samedi 15 mai 2021

Élections régionales en Ile de France– Carnet de campagne de la liste « Lutte ouvrière-Faire entendre le camp des travailleurs » à Argenteuil (9)



Points de rencontre à Argenteuil

Pour discuter avec nous

-ce samedi 15 mai, de 10h. à 10h.30 au marché des Coteaux et de 11 h. à midi au marché de la Colonie ;

-dimanche 16 mai, de 11 h. à midi au marché Héloïse ;

-lundi 17 mai, de 9h.30 à 11 heures entrée de la mairie

-mardi 18 mai, 17h30 à 19 h. devant Monoprix

 

Prolétaires de tous les pays, unissons-nous !

         J’étais hier matin devant le magasin Intermarché rue du 8 mai 1945.

         J’ai rencontré des camarades de Lutte ouvrière, et cela fait toujours plaisir. J’ai discuté avec des anciens militants ou toujours proches du PCF quelque peu déboussolés, mais finalement heureux de me rencontrer.

         Et j’ai croisé des habitants originaires d’autres contrées. Deux jeunes d’origine britannique, rencontrés successivement, dont l’un n’apprécie pas notre sigle de la faucille et du marteau. Il a tort bien sûr, mais au moins, avec Lutte ouvrière, les choses sont claires. Nous sommes des militants communistes, et nous avançons la couleur. C’est justement aussi de ces perspectives pour l’humanité dont nous voulons discuter durant cette campagne électorale.

         Sinon, une jeune femme, brésilienne, m’a évoqué la situation dramatique liée à l’épidémie du Covid là-bas. Avec un ancien, originaire lui du Bénin, du avons discuter de la nécessité partout de construire des partis ouvriers révolutionnaires.

         Argenteuil, ville d’immigration, d’hier ou d’aujourd’hui, c’est la possibilité d’y rencontrer des travailleurs du monde, notre classe. DM

 

Notre dirigeante Nathalie ARTHAUD bientôt à Argenteuil

Nathalie ARTHAUD, notre camarade, porte-parole nationale de Lutte ouvrière viendra à Argenteuil le jeudi 20 prochain. Elle conduit notre liste en Ile de France et rencontrera tous ceux qui le souhaitent en fin d’après-midi ce jour-là. Il y a tant à discuter pour élargir la conscience et le moral du monde du travail, notre tâche essentielle dans cette campagne. Dans le cadre des conditions sanitaires actuelles, il faut s’inscrire et me joindre au 0699499864. Dominique

Élections régionales Ile de France : "Lutte ouvrière-Faire entendre le camp des travailleurs", notre circulaire électorale



 

 

Israël-Palestine, Stop au terrorisme d’État israélien !

 Stop au terrorisme d’État israélien !

Un communiqué de Lutte ouvrière

13/05/2021

En colonisant toujours plus de terres palestiniennes, en faisant de Gaza un camp d’enfermement et en expulsant de leurs quartiers les Arabes israéliens, le gouvernement d’Israël mène, depuis 70 ans, une guerre permanente contre les Palestiniens. Il la mène avec la complicité de toutes les grandes puissances, à commencer par l’impérialisme américain.

Que ce soit Trump ou Biden, Hollande ou Macron, rien ne change : en défenseurs de l’ordre social et de leurs intérêts impérialistes au Moyen-Orient, tous cautionnent la politique terroriste de l’État israélien et ferment les yeux sur sa responsabilité dans l’escalade meurtrière de ces derniers jours.

Le gouvernement israélien et les colons d'extrême droite sont des incendiaires qui prennent aussi en otage la population israélienne.

Symbole de l’oppression et des victimes de l’impérialisme, les Palestiniens qui se révoltent ont toute notre solidarité. Lutte ouvrière appelle ses militants et ses sympathisants à le montrer en participant notamment aux manifestations de solidarité qui seront organisées.

                                                                            Lutte ouvrière

 

Quant à Macron et Darmanin : empêcher les manifestants à marquer leur solidarité en les traitant d’antisémites :

 


Achetez notre hebdomadaire Lutte ouvrière (1,2 euro) n°2754, et Lutte de classe (2,5 euros) n°216 :

         Lors de nos permanences de la semaine à venir :

-ce samedi 15 mai, de 10h. à 10h.30 au marché des Coteaux et de 11 h. à midi au marché de la Colonie ;

-dimanche 16 mai, de 11 h. à midi au marché Héloïse ;

-mercredi 19 mai, de 11 h. à 11 h.30 au marché des Champioux.

