mercredi 18 décembre 2019

Réforme des retraites : un calendrier que le gouvernement a lui-même fixé avec les conséquences pour tous que l’on connaît


Le père Noël gouvernemental est une ordure



Le patron de la SNCF et tous les ministres à l’unisson demandent comme des enfants de chœur aux cheminots de faire une trêve de leur grève pour les fêtes de Noël. C’est un chantage !
C’est bien ce gouvernement qui mène la guerre à tous les travailleurs, et pas seulement aux cheminots, avec son attaque sur les retraites qui a fixé le calendrier de ses annonces afin que les mobilisations des travailleurs soient gênées par l’approche des fêtes. Les cheminots et tous les travailleurs en lutte ne sont pas des naïfs et ils ne tomberont pas dans ce grossier chausse-trappe.
Il faut que la lutte pour des retraites dignes se poursuive jusqu’à la victoire. Ce sera un cadeau mérité pour tous les travailleurs… et pour leurs enfants.

Extrême-droite : nervis ou masque de respectabilité : un même danger pour les travailleurs


Le visage de l’extrême droite



Samedi soir dernier au Mans, une cinquantaine de militants d’extrême droite venant de diverses villes, ont fait une descente, cagoulés avec matraques et battes de baseball pour saccager des cafés ne correspondant pas à leurs fantasmes, en saccageant par exemple un bar « gay ».
En cette période où les travailleurs se mobilisent contre la réforme des retraites, ces nervis montrent qu’ils sont prêts à faire le coup de poing contre tous ceux qui ne sont pas d’accord avec leurs idées- si l’on ose appeler cela des idées- : gens de gauche, militants associatifs, travailleurs en lutte…
Les travailleurs doivent se prémunir de toute illusion envers cette extrême-droite même quand elle essaye de se donner une image de respectabilité par opportunisme et électoralisme.

mardi 17 décembre 2019

Mardi 17 décembre, dans la rue aujourd’hui, et jusqu’au retrait de la réforme


Tous dans l’action !

A Paris, tous à Paris, à 13 heures 30 à République !

Lutte ouvrière appelle à participer aux manifestations organisées partout dans le pays. Personne ne doit rester spectateur du bras de fer engagé contre le gouvernement par les cheminots, les agents de la RATP et les enseignants en grève. Dans le monde du travail, la réforme des retraites fait l’unanimité contre elle. Alors, montrons-le en étant tous en grève et dans la rue le 17 décembre !




Nathalie ARTHAUD sur LCI à 12 heures 30



Agenda militant pour les jours suivants

Jeudi 19 décembre

-         Manifestation Argenteuil   RDV 14 h devant le Medef départemental, boulevard Héloïse

 
Samedi 21 décembre

-         Distribution de 10h à 12h  à la Patte d’Oie d’Herblay
RDV à 10 h sur parking Alinéa

Total : que crève l’humanité, mais qu’augmentent les profits


Les profits d’abord, voilà leur seule boussole



Siège social de Total à La Défense

Pour exploiter le pétrole ougandais, Total est en train de poser 1000 kilomètres d’oléoducs dans une région dont les richesses naturelles sont censées être protégées, et au prix du déplacement de 50 000 habitants.
      Or les compensations versées aux personnes déplacées sont si maigres et si tardives que certains risquent de se retrouver au bord de la famine.
     Six ONG mettent donc en accusation le géant pétrolier, qui sera jugé en janvier devant le tribunal de Nanterre.
     Quel que soit le verdict, Total ne lâchera pas facilement une affaire qui promet d’être si si juteuse. Les profits d’abord, voilà leur boussole – en Ouganda et partout ailleurs.

Massacres des Rohingyas : Aung San Suu Kyi défend les militaires


Une partisane de la « paix des cimetières » et le camp des bourreaux



En Birmanie, à partir d’octobre 2016 puis surtout à partir d’août 2017, les discriminations subies par la minorité musulmane rohingya ont tourné aux persécutions physiques pures et simples, allant jusqu’au viol et au meurtre.
       Les massacres perpétrés par l’armée birmane et les milices bouddhistes ont fait au moins 10 000 morts. Plus d’un million de Rohingyas ont dû s’enfuir du pays, dont 750 000 se sont réfugiés au Bangladesh, qui ne veut pas non plus les accueillir.
       Selon, entre autres, des enquêteurs de l’ONU, il s’agit d’un génocide qui se perpétue.
       Devant la Cour internationale de justice, l’actuelle première ministre Aung San Suu Kyi a nié toute « intention génocidaire » de la part des généraux au pouvoir. La Prix Nobel de la Paix 1991 a opté pour la "paix des cimetières" et le camp des bourreaux.

