mercredi 8 janvier 2020

Argenteuil, défense de Jean Vilar, Cap Héloïse


Jusqu’en septembre 2021 ? Mais franchement, on n’y croit pas



Dans la dernière livraison du mensuel municipal Ma ville, dans l’article « Cap Héloïse : le point », la première phrase a attiré particulièrement notre attention : « Se donner du temps (jusqu’en sept. 2021) et ouvrir la discussion. »
         Jusqu’en septembre 2021 ? Vraiment ?
         Certes, le maire d’Argenteuil a décidé en septembre dernier suite à l’avis positif du préfet du Val d’Oise de « surseoir à statuer » dans la délivrance du permis de construire du projet Fiminco-Ville d’Argenteuil. Et ce sursis court sur deux ans, effectivement donc jusqu’à septembre 2021.
         Mais maintenir le sursis jusqu’à cette date n’est pas une obligation, et le maire d’Argenteuil peut mettre un terme dès aujourd’hui ou demain à ce sursis à statuer.
         Mais peut-être cherchons-nous des noises d’une façon mal venue à la municipalité. Elle veut peut-être aller jusqu’à la fin de ce sursis, jusqu’à septembre 2021, pour se donner le temps de la réflexion… Mais alors qu’elle le dise à tous : le maire d’Argenteuil ou son successeur (s’engagerait-il pour lui ?) ne délivrera pas de permis de construire pour Cap Héloïse avant septembre 2021.
         On attend des précisions sur la question. En attendant, la phrase incriminée au début de notre brève, pourtant à n’en pas douter relue par le maire ou ses représentants, est propice à mener le lecteur… en bateau. DM


Suite à notre article d’hier sur le sujet : « une information et un engagement avant ou après les élections », Philippe Métezeau a posté le commentaire suivant : « Oui, je pense que vous interprétez bien ma mission. Il s’agit non seulement de consulter des personnes et associations qui se sont impliquées, mais aussi de leur permettre d’échanger entre eux et de s’écouter. Il y a eu manifestement de la part de la Municipalité un déficit d’information sur ce projet qu’il faut corriger, parce que cela a laissé libre cours à des réactions passionnées pas toujours objectives ni fondées. Cela a conduit à des positions figées. J’espère que ces échanges permettront de dégager les grandes lignes d’un grand projet qui répond aux attentes de la population et aux intérêts de la ville. Déjà notre première réunion a permis d’avancer dans ce sens. Nos conclusions seront publiques et chacun (en particulier les candidats) pourra en tirer les conséquences qu’il souhaite. Il m’apparait effectivement souhaitable que les candidats s’expriment AVANT les élections, mais ce n’est pas à moi de répondre à leur place. On peut cependant comprendre que sur un projet ambitieux il soit nécessaire de se donner du temps, ce que permet le « sursis à statuer ». A vouloir aller trop vite, on perd quelquefois du temps... »

mardi 7 janvier 2020

Éditorial des bulletins Lutte ouvrière d’entreprise du lundi 6 janvier 2019, et informations pour le 9


Contre la réforme des retraites, en 2020, le combat continue !


