurs du Palais


Ce n’est pas surprenant, mais les élections sénatoriales de dimanche dernier sont passées complètement inaperçues. Si les sénateurs sont renouvelés par moitié au niveau du pays, le Val d’Oise était concerné pour le renouvellement de ses quatre sénateurs. 3 LR ou dissident ont été élus, et un PS, l’inverse d’il y a six ans. Là encore rien d’étonnant.
         Le sénat a pourtant la possibilité de faire entrave aux votes des députés qui, eux, sont élus au suffrage universel direct.
         Mais pour le monde du travail, aucun risque de ce côté-là. Députés et sénateurs sont sur la même ligne, celle de la défense totale des intérêts des riches et du capital !

Faire la queue, il est vrai, ce n’est jamais super

C'est mieux que la queue...


Des grands électeurs se sont plaints de devoir faire la queue longtemps avant de pouvoir voter, et cela, en restant à la queue leu leu à l’extérieur de la préfecture de Cergy. Soit, il faisait bon ce matin-là, mais tout de même, pourquoi ne pas les avoir fait tous entrer dans la préfecture par le parvis ?
         Ces grands électeurs auront pu en tout cas profiter d’une petite leçon. Celle de vivre pour un jour seulement ce que vivent de nombreux habitants devant attendre et attendre avant de pouvoir effectuer leurs démarches dans les services publics utiles à la population mais où les réductions d’effectifs opèrent des ravages.

Argenteuil Métropole du Grand Paris, Valérie Pécresse et Georges Mothron : et elle lui a dit ?


Oui mais bien sûr…




Le Parisien-95 a publié hier une longue interview de la présidente de la Région Ile de France, Valérie Pécresse. A la question : « Donc, c’est la métropole du Grand Paris qui ne sert à rien ? », elle répond : « On peut le dire ! ».
         Le 10 septembre dernier, elle était sur la butte d’Orgemont. Elle fit à cette occasion preuve d’amabilité à l’égard du marie d’Argenteuil, Georges Mothron qui selon elle « a prouvé que la droite pouvait parler à la France populaire et être entendue ». Soit, mais ce n’est pas Georges Mothron qui a fait adhérer Argenteuil à cette Métropole du Grand Paris… qui ne sert à rien selon elle ? Georges Mothron qui l'a fait uniquement dans le cadre de sa rivalité avec son prédécesseur...
         Il est vrai que l’on n’est pas une contradiction près chez des gens prêts à raconter n’importe quoi, c’est-à-dire tout et son contraire, et pour qui le manque d'hypocrisie n'est pas la qualité première.

Fusion Alstom Siemens : grandes manoeuvres capitalistes, une de plus


Les travailleurs devront se défendre ensemble



Alstom et Siemens fusionnent leur branche ferroviaire. Le nouveau groupe ainsi créé pèserait 16 milliards d'euros de chiffre d'affaire, de quoi se lécher les babines pour les nouveaux actionnaires.
         Pour les travailleurs, au contraire, il y a de quoi s'inquiéter même si la direction a promis de ne pas supprimer d'emplois, en Allemagne et en France... pendant quatre ans. En réalité, le groupe risque d'utiliser la fusion pour supprimer des postes sous prétexte d'éliminer les doublons.
         Il n'est pas dit qu'il y parvienne : des deux côtés de la frontière, les travailleurs ont les mêmes intérêts à défendre, ensemble, contre la rapacité des actionnaires.

Migrants à Reims – la mobilisation amène la solution


Une solution trouvée par la mobilisation


Depuis des mois, des migrants campaient dans le quartier populaire Croix-Rouge, à Reims. D'abord installés sur un bout de pelouse appartenant au bailleur social, ils ont été expulsés et se sont installés dans le square d'en face. De quelques habitants, ce camp de fortune a grossi pour accueillir quelques dizaines de migrants.
         Il y a deux semaines, une association de riverains a interpellé la municipalité par le biais de la presse locale pour la gêne occasionnée par l'occupation du square. L'expulsion du campement a été programmée. Les militants associatifs qui viennent en aide aux migrants de façon continue ont alors aidé à ce qu'ils se transportent un peu plus loin, au sein du campus Croix-Rouge de l'Université de Reims.
         On aurait pu espérer un peu d'humanité de la part des autorités universitaires : c'était sans compter sur le président de l'Université, qui a pris à 21h dimanche 17 septembre un arrêté "pour raisons de sécurité" interdisant aux personnels et aux étudiants de se rendre sur le campus. Parallèlement, il a saisi le Tribunal administratif pour obtenir de l’État une expulsion en urgence des migrants.
         Cette décision aurait pu avoir pour conséquence de monter étudiants et personnels contre les migrants. C’est l’inverse qui s’est produit. Dès le lundi, des volontaires se sont manifestés parmi les enseignants et les étudiants pour chercher à apporter une aide matérielle immédiate. Des lettres-pétitions ont été signées par des enseignants, par des étudiants, pour se désolidariser de l’attitude de la présidence de l’Université et réclamer le relogement des migrants, et, en attendant, que l’Université elle-même apporte l’aide immédiate à sa portée, à savoir l’accès à l’eau, à l’électricité et à un bâtiment chauffé. Des étudiants sont restés auprès des migrants jusque tard dans la nuit pour tenter d’éviter une expulsion en catimini.
         Mardi 19, environ 300 étudiants et enseignants sont allés manifester devant la sous-préfecture de Reims pour exiger le relogement de ces 45 migrants dont 15 enfants.
         Mercredi 20, tous les migrants avaient été relogés et les cours reprenaient à la fac. Certes, le relogement est précaire : les uns à l’Armée du Salut, les autres dans des hôtels. Mais ce résultat est celui de la mobilisation, et certainement pas des pouvoirs publics qui ont laissé pourrir la situation, ni de la présidence de l’Université dont l’attitude conduisait à une énième expulsion.

mercredi 27 septembre 2017

Argenteuil, Sempérit, Otis. Quel avenir et quelles tractations pour le site de la zone industrielle de la gare ?


Quels projets dans la zone industrielle de la gare centrale ?

La fermeture de l’usine Sempérit qui pèse sur l’avenir de la centaine de travailleurs qui y travaillent pose la question des projets de la municipalité concernant l’actuelle zone industrielle de la gare.
         La municipalité précédente avait établi des plans pour la transformation de ce quartier, sans jamais être causante sur le sujet, et sans jamais accepter de donner de véritables informations aux organisations syndicales de chez Sempérit et de chez Otis qui les lui demandaient.
         Quels contacts la municipalité actuelle a-t-elle eu avec les propriétaires de Sempérit et d’Otis ?
         Il y a-t-il eu une opération de préemption de la part de la municipalité sur le terrain Sempérit ?
         Des questions en tout cas que les travailleurs de Sempérit menacés de licenciement ne peuvent manquer d’avoir en tête.