Argenteuil, la salle des fêtes Jean Vilar toujours debout. Le combat continue ! Un tract d’étape de Lutte ouvrière


Mois après mois, Lutte ouvrière fait le point



Nous avons participé largement, et dès l’annonce du projet, au combat contre le projet de liquidation de la salle des fêtes Jean Vilar et contre le projet de spéculation immobilière dit « Cap Héloïse ». Nous avons tenu, en tant que militants de Lutte ouvrière, à donner régulièrement des informations sur ce combat. C’est à nouveau ce que nous ferons dans les jours qui viennent à l’occasion des évènements municipaux, en particulier lors des repas pour les anciens qui vont se tenir dès aujourd’hui, et qui ne pourraient avoir lieu dans de bonnes conditions si notre salle des fêtes Jean Vilar n’existait plus. Voilà ci-dessous le tract que nous allons distribuer.

LUTTE OUVRIERE-ARGENTEUIL

L’AFFAIRE JEAN VILAR-CAP HÉLOISE,

TELLEMENT RÉVÉLATRICE

La défense de la salle communale des fêtes jean Vilar et l’avenir de L’île Héloïse sont au cœur de la vie locale depuis trois ans et demi.
         Annoncé en 2016 à la surprise de tous, le projet « Cap-Héloïse »-Fiminco reprenait, selon Georges Mothron, ce que le maire précédent, Philippe Doucet, avait préparé dans le plus grand secret. Il s’agissait de construire sur l’emplacement de feu la salle des fêtes publique, son parc, et son parking, un ensemble immobilier composé de divers éléments, pour un volume total de 40 mètres et plus.
         La réaction de l’opinion publique argenteuillaise est demeurée jusqu’à ce jour sans appel : en particulier, dans leur immense majorité, les habitants refusent de voir détruite leur salle des fêtes communale pour laisser la place, entre autre chose, à une salle de spectacle privée. Ils sont scandalisés par le gâchis que représente la salle de « L’Atrium ».
         Le sondage, pourtant initié par la municipalité elle-même en octobre, dernier a confirmé ce verdict.
         En cette période électorale, le maire actuel et son prédécesseur, co-responsables de cette affaire, savent que le sujet, et à juste titre, est une épine majeure pour eux. Et nous espérons que les électeurs, ne serait-ce que sur ce plan, les sanctionneront en mars prochain.
         En attendant, depuis l’été, la municipalité a mis le sujet entre parenthèses. C’est même « motus et bouche cousue » sur la question.
         Si, elle a mis en place, une commission pour étudier l’affaire avec quelques Argenteuillais sélectionnés. Pour mesurer le sérieux de celle-ci, le Comité Jean Vilar qui a été l’organisateur de l’opposition à ce projet, et dont je suis un des membres fondateurs, n’a été informé de la tenue de sa première réunion, 24 heures seulement avant qu’elle ne se tienne.
         Il s’agit à n’en pas douter de lanterner, de noyer le poisson, en attendant que les élections se passent.                                            ./…

         Tous ces gens-là, le temps de leurs campagne électorale, vont répéter à l’envie leurs engagements pour la « démocratie locale », la « démocratie participative », etc.
         Cela, c’est pour le temps des élections.
         Ensuite, les uns ou les autres, ou leurs successeurs, reprendront dans le plus grand silence public les affaires entamées, ou en concocteront de nouvelles… jusqu’au moment où la population consciente et mobilisée les empêchera d’agir.
         Cela viendra et c’est notre espérance, nos vœux les plus chers pour l’année nouvelle qui vient.

                                                           Dominique MARIETTE

Lisez le blog Lutte Ouvrière Argenteuil : « lo argenteuil »
Contact avec LO-Argenteuil :
MDommarie@aol.com – 06 99 49 98 64

                                              Impr. Sp. LO le 15.12.19.