mercredi 17 avril 2024

Travailleurs français, immigrés, ne nous laissons pas diviser ! Européennes 2024. Lutte ouvrière - Le camp des travailleurs

La démagogie xénophobe constitue le fonds de commerce privilégié de Le Pen, mais Macron et de nombreux politiciens, à droite comme à gauche, alimentent la surenchère anti-immigrés. Ils cherchent à attirer les électeurs d’extrême droite, mais c’est aussi une diversion pour masquer les responsabilités du grand patronat dans l’explosion des prix, les bas salaires et la dégradation de la société.

Faire passer les immigrés pour des profiteurs, voire des criminels ou des terroristes, est révoltant. Ces femmes et ces hommes sont avant tout des travailleurs : employés de ménage, ouvriers du bâtiment, cuisiniers, manutentionnaires, livreurs, aides à domicile, ils se lèvent tôt pour gagner leur vie dans les métiers les plus pénibles et les plus mal payés. 

La « préférence nationale » mise en avant par l’extrême droite consiste à retirer des droits à une partie des travailleurs, mais cela n’en a jamais donné plus aux autres. C’est le contraire : les gouvernements commencent toujours par s'attaquer aux plus précaires, pour ensuite s’en prendre à tous les travailleurs. On le voit dans les entreprises : le patronat s’attaque d’abord aux intérimaires, aux contractuels ou sous-traitants, pour ensuite attaquer les embauchés en CDI.

Les lois sur l’immigration leur servent à faire oublier les mauvais coups contre tous les travailleurs et à masquer leur impuissance à stopper les crises, les inégalités et les guerres.

A cette démagogie xénophobe infecte, il faut opposer l’internationalisme, la conscience de l’unité nécessaire des travailleurs, quel que soit leur origine, leur nationalité et leur religion, pour défendre leurs droits et mener une lutte commune contre leurs exploiteurs.

 


 

Fiche de paie : Ce n’est pourtant pas compliqué

 

Ce qui nous intéresse : les nombres, pas les lignes

 

 

Le gouvernement prévoit une simplification du bulletin de salaire avec une réduction du nombre de lignes.

         Celle qui nous intéresse, c’est la ligne du bas, celle du salaire net. Une mesure très simple s’impose : qu’elle augmente de plusieurs centaines d’euros et soit indexée sur l’inflation réelle !

 

Les prochaines permanences prévues à Argenteuil :

-Aujourd’hui Mercredi 17 avril : de 11 h. à 11 h.30, marché des Champioux.

 Vendredi 19 avril : de 15h40 à 16 h40 au marché du Val-Nord ;

-et de 17 h.15 à 18 h.15, « Carrefour Babou » ;

-Samedi 20 avril : de 10 h.15 à 10 h.55 devant Monoprix ;

-et de 11 h à midi au marché de la Colonie ;

-Dimanche 21 : de 10 h.15 à 10 h.55, devant Intermarché du Centre ;

-de 11 h. à midi, marché Héloïse ;

--Lundi 22 avril : de 18 à 19 heures, centre cl des Raguenets à Saint-Gratien ;

 

Toutes les semaines, l’hebdomadaire Lutte ouvrière est aussi en vente à la librairie Le Presse-papier et au Tabac-Presse du mail de la Terrasse du quartier du Val-Nord que nous remercions.

 

 

15 euros jusqu’au 21 avril : mdommarie@aol.com

Argenteuil, organisations syndicales, en tout cas, un diktat d’où qu’il vienne qui était inacceptable

Négligence ? Quiproquo ? Dommageable dans tous les cas

 

Un local des enseignants bousculé hors de leur présence pour le débarrasser de son radiateur

Nous avons déjà largement évoqué la question de la transformation de l’Espace Mandela en Maison des associations. Cette opération pose bien des problèmes aux organisations syndicales qui furent pourtant pendant des décennies le cœur de l’activité de cet Espace.

         La municipalité d’Argenteuil à l’origine de cette opération devrait être aux petits soins avec ces organisations qui n’ont rien demandé et qui n’ont apparemment pas été consultées en amont pour ce projet.

         Après une conférence de presse et une visite d’un adjoint en mars, l’apaisement semblait être la voie choisie par la municipalité. Des perspectives de relogement paraissaient actées tout comme les délais de déménagement. Mais patatraque, pour ce lundi, des entreprises voulaient commencer sine die les travaux dans la partie du 1er étage occupée par la CGT. Elle devait dégager dans les heures qui allaient suivre. Certains membres de ce syndicat en ont été informés, mais d’autres l’ont été très tardivement lundi soir.

         Il n’y avait aucune raison de s’incliner avec célérité au diktat pour déménager dans l’urgence, alors que des délais nécessaires étaient apparus comme ayant été acceptés par la municipalité.

         La réaction du syndicat CGT des enseignants a abouti au rétablissement d’un délai réaliste. Il reste à ce que cet engagement soit respecté.

         Une affaire encore à suivre de près, même si nous pensons que la raison doit l’emporter dans cette affaire. DM