lundi 4 mai 2015

La fête de Lutte Ouvrière les 23, 24 et 25 mai prochains



La Fête de Lutte Ouvrière

Dans trois semaines, aura lieu la Fête de Lutte Ouvrière, fête populaire où chacun pourra se divertir, se cultiver et bien sûr déguster des spécialités de tous les pays.
Ce sera l’occasion de vivre pendant trois jours dans une ambiance fraternelle, à l’image de la société communiste que nous voulons construire, accueillant des camarades de nombreux pays, pour faire flotter fièrement le drapeau de l’internationalisme.
Cette fête est une fête politique, c’est le rassemblement de tous ceux qui ne veulent pas se résigner au chômage, aux bas salaires, à l’exploitation
; de tous ceux qui veulent défendre résolument le camp des travailleurs; de tous ceux qui refusent le repliement nationaliste et veulent combattre les idées réactionnaires sur lesquelles prospère lextrême droite; de tous ceux qui en ont assez de ce système capitaliste injuste, aberrant et inhumain; de tous ceux qui sont toujours persuadés que le communisme est lavenir du monde.
La Fête sera ouverte du samedi 23 mai à 11 heures jusqu’au soir à 23 heures, puis sans interruption du dimanche matin 9 heures  au lundi 25 mai à 20 heures.

La fête, une fenêtre sur la fraternité



Pour venir à la Fête

Le train : 38 minutes depuis la gare du Nord jusqu’à la gare de Presles-­Courcelles (direction Persan via Montsoult), puis trajet à pied de 900 mètres pour rejoindre la Fête. Le pass Navigo, dézoné pendant les trois jours de la Pentecôte, permet de se rendre à la Fête gratuitement. Sinon, le prix de l’aller plein tarif est de 5,80 €.
Les autocars gratuits : navette entre le métro Saint-Denis-Université (terminus de la ligne 13) et l’entrée de la Fête. Départ toutes les 20 minutes environ. Retour assuré.
La voiture, attention ! Presles est un petit village, et le stationnement y est très difficile.

Et surtout, le dimanche 24 mai
Le car gratuit d’Argenteuil
Départ 9 heures
Retour 20 heures
Pour tout renseignement et inscription :
06.99.49.98.64.

Expulsion du campement "Rom" d'Argenteuil : un aspect d'une société inhumaine



Rejetés de toutes parts, sans lieux, parias parmi les parias

A six heures moins le quart, j’étais présent aux côtés des membres du Collectif de défense des Roms d’Argenteuil rue Duguay. A six heures, les forces de police devaient évacuer le « campement » de « Roms » qui s’était installé dans une usine désaffectée depuis plusieurs mois.
         A six heures, les lieux étaient vides. Les familles, les enfants étaient déjà partis vers un nouveau lieu ou vers l’errance.
         En revanche, le maire et plusieurs hauts cadres de la Ville étaient présents. Ils sont entrés dans les locaux vides. Le maire qui n’avait fait aucun effort pour aider à leur salubrité a dû pouvoir constater la situation sordide des lieux dans laquelle ces familles vivaient.
         L’Etat s’en lave les mains. Les communes (il est vrais qu’il n’y a pas de campement à Neuilly), sauf quelques cas rarissimes, font de même, et ne font pas le minimum du minimum d’aide, de peur, entre autre, que les campements demeurent pérennes. Quant aux riverains, il est sûr que l’installation d’un camp « Rom » les perturbe et supportent aussi seuls ces désagréments liés au fait que les autorités, d’Etat et locales, laissent ces familles vivre dans des conditions sordides.
         Dans le pays, les quelques dizaines de milliers de « Roms » sont  parias parmi les parias.
         Quand il n’y a ni logement ni scolarisation ni emploi, pour cette fraction la plus misérable de la population, il n’y aura, comme pour tout individu, aucun avenir « humain ». Il n’y aura que l’errance sans fin, de campement en campement, rejeté ici, rejeté là, sans fin.
         Sur ce plan aussi, pour qu’il en soit autrement, il faudra changer la société, de fond en comble.
         C’est pour exprimer le refus de la situation actuelle et cet espoir, que j’ai tenu à être présent ce matin rue Duguay. D Mariette

"Emprunts toxiques" : où en sommes-nous à Argenteuil ?



