mercredi 31 août 2016

Blog de Nathalie ARTHAUD, candidate de Lutte ouvrière à l'élection présidentielle 2017


Lisez et faites lire le blog de Nathalie ARTHAUD

 
Nathalie ARTHAUD est notre candidate à l’élection présidentielle d’avril-mai prochain.

        
Chacun pourra venir l’écouter le 30 septembre prochain au Cirque d’Hiver à Paris où elle « lancera » notre campagne.

         Mais vous pouvez suivre son combat pour faire entendre « le camp des travailleurs sur son blog.
                                                                  

         Dans sa dernière publication, elle revient ainsi sur la surenchère raciste, démagogique et antimusulmane autour du « burkini », article intitulé : « Le matraquage sur le burkini, une campagne contre les travailleurs musulmans »

http://www.nathalie-arthaud.info/2016/08/28/le-matraquage-sur-le-burkini-une-campagne-contre-les-travailleurs-musulmans_70130.html:

         Vous pouvez aussi retrouver ses « twitts ». En exclusivité, nous vous livrons le dernier :


Nathalie Arthaud @n_arthaud
#Macron , #EnMarche pour sa pomme et pour les patrons.

Argenteuil, services publics municipaux, un été "ollé ollé" !


A livre fermé
 
Nous avons évoqué avant-hier la fermeture surprise de la médiathèque Aragon, au cœur du mois d’août, du 10 au 29. Cela était si peu prévu que cela a échappé au site d’information de la Ville. La fermeture avait été décidée dans la précipitation quelques jours plus tôt. Il s’agissait d’effectuer des travaux. Ces travaux ont bien eu lieu, mais n’ont pas eu une ampleur telle que la médiathèque n’ait pas pu continuer à fonctionner, au moins en partie.

         Et il y avait aussi le bibliobus qui aurait pu aider à faire face.

         Mais apparemment, c’était trop compliqué d’y réfléchir pour les hautes sphères. Pour ne parler que du bibliobus, certains parmi la municipalité ou dans la haute hiérarchie, doivent même en ignorer totalement l’existence.

 

Maison de quartier et Bureau information jeunesse fermés, bonjour le service public !

         La maison de quartier du centre-ville et le Bureau information jeunesse de la rue des Gobelins sont fermés cette semaine.

         Aucune explication n’est donnée au public. On peut imaginer, ici comme pour d’autres services publics, communaux ou autres, qu’il n’y avait pas assez de travailleurs pour les faire fonctionner.

         Alors que c’est la semaine de la rentrée, ces fermetures font d’autant plus désordre.

         Voilà toute la considération que l’on porte aux habitants et aux jeunes du quartier.

Medef, gouvernement, la dictature du grand capital sur la société... et sur son gouvernement


Quand le grand patronat donne sa feuille de route…

 
Université du Medef : les vautours sont de sortie…

 
À la veille de l’université du Medef, Gattaz a donné sa propre feuille de route aux candidats pour les présidentielles. Après avoir expliqué il y a deux ans qu’il se faisait fort de créer 1 million d’emplois au lendemain du chèque de 40 milliards versé par Hollande avec le « pacte de compétitivité », il claironne aujourd’hui que le patronat pourrait créer 2 millions d’emplois si les mesures qu’il exige sont prises. Il tend sa sébile : « Quelques milliards de plus, et j'embauche, m'sieur Hollande ». Et les milliards ont de bonnes chances de tomber. Quant aux emplois, faut pas rêver.

 
… Quand le gouvernement pleure son impuissance

 
Tu m'files ton 06 ?

 

Dans le conflit qui oppose les producteurs de lait au trust Lactalis, le ministre de l’Agriculture Le Foll a expliqué qu’il était choqué par l’attitude de Lactalis qui impose aux producteurs des prix trop bas, mais surtout qu’il ne pouvait rien y faire car… il n’avait même pas le numéro de portable du PDG du groupe.

         Par cette  déclaration, Le Foll a tout de même rappelé une vérité : actuellement, ce sont les grands patrons qui commandent, et les ministres n'ont aucun pouvoir. Par contre  quand il s'agit de frapper contre les salariés, ces ministres savent se donner des moyens d'imposer leur loi, qu'elle s'appelle loi Travail ou autrement. Alors,  impuissance ou  complicité ? Les deux à la fois mon général !

Gattaz, Hollande, Valls, Macron, contre la loi Travail, on est toujouts là !


Loi travail : on n’en veut toujours pas !

 
Lundi 29 août, tandis que Valls et autres supporters de Hollande étaient rassemblés à Colomiers, près de Toulouse, entre 400 et 500 personnes (du jamais vu à Colomiers depuis longtemps !) se sont retrouvées, place de la mairie de cette ville pour dire que la loi Travail ne passe toujours pas. Le gouvernement pensait peut-être en avoir fini avec les protestations provoquées par cette loi après l’avoir imposée cet été par le recours au 49-3. Eh bien, c’est loupé ! Bien des travailleurs, des jeunes, des retraités restent mobilisés !