         Chez les marchands de la presse :

-au Val d’Argenteuil-nord, bureau de tabac face à l’ancienne poste ;

                   -librairie « Le presse papier », avenue Gabriel Péri.

 

Rendons visite au piquet de grève des grévistes de PPG en lutte contre la fermeture de l’usine et 208 licenciements, à Bezons, au 84 rue Salvador Allende. Ils luttent contre leur licenciement. Aidons-les ! DM

 

Attention : mes 5 articles du jour apparaissent sur deux pages voire sur trois pages. Pour lire les 5 articles, cliquez en bas de la première page sur « articles plus anciens). DM

Argenteuil-Bezons, à propos de l’incendie de Protec Industrie, retour sur celui de Lubrizol

La population a toujours toutes les raisons de s’interroger

 

Nous ne connaissons pas l’ampleur réelle et son impact de l’incendie qui s’est produit avant-hier matin dans l’usine de revêtement de surface Protect Industrie, à Bezons, à la limite d’Argenteuil. Ce qui était toutefois remarquable comme nous l’avons déjà souligné hier, c’est la rapidité des déclarations affirmant que tout était sous contrôle, et qu’il n’y avait vraiment aucune raison de s’en faire. Cette analyse a été reprise sans problème ni curiosité extrême par les médias dominants.

         Voilà un domaine où les habitants ont tout intérêt de ne jamais se contenter de cela et de ne jamais prendre pour argent comptant ce que disent ces gens-là.

         Pour réfléchir à tout cela, voilà ci-dessous un article de notre hebdomadaire Lutte ouvrière portant sur l’incendie de l’usine Lubrizol qui s’est produit fin septembre 2019 à Rouen.

 

Rouen : Lubrizol doit payer !

02 Octobre 2019 


Circulez, il n’y a rien à voir ! C’est ce que, après l’incendie de l’usine Lubrizol à Rouen, le 26 septembre, les autorités ont répété pendant plusieurs jours. Pas moins de cinq ministres et le Premier ministre sont venus sur place pour rassurer la population.



 

« Les odeurs gênantes ne sont pas dangereuses », a déclaré Édouard Philippe. « Il n’y a pas de risque avéré pour la population », a surenchéri Castaner. « Les fumées ne sont pas toxiques », ont repris en boucle les autorités… tout en demandant aux habitants de rester chez eux et aux agriculteurs de suspendre leur récolte. « Il n’y a pas de danger grave et immédiat pour les habitants », a expliqué le maire PS Yvon Robert, transformé en avocat bénévole de Lubrizol et expliquant que « cette entreprise est toujours disponible pour améliorer la situation et n’a jamais hésité à dépenser pour accroître la sécurité».

La réalité est tout autre. Des centaines de personnes ont été incommodées, ont eu des nausées et des maux de tête, voire ont dû quitter leur domicile. La Seine a été polluée. L’incendie, qui a débuté dans la zone de stockage des expéditions de cette usine un peu avant 3 heures du matin, n’a pu être circonscrit que vers 18 heures. Un pompier intervenu dans la nuit, face à des flammes de 20 mètres de haut, avec des milliers de fûts éventrés, a raconté ses craintes d’avoir été exposé à des substances toxiques, alors qu’il n’avait qu’un pauvre masque en papier. Cette usine produit des additifs pour les huiles et les carburants et ces produits se sont enflammés, entraînant un nuage de fumées noires. Ce nuage, poussé par le vent et rabattu par la pluie, a pollué une partie de l’agglomération rouennaise et des zones plus rurales au nord-est. Une suie grasse accompagnée d’une pellicule d’hydrocarbure a recouvert les sols et les habitations.