Les banques, une des causes des difficultés des communes

La lecture de l’article ci-dessous de notre hebdomadaire Lutte Ouvrière de cette semaine (en vente militante mais aussi dans le kiosque de la gare d’Argenteuil et à la librairie Le Presse-papier) nous a rappelé la nécessité de continuer à nous interroger sur ces fameux emprunts toxiques et les dégâts qu’ils ont pu occasionner sur les finances communale. Où en est-on actuellement ? Quelles conséquences sur la partie de ces emprunts argenteuillais indexés sur le franc suisse ?
         Nous savons que des membres de la municipalité lisent attentivement ce blog. Ils seraient bien aimables de nous répondre, et d’informer les habitants.

Emprunts toxiques : l’État au service des banquiers
Les emprunts toxiques n’ont pas fini de sévir. Dans les années 1990, parce que l’État leur transférait des charges nouvelles sans leur transférer les ressources correspondantes, les collectivités locales avaient dû s’adresser aux banques.
C’était l’époque où les banques commercialisaient des produits dits « structurés », autrement dit dont les taux pouvaient varier ultérieurement en fonction d’un indice financier dont l’évolution était impossible à prévoir.
Présentés, au moment de leur souscription, comme particulièrement intéressants financièrement pour l’emprunteur, il s’agissait, la suite l’a prouvé, de véritables pièges. Ainsi, récemment, les souscripteurs d’emprunts dont les taux sont indexés sur la valeur du franc suisse ont vu leurs remboursements exploser en même temps que la valeur en euro du franc suisse.
Ces crédits se sont donc révélés ruineux pour les finances des collectivités locales qui les avaient contractés.
Pour soi-disant aider les collectivités à assumer le coût de ce qui est une véritable escroquerie, surtout pour les dissuader de poursuivre en justice les banques qui les ont piégées, l’État a mis en place en 2014 un fonds de soutien d’un montant de 1,5 milliard d’euros, porté en février dernier à 3 milliards d’euros.
L’aide proposée par l’État à la commune ou au département se monte au maximum à 75 % de ce que la banque réclame au titre du remboursement anticipé. Mais, pour bénéficier de cette aide, encore faut-il qu’un accord ait été négocié avec la banque pour mettre un terme au crédit en cause et que toute poursuite en justice contre la banque ait été abandonnée.
Les collectivités locales avaient jusqu’au 29 avril au soir pour déposer une demande d’aide. Si elles ont fait cette demande, et reçu des propositions d’aide chiffrées, elles ont trois mois pour prendre une décision. Si elles n’acceptent pas ces propositions, rien ne les empêchera ensuite de saisir la justice.
Les collectivités qui ont contracté un emprunt auprès de la banque Dexia devront se retourner contre l’État, via une société mise en place par les pouvoirs publics pour gérer l’avenir des emprunts toxiques de Dexia, créée au moment de son naufrage.
Ce sont donc les contribuables qui devraient payer, et pas ses anciens actionnaires.
Mais il n’y a pas que feue la banque Dexia en cause. D’autres banques avaient suivi son exemple et doivent elles aussi rendre des comptes.
Dans tous les cas, il n’y a vraiment aucune raison que ce soient les contribuables, sur le plan national ou local, qui payent en tout ou partie pour les malversations des banques. C’est à elles et à leurs actionnaires d’en faire les frais. Ce ne serait que justice.
Jean-Jacques LAMY

dimanche 3 mai 2015

"On n'est pas des cobayes" à Gagarine, mais de simples travailleurs qui veulent garder leur emploi


Mieux que la brasse coulée de la politique municipale

 
La piscine d’Argenteuil a fait sa star hier au soir sur France 5, dans l’émission "On n’est pas que des Cobayes ! ». On n’a pas vu l’émission, mais un des thèmes de la soirée d’hier était « nager comme une méduse ». Effectivement très intéressant !
         La municipalité est très contente. Une partie de l’émission s’est déroulée en conséquence dans la fosse de la piscine de la Ville. Gagarine en est lui aussi tout remué paraît-il.
         C’eût été une belle occasion de rappeler à cette municipalité que les agents du centre aquatique ne sont justement pas des cobayes de sa politique calamiteuse à l’encontre des effectifs du centre, elle qui veut réduire son fonctionnement, le nombre d’agents, voire purement et simplement privatiser la gestion de la piscine.
         Alors « nager comme une méduse » pourquoi pas, mais que les effectifs ne coulent pas, voilà un objectif qui paraît autrement bien plus important.