jeudi 30 janvier 2020

Paris, migrants : expulsions à tour de bras !


Honte au gouvernement, honte à ce type d’édiles !

Nos frères de classe !

Mardi 28 janvier un campement de sans-abris à Paris a été détruit par la police dans la nuit. C'est la 60ème opération de ce genre en cinq ans dans la capitale ! Si l'opération est hypocritement dénommée « mise-à-l'abri », il s'agit en fait pour les pouvoirs publics de disperser et d'éloigner de Paris les réfugiés.
Les élections approchant, la maire de Paris affirme assumer cette opération en précisant qu'elle vise à assurer la tranquillité des riverains. La préfecture, de son côté, tient à faire une démonstration de fermeté en appliquant des lois toujours plus restrictives à l'accueil des réfugiés.
Afghans, Soudanais, Erythréens, Syriens, ont fui la misère et les persécutions. Mais tout ce que les autorités trouvent à faire est de les harceler !
Indigne !

Argenteuil, mandat municipal 2014-2020. Archives. l'affaire des "rythmes scolaires"


La réforme dite des « rythmes scolaires » initiée par le gouvernement après 2012 a eu le résultat contraire à celui escompté. Loin d’améliorer la vie de l’enfant-élève, elle a mis en place une gigantesque « usine à gaz » qui a perturbé le fonctionnement des communes, et avant tout la vie des parents. Et cela, finalement pour rien.


Complètement raté !

"Rythmes scolaires" : le feuilleton continue

Le 7 mai 2014 

Vous avez dit, l’enfant au centre des préoccupations ?

Le maire d’Argenteuil a confirmé qu’il n’appliquerait pas la réforme des « rythmes scolaires » à la rentrée prochaine et que les élèves continueront à aller à l’école quatre jours par semaine : six heures de classe et deux heures d’« aide ».
         C’est sa façon de sortir d’un bien mauvais pas, même si on attend la suite et la réaction de l’Education nationale.
         Quant à l’intérêt des enfants et des familles, il est bien loin. Et il faut tout de même se souvenir que, loin de cet intérêt des enfants, c’est pour faire un geste en faveur de l’électorat de son camp que l’UMP Darcos avait supprimé l’école le samedi matin qui avait pourtant bien son utilité comme moment d’apaisement et de contact privilégié avec les parents. Cette mesure avait engagé une désorganisation de l’école primaire.
A l’époque, Darcos était soutenu par un certain… G. Mothron, alors député de son état. 


Rythmes scolaires : l'aide aux communes prolongée d'un an... Et après ?


Le tout nouveau ministre de l’Éducation nationale, Benoît Hamon, a annoncé que le fonds d’aide aux communes pour appliquer la réforme des rythmes scolaires sera reconduit pendant une année, en 2015-2016.
     Les communes qui appliqueront la réforme l’an prochain seront confrontées à une dépense estimée à 150 € par enfant. Le fonds mis en place par le gouvernement se traduit par une aide pour une majorité de communes de 50 euros par enfant et par an... Donc le compte n’y est pas…
Et après 2016, c’est l’inconnu.

mercredi 29 janvier 2020

Lutte contre la réforme des retraites nouvelles, et autres combats afférents


. « On n’est pas fatigué »



Mercredi 29 janvier
Manifestation à Paris
13 heures 30
Place d’Italie
Direction Invalides


Un car part d’Argenteuil, affrété par l’Union Locale d’Argenteuil des syndicats CGT. Rendez-vous : 12 heures devant la salle des fêtes Jean Vilar.

Castaner : des grenades qui ont mutilé, utilisées pour liquider les stocks !


Une annonce… détonante



En un an, la grenade GLI-F4 a mutilé plusieurs manifestants. Pour faire de la com', Castaner vient d'annoncer le retrait « immédiat » de cette grenade... qui n'est plus achetée par le ministère de l'Intérieur depuis 2018 !
Mais la police l'utilise encore car elle en a en stock. Quant à la grenade GM2L qui remplace la GLI-F4, les manifestants sont prévenus : elle aussi est classée « matériel de guerre ».