         Il y a un nouvel appel à manifester le 15 septembre (voir ci-dessous). Il est important que le maximum de travailleurs répondent présents partout dans le pays. Ce n'est pas parce que cette loi anti-ouvrière a été adoptée par le pouvoir qu'elle ne peut pas être abrogée par la rue, comme cela s'est déjà produit dans le passé.

 

Le communiqué intersyndical appelant à manifester à Paris le 15 septembre

 

COMMUNIQUE REGIONAL UNITAIRE

CGT – FO – FSU – Solidaires – UNEF – FIDL – UNL d'Île-de-France. Les organisations syndicales régionales d’Île-de-France CGT, FO, FSU, SOLIDAIRES, UNEF, UNL et FIDL réunies en intersyndicale le 29 août 2016 ont pris la décision d’appeler à une manifestation régionale à Paris le jeudi 15 septembre 2016 lors de la journée d’action nationale pour l’abrogation de la loi travail. Le parcours déposé à la Préfecture prévoit un départ à 14h00 de la place de la Bastille pour se rendre à la place de la République. Les organisations syndicales ont réitéré leur demande auprès de la Préfecture pour être reçues par le Préfet de la région et le directeur de la DOPC (Direction de l’Ordre Public et de la Circulation) pour éviter que les manifestations à venir ne se déroulent dans les mêmes conditions que les précédentes qui étaient de véritables tentatives d’entrave à la liberté de manifester.

                                          Montreuil le 30 août 2016

Consultation chez un généraliste à la hausse, pouvoir d'achat des malades à la baisse


Chères consultations

 
Un accord entre la Sécu et les médecins libéraux prévoit que la consultation d'un généraliste en secteur 1, sans dépassement d'honoraire, passera de 23 à 25 euros au 1er mai 2017. De plus, des tarifs dits proportionnels pouvant aller jusqu'à 60 euros seront aussi mis en place et, aux Antilles, la consultation passera à 30 euros !

Dans une grande ville, il est déjà souvent difficile de trouver un généraliste pratiquant ce tarif minimum (à Argenteuil heureusement qu’il y en a). Et il faut un sacré toupet pour présenter ces hausses comme indolores. Elles pèseront lourd pour 3,3 millions de patients n'ayant pas de mutuelle. Et même quand on a une complémentaire santé, celle-ci répercutera ce surcoût par un biais ou par un autre.

Mieux vaut être riche et bien portant, que travailleur, chômeur ou retraité et assuré social.

mardi 30 août 2016

Editorial des bulletins Lutte ouvrière d'entreprise de ce lundi 29 août 2016


Le PS roule à droite, et la droite double sur l'extrême droite

 
La rentrée a donné le coup d’envoi de la campagne présidentielle. À droite, tous les candidats se sont jetés dans l’arène de la primaire. Les sorties de Fillon contre les « mis en examen » et « ceux qui ne devraient pas pouvoir se présenter devant les électeurs » visent ouvertement Sarkozy et marquent le début du pugilat.

         Les responsables de droite en appellent à s’abstenir de toute attaque personnelle et demandent un débat d’idées. Mais cette primaire ne peut être qu’un combat de coqs puisque sur le fond, ils partagent les mêmes idées.

         Ils sont tous d’accord pour reculer encore l’âge de la retraite. D’accord pour considérer que les salariés ne travaillent pas assez et qu’il faut mettre fin aux 35 heures. D’accord pour dire que les fonctionnaires sont trop nombreux, et les chômeurs trop bien traités. D’accord pour baisser les impôts patronaux et faire reculer les services publics. 

         Leurs différences sont purement tactiques. Juppé parie sur un rassemblement du centre et de la droite. Sarkozy, lui, veut exploiter la peur des attentats, les amalgames et les préjugés contre les musulmans et les immigrés en renchérissant dans les domaines sécuritaire et identitaire.

         Pour mieux flatter l’électorat qui lorgne vers le FN, Sarkozy a intégré dans son programme l’intégralité de celui de Le Pen. Il se positionne, entre autres, pour la suspension du regroupement familial, pour la remise en cause du droit du sol, pour l’interdiction du voile dans l’espace public, et même pour une loi contre le burkini. Comme si la lutte contre le terrorisme dépendait de l’interdiction de cette tenue de bain !

         Autant dire que les travailleurs n’ont rien de bon à attendre de cette primaire de droite. Il en sortira un candidat ouvertement anti-ouvrier et une atmosphère un peu plus empoisonnée par les préjugés contre les immigrés, les musulmans et les « assistés » que seraient les plus pauvres. 

         Si Sarkozy ou Juppé peuvent nourrir l'espoir de revenir à l'Élysée malgré leur passif politique, on le doit à la politique de Hollande et au Parti socialiste. Les socialistes se disent choqués par la violence des programmes à droite. Mais la droite ne fait que reprendre le travail là où le laissent Hollande, Valls et Macron.