 « Cela ne peut plus durer », s’impatiente le ministre de l’Économie Bruno Le Maire. Le secrétaire d’État aux Transports Djebbari perd ses nerfs et envoie les CRS contre les piquets de grève. Le gouvernement a du mal à cacher son exaspération face à la mobilisation qui se poursuit. Il avait misé sur l’effritement de la grève à la SNCF et à la RATP et sur le retournement de l’opinion publique. Peine perdue, la grève tient bon et elle reste populaire.
Les travailleurs ont toutes les raisons de rester mobilisés, car le gouvernement se cramponne à sa réforme. Tous les reculs programmés sont maintenus : la retraite par points, l’âge pivot à 64 ans, la restriction des droits aux pensions de réversion... Le gouvernement dit qu’il pourrait mieux prendre en compte la pénibilité, une rengaine entonnée à chaque réforme des retraites, telle la cuillerée de confiture destinée à faire avaler la pilule amère. Mais c’est ce même gouvernement qui a supprimé en 2017 les postures pénibles ou les vibrations mécaniques comme critères donnant droit à une retraite anticipée. Critères qu’il refuse toujours de prendre en compte. Si la réforme Macron s’applique, les ouvriers du bâtiment et des travaux publics, les égoutiers ou encore les déménageurs, usés à 50 ans, devront, pour avoir une retraite à taux plein, attendre d’en avoir 64 ! « Métro, boulot, caveau, non merci ! », scandent justement les manifestants.
Comme l’ont parfaitement compris les centaines de milliers de travailleurs qui se sont mobilisés, cette réforme va retarder l’âge de départ à la retraite et diminuer les pensions.
Macron parle, dans ses vœux, d’une réforme qui assure la « solidarité entre générations ». Mais il demande aux grévistes d’accepter que la retraite de leurs enfants soit sacrifiée !
Alors que le gouvernement répète comme un perroquet que le nouveau régime sera « universel », il multiplie les concessions à certaines professions. C’est l’aveu qu’il craint le mouvement, et cela doit encourager à continuer la lutte.
Il a reporté d’autres attaques contre les classes populaires, comme la baisse des APL, et une loi destinée à faciliter à l’ouverture des commerces jusqu’à minuit. Ces reports sont à mettre au crédit du mouvement, et l’avenir de ces mesures dépend de l’issue de la lutte sur les retraites.
Pour toutes ces raisons, nombre de travailleurs sont déterminés à assumer l’épreuve de force le temps qu’il faudra. Ce mouvement exprime bien plus qu’une simple opposition à la réforme des retraites. Il affirme les intérêts des travailleurs, une classe sociale qui n'en peut plus de subir la loi de la minorité capitaliste.
Les travailleurs mobilisés sont fiers de représenter les intérêts de ceux qui font tout tourner dans la société. Ils ne supportent plus que leurs droits et leur existence soient sacrifiés à la rapacité des capitalistes. Ces derniers sont repus, à l’image du financier BlackRock. Son patron pour la France, Jean-François Cirelli, qui se félicite d’une réforme qui va accroître l’épargne retraite et donc ses profits, vient d’être promu par Macron au grade d’officier de la Légion d’honneur ! Quant à Carlos Ghosn, qui peut échapper à la justice parce qu’il est riche, possède trois passeports et une floppée de résidences secondaires, il représente aussi cette classe capitaliste gavée de profits. Et les travailleurs n’acceptent pas non plus de devoir se soumettre à un Delevoye qui, après avoir pondu la réforme, quitte piteusement la scène parce qu’il a fraudé l’État.
Pour que le gouvernement abandonne son projet, il faudrait que le monde du travail mette toutes ses forces dans la balance. À la SNCF et à la RATP, des travailleurs sont en grève reconductible depuis le 5 décembre. Ils font preuve d’une combativité qu’il faut saluer. Mais, surtout, il ne faut pas les laisser seuls. Il faut des grèves dans d’autres secteurs et des manifestations de masse. L’issue de la lutte dépendra de l’importance de la mobilisation dans les jours et les semaines à venir.
Dans cette société capitaliste, seuls ceux qui luttent peuvent se faire respecter.  Dès jeudi 9, nous pouvons montrer que nous refusons toujours cette réforme. Soyons nombreux en grève. Soyons nombreux dans la rue, le 9 et, de nouveau, samedi 11, pour dire notre colère ! Commençons ainsi l’année 2020 sous le signe de la lutte, car seule celle-ci est porteuse d’espoir pour le monde du travail.    
 

Préparation de la manifestation parisienne de jeudi 9 janvier. Informations.

Tous ensemble, plus fort que le 5 et le 17 !


Jeudi 9 janvier
Départ à 13 heures 30 place de la République
Trajet à préciser


« On ira, on ira

Même si Macron ne veut pas, on ira

Pour l’honneur des travailleurs

Et pour un monde meilleur,

On ira, même si Macron ne veut pas… »



Les cars

Ci-dessous, les cars de la CGT, mais il y a également des cars de FO, et à priori de la FSU (pas les éléments pour l’instant)

Argenteuil : RDV à 12h salle Jean Vilar

Inscription Jean-Pierre 06 45 55 03 77

Départ 9 Boulevard Héloïse


Bezons : RDV à 12h15 devant la mairie

Inscription Céline 06 42 61 15 19

Départ : 6 Avenue Gabriel Péri


Cergy : RDV à 11H45 devant la Maison des syndicats

Inscription à l’UD auprès de Sandrine 01 30 32 60 22 ou par mail : ud@cgt95.fr

Départ : 26 rue Francis Combe


Parisis : RDV à 12h devant le Centre Picasso

Inscription Sylvie 06 03 90 66 37

1 rue Guy de Maupassant, Montigny


Persan : RDV à 10h devant la mairie

Inscription : Betty 07 68 99 92 43

65 Avenue Gaston Vermeire


Sarcelles : Départ 12h devant la Piscine

Inscription Mohamed au 06 74 89 35 90

« Opinion publique » : toujours une énorme majorité de « sondés » favorables au mouvement


La retraite Philippe-Macron, on n’en veut pas !




Un récent sondage pour le journal Le Figaro, pourtant hostile aux grévistes, révèle que, même s’il y a une légère diminution, 61 % des interrogés considèrent que le mouvement contre la réforme des retraites est justifié. 75 % estiment que le gouvernement doit abandonner ou modifier son projet. Par ailleurs, trois quarts des Français disent ne pas avoir été satisfaits par l’allocution télévisée du chef de l’État.
La majorité est contre le projet du gouvernement, ce qui justifierait de le mettre à la poubelle. Mais voilà, on est dans un régime où c’est le patronat qui décide et Macron, son larbin, qui exécute. Mais la grève continue.