E3C : refus d’une réforme du baccalauréat inapplicable


La jeunesse lycéenne doit s’organiser

2021, les élèves de Première, aujourd'hui les premiers concernés


Tous les lycées d’Argenteuil et de Bezons sont touchés depuis plusieurs jours par la protestation, des élèves surtout mais également d’enseignants, contre une réforme du baccalauréat, véritable « usine à gaz » et inapplicable.
         Cette protestation se marque par des actions ou des signes divers, de la pétition à des départs de feu heureusement sans gravité, en passant par des blocages, des refus de composer, et de très nombreuses discussions sur la situation et l’avenir. Là où le mouvement est le plus productif, c’est quand des enseignants décident de se mettre en grève et de se rendre ainsi disponibles pour, eux aussi, participer aux discussions. Cela a été le cas au lycée Ronceray de Bezons.
Les lycéens ont tout intérêt à poursuivre leur réflexion, à continuer de se réunir pour en discuter, pour s'organiser, pour conserver les liens qu'ils ont commencé à tisser. Car ce n'est qu'en retrouvant le chemin de l'organisation et de l'action collective qu'ils pourront peser sur leur avenir, et faire qu'il ne soit pas aussi sombre que celui que leur prépare la classe capitaliste, maîtresse actuelle de la société.
         Si des débordements et autres incidents ont eu lieu, il n’y a rien d’étonnant. Et ce n’est pas l’intervention de forces disproportionnées de police et autres qui améliorera la situation. Ces incidents montrent la situation de désorientation d’une fraction importante de la jeunesse des quartiers populaires qui constate bien que présent et avenir ne se présentent pas sous des couleurs radieuses, mais qui n’ont pas trouvé la route et les soutiens pour s’organiser, pour peser réellement sur la situation, et empêcher une politique d’éducation profondément inégalitaire socialement.
         La grève pour la défense de la Retraite et le mouvement pour rejeter la réforme du baccalauréat pourraient permettre que jeunes et moins jeunes additionnent positivement leur force, les élèves apportant leur enthousiasme, et les enseignants et les parents, leur expérience d’organisation et leurs idées. DM

Argenteuil, bilan d’un mandat 2014-2018. Archives


Une fois élue, la nouvelle municipalité d’Argenteuil découvrait qu’elle ne pourrait finalement pas contrôler l’Agglomération d’Argenteuil-Bezons ! Cette déconvenue allait la conduire à la liquider par l’intégration à la Métropole du Grand Paris. C’est dans ce cadre que la brève ci-dessous s’insère, puisque la municipalité PCF de Bezons avait fait obstacle à ce contrôle de la municipalité d’Argenteuil sur l’Agglomération.

Feu "L'Agglo"


Un anticommunisme viscéral

Le 8 avril 2014

Suite à ses déconvenues d’hier soir concernant la communauté d’agglomération d’Argenteuil-Bezons et l’office HLM, selon Le Parisien, G Mothron aurait eu les paroles suivantes en quittant les lieux : « Ce n’est pas la peine de conforter une démocratie de ce type. C’est vrai que Bezons, c’est quatre-vingt-quinze ans de communisme : là, on se retrouve en Union soviétique ».
            Voilà un monsieur pas très juste avec Bezons. D’un côté, il rêvait de diriger l’alliance avec cette ville, de l’autre il affirme qu’il risquait de s'y retrouver en Union soviétique !
            En tout cas, il a eu chaud. Les Bezonnais, vous savez, les hommes et les femmes, depuis 1920, le couteau entre les dents !

Salon du Livre Sous les Couverture. Argenteuil les 1 et 2 février 2020


Une mention spéciale pour ce beau Salon



Ce Salon est l’évènement culturel le plus important de la Ville, au sens où cet évènement s’adresse à l’ensemble de la population, celle de tous les quartiers.
         Même si, comme c’est bien normal, il bénéficie du soutien de la Ville et de l’Éducation nationale, il est le fait, durant ces deux jours, de l’engagement et de l’enthousiasme de nombreux bénévoles, aux profils divers, qui permettent de présenter de très nombreuses animations et partages centrés autour du Livre. Ce livre qui demeure l’outil essentiel de la culture.
         Cette année, ce Salon du Livre et des Lecteurs a lieu sur deux jours. Il ouvrira ses portes le samedi de 14 à 19 heures, et le dimanche de 10 à 19 heures. Il mérite que nous nous y retrouvions très nombreux. DM

mardi 28 janvier 2020

Éditorial des bulletins d’entreprise Lutte ouvrière du lundi 27 janvier 2020


Les travailleurs ont commencé à rendre les coups, il faut continuer !