Mardi 1er octobre, cinq jours après l’incendie, malgré les propos lénifiants des autorités, l’inquiétude reste vive dans la population. Environ 5 000 personnes ont participé à la manifestation appelée par plusieurs syndicats (CGT, Sud), associations et ONG (Attac, Greenpeace…) pour dénoncer le manque de transparence des autorités et de l’entreprise. Si les panaches noirs des fumées d’hydrocarbures ont disparu, il subsiste des zones de l’agglomération où l’odeur qui imprègne les bâtiments persiste et génère des malaises. Ainsi les locaux de France 3 Normandie, situés sur le passage du nuage de pollution, étaient toujours impraticables lundi. Dans certaines écoles qui rouvraient lundi matin, l’atmosphère était irrespirable au point que des enseignants ont exercé leur droit de retrait, notamment à Petit-Quevilly et sur les hauteurs de Rouen. Et, dans de nombreuses autres, seules les activités intérieures étaient possibles, tant l’odeur reste incommodante à l’extérieur. Une centaine de conducteurs de cars de l’agglomération sont en arrêt maladie, après avoir été incommodés par la pollution. L’incendie de Lubrizol rappelle aux 400 000 habitants de l’agglomération qu’ils habitent sur une poudrière : Rouen et sa banlieue comptent 26 sites Seveso, dont 13 en seuil haut.

L’activité agricole est frappée dans 112 communes de la Seine-Maritime et dans 94 autres situées dans l’Oise, la Somme, l’Aisne et le Nord – les fumées sont parvenues jusqu’en Belgique. Des champs sont souillés, des bestiaux tachés, et des traces noires dégoulinent de certaines ruches. Dans ces communes, les récoltes sont interdites et les produits déjà récoltés ne peuvent être commercialisés, dans l’attente des résultats d’analyses qui ne seront connus que dans plusieurs jours. Les producteurs de lait sont dans l’obligation de détruire leur production quotidienne, faute de moyens pour la stocker. Les compagnies laitières (Lactalis, Danone…) n’assurent plus le ramassage d’un lait dont elles ne savent pas si elles pourront le commercialiser. Des éleveurs font état de 500 à 700 euros de perte quotidienne. Il en est de même pour les maraîchers, qui ne peuvent écouler leur production, même s’ils sont établis en dehors de la zone exposée, car les consommateurs se méfient de la provenance des légumes. Lundi, le ministre de l’Agriculture s’est rendu sur une exploitation agricole ; il a promis aux éleveurs une avance de trésorerie et annoncé que les laiteries allaient devoir reprendre leurs tournées. Mais, en attendant, qu’en sera-t-il des pertes ?

Lubrizol est évidemment responsable de tous ces dommages et doit payer. Il ne s’agit pas d’une PME en difficulté, mais d’une multinationale propriétaire d’une centaine d’usines, au chiffre d’affaires de 6,8 milliards de dollars. Les autorités ne cessent de vanter Lubrizol pour son respect scrupuleux des mesures de sécurité. Cette usine classée Seveso « seuil haut » a un lourd passé de pollueuse, l’épisode le plus connu étant le dégagement de mercaptan, un gaz malodorant, en 2013 – une pollution pour laquelle elle avait dû payer une amende dérisoire de 4 000 euros. Pendant l’incendie, toute la toiture, en fibrociment à base d’amiante, s’est écroulée. Et jusqu’au soir du 1er octobre, plus de cinq jours après le sinistre, la préfecture a refusé de communiquer la liste des produits chimiques dont 5353 tonnes ont brûlé, une liste pourtant connue depuis le début. Jusqu’au bout, les autorités ont été complices des pollueurs de Lubrizol.

Afin d’allumer un contre-feu, la direction de l’entreprise a eu le culot de porter plainte contre X pour « destruction involontaire ». S’appuyant sur son statut de premier exportateur de Haute-Normandie, Lubrizol espère l’impunité dont elle a bénéficié jusqu’ici… y compris avec un chantage sur l’avenir de ses salariés. Les 400 ouvriers de l’usine, dont certains ont joué un rôle salutaire pendant l’incendie en éloignant des stocks de produits dangereux, sont maintenant au chômage partiel.

Lubrizol doit bien sûr payer pour maintenir les emplois et pour réparer tous les dommages qu’elle a causés. Mais, au-delà de cet épisode, il n’est pas acceptable que des activités aussi dangereuses que la pétrochimie continuent d’être soumises au profit privé.

                                                   Correspondant LO (Lutte ouvrière n°2670)