         Si les Sarkozy et Juppé peuvent parler de la retraite à 64 ou 65 ans, c’est que Hollande l’a laissée à 62 ans, malgré ses promesses. S’ils promettent de réduire de 100 milliards les dépenses publiques, c’est qu’Hollande a justifié 50 milliards de coupes. S’ils envisagent de faire sauter les 35 heures, c’est que les lois Macron et El Khomri ont fait sauter nombre de barrières.

         Quant à la surenchère anti-immigrés et anti-musulmans, Valls et son gouvernement y auront bien contribué, que ce soit avec la polémique sur la déchéance de nationalité ou celle sur le burkini. 

         En 2012, Hollande a été élu sur la base du « tout sauf Sarkozy ». Aujourd’hui, Sarkozy et ses compères espèrent profiter du « tout sauf Hollande », quand le FN, lui, mise sur le « tout sauf Hollande et Sarkozy ». Mais la politique qu’ils mèneront en 2017 est celle que Sarkozy a menée de 2007 à 2012 et celle que Hollande a poursuivie depuis 2012.

         Ils mèneront, tous, la politique du patronat et des plus riches. Car tous -Front national, frondeurs du PS et Mélenchon compris- sont unanimes : il revient au grand patronat de gérer l’économie. Et la loi du profit et de la compétitivité comme l’exploitation seraient incontestables. 

         Alors, quel que soit celui qui sortira des urnes, les travailleurs devront continuer de se battre. S’y préparer, c’est continuer de faire de la politique comme les travailleurs en ont fait en s’opposant à la loi El Khomri et en affirmant leurs intérêts de classe contre le patronat.

         Les actions prévues le 15 septembre permettront d’affirmer que si la loi travail est passée au Parlement, elle n’est pas passée dans les têtes, et que son application sera combattue. Mais cette conscience de classe, la dignité et les intérêts des travailleurs peuvent et doivent aussi s’exprimer dans la campagne électorale.

         Rien n’oblige à entrer dans le jeu consistant à choisir celui qui nous portera les coups à partir de mai 2017. Contre des candidats anti-ouvriers, xénophobes ou chantres du nationalisme, les travailleurs peuvent exprimer leur colère et leurs intérêts vitaux. Ce sera le sens de la présence de Nathalie Arthaud dans cette élection.

Argenteuil, mort du DGS, quand le maire veut l'union sacrée autour de lui, la démesure et l'indécence ne sont pas loin.


« A ses grands hommes », la municipalité reconnaissante…


A l’occasion de la disparition du DGS de la Ville d’Argenteuil, nous avons parlé d’un « drame personnel », drame personnel pour la personne qui a mis fin à ses jours, et pour la famille et les proches qui subissent directement le drame. Ensuite, chacun gardera une mémoire personnelle du disparu en question. Et qu’elle soit bien différente pour les uns et pour les autres ne surprendra personne.

         Nombre de travailleurs municipaux ont d’autant plus été surpris de recevoir un message du directeur des « ressources humaines » leur demandant au nom du maire de participer ce mardi à un « hommage » au disparu, accompagné d’une « minute de silence » à la mémoire du directeur général des services de la Ville.

         Tout cela n’est-il pas démesuré ? En tout cas, cela ne peut que mettre dans une situation inconfortable nombre de travailleurs communaux qui sont les victimes d’une politique dont ce DGS s’était fait, au moins, l’exécuteur.

         Alors, que la municipalité veuille lui rendre hommage, c’est son affaire, mais pourquoi inciter les victimes à y participer. Tout cela est bien, nous le répétons, démesuré, et quelque peu indécent.

         Cela l’est d’autant plus que cette municipalité a mis un terme à l’habitude mise en place au moins par l’ancienne municipalité d’annoncer systématiquement le décès des agents municipaux ou des agents retraités et indiquant le lieu  des obsèques. De la part de la nouvelle municipalité, plus rien. Silence pour les morts ordinaires ! D. MARIETTE

Argenteuil : une municipalité dure en revanche avec les "petits"


Maire d’une ville de 105 000 habitants et pas disponible a priori à tout moment pour les administrés ?

 
Si le maire d’Argenteuil porte beaucoup d’attention à la mémoire de son plus haut cadre, il n’en va pas de même pour le sort du travailleur ordinaire.

         Le 24 juillet dernier, une employée municipale rencontre G. Mothron qui se promène comme tout un chacun à l’occasion de l’étape du Tour de France dont le parcours de la dernière étape passe par Argenteuil.

         Elle est en arrêt de travail prolongé suite à une très grave maladie. Comme elle a un différend non résolu sur le calcul de ce qui lui reste de congés, ordinaires, elle profite de l’occasion pour exposer au maire son souci.

         Celui-ci est tout étonné qu’elle le fasse, puisque c’est, selon lui « dimanche », sous-entendant que ce jour-là, c’est repos ! Il ajoutera, quant au problème qu’elle soulève, qu’il n’est pas un spécialiste de la fonction publique territoriale ! Cette employée en est restée toute éberluée.

         Elle lui a écrit. Plus d’un mois après son courrier, elle n’a toujours pas de réponse. Elle tient donc dorénavant à ce que l’échange surprenant qu’elle a eu avec l’édile soit connu de tous.