Procédure accélérée à l’Assemblée, projet de loi à trous, ordonnances… le gouvernement veut faire adopter la réforme des retraites au pas de charge. Que le projet ne soit ni fait ni à faire, comme le dit le Conseil d’État, n’y change rien. Le souci du gouvernement est de tourner au plus vite la page de la contestation. Eh bien, c’est peine perdue, parce que les dizaines, les centaines de milliers de travailleurs qui se mobilisent depuis le 5 décembre, ne sont pas près de renoncer !
Même si les cheminots et les agents de la RATP ont dû, dans leur majorité, reprendre le travail, ils continuent le mouvement avec des journées de grève et de manifestations interprofessionnelles. Dans tout le pays, des ports et docks aux établissements scolaires, des raffineries aux incinérateurs, et jusqu’aux avocats ou à l’Opéra de Paris, des travailleurs sont mobilisés. Tous sont bien décidés à maintenir la pression et à être présents mercredi 29 janvier.
Comme la journée de vendredi 24 janvier l’a encore montré, la colère et la détermination sont intactes. Et plus les ministres et députés de la majorité nous expliquent la réforme, plus cette colère grandit tant leur hypocrisie, leurs omissions et leurs mensonges sont insupportables.
« La réforme ne change pas l’âge légal de départ à la retraite », assurent-ils. Mais le gouvernement fait toutes ses simulations avec un âge d’équilibre à 65 ans. Exit l’âge légal à 62 ans, exit l’âge pivot à 64 ans, voilà l’âge d’équilibre à 65 ans pour les générations nées après 1975 !
Le gouvernement reporte l’âge de la retraite à 65 ans, alors que l’espérance de vie en bonne santé est autour de 62 ans pour les hommes. Et elle est bien inférieure pour les ouvriers, parce que travailler sur un chantier, une chaîne de montage ou en équipe avec des horaires décalés, n’a rien d’un parcours de santé.
Les postures pénibles, le port de charges lourdes, l’exposition aux risques chimiques ou aux vibrations mécaniques ne sont pour la ministre du Travail, Pénicaud, que des critères de pénibilité « théoriques ». Pour les salariés, ce sont des tendinites, des dos abîmés, des cancers et des handicaps à vie. Après avoir sacrifié sa santé sur l’autel des profits et de la rapacité capitaliste, il faudrait accepter de ne plus avoir de retraite ?
« Les yeux dans les yeux », tous les ministres assurent faire une réforme de justice et de progrès. Eh bien, ils mentent, comme Cahuzac avait menti en assurant « les yeux dans les yeux » qu’il n’avait pas de compte à l’étranger !
Ils se posent en sauveurs des plus modestes. En défenseurs des femmes alors qu’ils viennent de démolir les droits au chômage de toutes celles qui alternent petits boulots et périodes de chômage ! En défenseurs des agriculteurs, alors qu’en mars 2018, ils ont mis leur veto à la revalorisation des pensions agricoles à un minimum de 85 % du Smic !
Il y aura un seul et unique bénéficiaire de cette réforme : la grande bourgeoisie. Comme toutes les grandes réformes prises sous Sarkozy, Hollande ou Macron, celle-ci est conçue pour détourner des milliards des poches des travailleurs vers les coffres forts du grand capital. Parce que la bourgeoisie n’en a jamais assez et parce que, sous la pression de la crise, elle cherche à reprendre aux travailleurs tout ce qu’elle peut.
Elle veut payer le moins possible pour les salaires, les emplois et les conditions de travail. Et elle demande, en plus, que l’argent dépensé pour les retraites, l’éducation ou la santé soit réduit au strict minimum pour en disposer.
Mais une chose a changé dans le pays : le gouvernement ne parvient plus à cacher son jeu. Sa politique exclusivement en faveur d’une poignée de prédateurs est de plus en plus contestée. L’inégalité et l’injustice qui conduisent à ce que des grands bourgeois encaissent en une heure ce que des millions de salariés mettent un mois à gagner attisent le mécontentement. Et la conscience des ravages engendrés par l’exploitation et le parasitisme de la minorité capitaliste grandit.
Tout cela alimente l’exaspération des classes populaires. Elle s’est fait entendre au travers du mouvement des gilets jaunes et avec l’opposition à la réforme des retraites qui a donné lieu à une des plus grandes grèves dans les transports. Et ce n’est qu’un début.
La même colère couve aussi dans les entreprises privées et elle finira par éclater car il n’y a pas d’autre choix pour les travailleurs que de rendre les coups !



Ce soir mardi 28 janvier
À 22h00 sur
LCI :  Débat avec Nathalie Arthaud