Catastrophe d’hier et projet catastrophique d’aujourd’hui
Dans une revue de l’association de généalogie d’Argenteuil, La Treille de septembre 2018, nous avons retrouvé un excellent article sur la restauration des vitraux de la basilique d’Argenteuil. Dans cet article dont cette question des vitraux est l’essentiel rappelle dans quelles circonstances une partie de ces derniers furent détruits.
En mai 1944, le centre d’Argenteuil fut l’objet d’un bombardement très destructeur des Alliés qui fit cent morts et de nombreux blessés. Cet article évoque selon un témoin le boulevard Héloïse de la manière suivante : « Les parties les plus éprouvées sont sur le boulevard Héloïse, de la rue Carême-Prenant à la rue Jean Borderel… ».
Certes cette localisation se rapporte à la partie actuelle du boulevard Héloïse face au Parc des berges, mais finalement très proche de l’espace Jean Vilar d'aujourd'hui. Un témoin raconte : « J’ai d’abord eu pour mission d’interdire la traversée du pont sur la Seine. Celui-ci ayant été détruit par une bombe… ».
Il y a moins de deux ans, une bombe de la Deuxième guerre mondiale était exhumée à Gennevilliers. Nous n’aimerions pas que la même aventure arrive à Argenteuil.
De grâce, une raison supplémentaire pour laisser tranquille l’espace Jean Vilar, parking, complexe des fêtes municipal, et jardin compris, et pour abandonner le désastreux projet Fiminco-municipalité. DM