Circulation des trains, le train du baratin


Voies à l’issue incertaine

 
Surtout ne pas faire confiance à la direction de la SNCF

La direction de la SNCF se vante du nombre des TGV qui parviennent à rouler, malgré la grève. Car la SNCF met le paquet sur les TGV. Et ensuite ?
Selon le président de la Fédération nationale des usagers des transports, à Ia descente d'un TGV, « les gens ne savent pas si leur TER va fonctionner ou pas, si ce sera un train, un car ou rien du tout ». Bref, aux usagers de se débrouiller pendant que la SNCF fait ses communiqués.

Auchan : un millier d’emplois menacés ?



Faire payer le maintien des profits par les travailleurs

 
Et en plus répondre à une nouvelle attaque des Mulliez

Lundi 6 décembre, les représentants syndicaux étaient convoqués pour une réunion avec les patrons d’Auchan, le fleuron de la riche famille Mulliez. La grande distribution connaît des difficultés et les patrons entendent les faire payer à leurs employés. Chez Auchan, une rumeur persistante parle d’un millier d’emplois menacés pour compenser une perte d’un milliard de chiffre d’affaires.
         C’est inacceptable. La fortune des Mulliez s’est bâtie sur l’exploitation de milliers d’employés et de millions de consommateurs. S’ils traversent une mauvaise passe, qu’ils prennent sur la trentaine de milliards de leur fortune plutôt que de priver d’emplois des travailleurs qui pendant des années leur ont permis d’être la cinquième fortune du pays !

Argenteuil, avenir de la salle Jean Vilar et de de L’île Héloïse : c’est maintenant que les électeurs doivent connaître précisément l’opinion de chacun


Avant et non après les élections municipales !



La question de l’avenir de Jean Vilar est une épine dans le pied dans la campagne des prétendants, l’ancien maire et l’actuel, qui sont coresponsables de cette affaire. Comment se sortir de cette ornière, tel est aujourd’hui leur problème, qui les amène à opérer des contorsions et des manœuvres.
         Leur axe de stratégie actuel est : « laissons passer les élections, et on en discutera ensuite ».
         Eh bien non, qu’ils nous disent leur projet aujourd’hui, précisément, avant les élections. Même si les engagements électoraux ont une valeur toute relative, en la matière, elles valent tout de même bien davantage que le silence.
         Les électeurs ont tout de même le droit de connaître le projet de chacun sur le sujet.
         Pour Lutte ouvrière, par exemple, c’est « abandon immédiat du projet, on engage la réflexion sur Jean Vilar, rénovation, reconstruction, partielle ou autre de la salle municipale publique, décision sur ce point après consultation des habitants, … »
         Donc, ce n’est pas après les élections municipales que Georges Mothron tout comme son vieux rival doivent donner leur avis là-dessus (comme le dernier article de la Gazette sur le sujet le laisse entendre : « … Philippe Métezeau, adjoint au maire et vice-président du Conseil départemental, a été chargé de mener une nouvelle réflexion, associant l’ensemble des élus autour de ce projet, qui pourrait, ou pas, ressortir après mars 2020… »).  Une réflexion diffusée avant ou après les élections ? Si nous nous méprenons, M. Métezeau saura éclairer notre lanterne.
En tout cas, pour nous, la seule hypothèse crédible est qu’il reste deux mois à Philippe Métezeau pour transmettre un avis, et détaillé, à la municipalité et publiquement à tous. Quant à ce qu’en fera Georges Mothron, on attend également sa réponse avant les élections.
Cela vaut aussi pour l’ancien maire, cela va sans dire. DM (À suivre, sur un autre aspect de l’article consacré au sujet dans la dernière livraison du mensuel Ma Ville).

lundi 6 janvier 2020

Préparation de la manifestation parisienne de jeudi 9 janvier. Informations.




Tous ensemble, plus fort que le 5 et le 17 !

 

Jeudi 9 janvier
Départ à 13 heures 30 place de la République
Trajet à préciser

 

« On ira, on ira

Même si Macron ne veut pas, on ira

Pour l’honneur des travailleurs

Et pour un monde meilleur,

On ira, même si Macron ne veut pas… »

 

Les cars

Ci-dessous, les cars de la CGT, mais il y a également des cars de FO, et à priori de la FSU (pas les éléments pour l’instant) 

Argenteuil : RDV à 12h salle Jean Vilar

Inscription Jean-Pierre 06 45 55 03 77

Départ 9 Boulevard Héloïse

 

Bezons : RDV à 12h15 devant la mairie

Inscription Céline 06 42 61 15 19

Départ : 6 Avenue Gabriel Péri

 

Cergy : RDV à 11H45 devant la Maison des syndicats

Inscription à l’UD auprès de Sandrine 01 30 32 60 22 ou par mail : ud@cgt95.fr

Départ : 26 rue Francis Combe

 

Parisis : RDV à 12h devant le Centre Picasso

Inscription Sylvie 06 03 90 66 37

1 rue Guy de Maupassant, Montigny

 

Persan : RDV à 10h devant la mairie

Inscription : Betty 07 68 99 92 43

65 Avenue Gaston Vermeire

 

Sarcelles : Départ 12h devant la Piscine

Inscription Mohamed au 06 74 89 35 90

Lutte pour le retrait de la réforme des retraites, manifestation du 4 janvier à Paris : Interviews de grévistes