jeudi 7 novembre 2024

États-Unis : Trump revient au pouvoir

Un acteur de la survie du parasitisme des grands capitalistes

 

 

Les résultats, encore incomplets, de l’élection présidentielle américaine indiquent que Trump va revenir à la Maison Blanche. Son parti républicain reprend aussi probablement le contrôle du Sénat, et donc du Congrès car il était déjà majoritaire à la Chambre des représentants.

         Les démocrates, Biden et Harris en premier lieu, payent leur usure au pouvoir. Malgré ce qu’ils ont prétendu, la situation économique des classes populaires s’est considérablement aggravée sous leur mandat, ces quatre dernières années.

         En l’absence d’un parti représentant les intérêts de la classe ouvrière, des travailleurs ont sanctionné les démocrates, leur reprochant les ravages du capitalisme qu’ils défendent, en votant républicain.

         Il ne faudra pas longtemps pour qu’à la tête de l’État, Trump et les républicains attaquent à leur tour les travailleurs, et pas seulement les immigrés, pour assurer la survie du parasitisme des grands capitalistes.

 

Les prochaines permanences et rendez-vous prévus à Argenteuil et la région :

Vendredi 8 octobre, de 15 h.45 à 16 h.30 marché du Val-Nord.

Et de 17 h.15 à 18 h.15 au « carrefour Babou » ;

Samedi 9 novembre : de 10 h. à 10 h.30 au marché des Coteaux ;

-de 10 h.30 à midi, centre Cl de la cité Joliot-Curie ;

-de 11 h. à 11 h.45 devant Auchan au Val-Sud,

-et de 11 h. à midi au marché de la Colonie.

Dimanche 10 novembre, de 10 h. à 10 h. 40 devant l’Intermarché du Centre,

 de 10 h.45 à 11 h.45 marché Héloïse

Lundi 11 novembre, de 18 à 19 heures, centre cl des Raguenets à Saint-Gratien.

 

Réservez votre place pour notre banquet local du samedi 25 janvier 2025 prochain à L’Atrium. Le prix : 17 euros, 8 euros pour les enfants de moins de 14 ans.

 

Fermetures d’entreprises : une guerre de classe

 Fermetures d’entreprises : une guerre de classe

Publié le 06/11/2024

De la mise en liquidation de petites entreprises à la fermeture d’usines ou de magasins appartenant à des groupes richissimes, les suppressions d’emplois se multiplient, jetant des dizaines de milliers de travailleurs au chômage.

Le 15 octobre, le cabinet Altarès publiait son bilan : au troisième trimestre 2024, 13 400 entreprises ont été mises en faillite ou en redressement judiciaire, un chiffre en hausse de 20 % en un an, faisant disparaître 52 000 emplois. Sur un an, 66 000 entreprises ont mis la clé sous la porte, un record depuis quinze ans. Si beaucoup de ces entrepreneurs sont en fait des petits commerçants, des artisans ou des auto-entrepreneurs pris à la gorge, bien d’autres, et parfois les mêmes, sont des sous-traitants ou des prestataires de grands groupes richissimes qui taillent à la hache dans les emplois. Ainsi le 5 novembre, Michelin et Auchan annonçaient la fermeture de deux usines et de plusieurs magasins, rayant au moins 3 500 emplois de la carte. Dans la chimie, le bâtiment, l’aéronautique, des groupes comme Vencorex, Bouygues, Airbus ont annoncé des milliers de suppressions d’emplois avec toutes les conséquences pour les bassins économiques concernés.

À chaque fois, les patrons et les commentateurs invoquent, pour justifier la saignée, la chute des ventes, le coût de l’énergie, un changement des modes de consommation ou la concurrence. Toutes ces raisons existent car le capitalisme est une jungle où les plus gros mangent les plus petits. Dans un marché mondial saturé où les guerres rebattent les cartes entre les pays, la rivalité fait rage entre capitalistes pour conserver leurs parts de marché et accroître leurs profits. L’inflation et les salaires bloqués, qui réduisent le pouvoir d’achat des classes populaires, se répercutent sur le commerce. Mais toutes ces explications sont instrumentalisées par le grand patronat, relayé par les médias qu’il possède, pour justifier d’aggraver l’exploitation des travailleurs.

Or dans la guerre permanente entre capitalistes, il n’y a aucune raison que les travailleurs acceptent d’être sacrifiés. Ils n’ont pas à devoir travailler plus, à perdre un centime sur leur paie ou à laisser un seul d’entre eux, embauché, CDD ou intérimaire, être jeté au chômage pour permettre aux actionnaires d’accroître leurs profits. Car ceux qui sont à l’origine des suppressions d’emplois, y compris des faillites d’une myriade de petites entreprises, ce sont les grands groupes qui se disputent le marché mondial.

Et ceux-là sont pleins aux as : Michelin a fait 2 milliards d’euros de profits en 2023 ; Stellantis, qui se prépare à fermer des usines dont celle de Poissy, a accumulé 6 milliards d’euros de profits pour le seul premier semestre 2024 ; Airbus, qui veut supprimer 2500 emplois, a fait 825 millions d’euros de bénéfices en six mois. Et même quand ils annoncent des résultats en baisse, comme Casino ou Auchan, les familles propriétaires ont accumulé des fortunes au cours des décennies précédentes.

Pour ne pas être privés de leur seul moyen d’existence, les travailleurs doivent imposer la répartition du travail disponible entre tous, sans perte de salaire. Pour financer ces mesures vitales, ils doivent imposer aux grandes familles bourgeoises de rendre les milliards accumulés au cours des décennies précédentes comme résultat de l’exploitation. Pour montrer que cet argent existe, ils doivent exiger la levée du secret des affaires comme du secret bancaire.

                                            Xavier Lachau (Lutte ouvrière n°2936)

Hôpital : blouse blanche en colère noire

 

Il faut arrêter l’hémorragie de suppressions de lits

 

 

Le nombre de lits pour des hospitalisation complète se réduit année après année depuis 10 ans. En 2023, 4 900 lits ont été supprimés.

         Malgré les promesses de la période du Covid, le sous-effectif s’aggrave dans les hôpitaux. Les objectifs financiers du budget de la Sécurité sociale pour 2025 indiquent que la même politique va être poursuivie avec les mêmes effets encore renforcés : tri des patients, travailleurs hospitaliers « à bout de souffle » comme l'exprimaient des grévistes ces derniers jours.

         Ces budgets sont taillés pour satisfaire l’appétit des investisseurs et banquiers.

Communes : Intox à la taxe

Plus hypocrite, tu meurs !

 

 

Le gouvernement assure qu’il n’y aura pas de retour à la taxe d’habitation, mais qu’il réfléchit à « une participation possible au fait de vivre dans la ville ou le village ». Plus hypocrite, tu meurs !

         La taxe d’habitation avait été supprimée par Macron en laissant les communes se débrouiller pour trouver ailleurs les ressources qu’elle leur rapportait. Aujourd’hui, le gouvernement ayant réduit encore davantage les dotations aux collectivités locales, la voilà qui refait surface !

         Pour faire payer à la population le trou creusé par les centaines de milliards versés aux capitalistes et aux banques, l’État n’est jamais à court d’idées.