mardi 17 décembre 2019

Argenteuil, Défense de Jean Vilar, l’ancien maire et une tentative d’instrumentalisation profondément navrante





Petite tentative d’instrumentalisation locale

 
Un projet Cap-Héloïse initié en secret par le maire précédent et poursuivi par le maire actuel !

Mme Cayzac, ancienne adjointe au maire de l’ancien maire d’Argenteuil Philippe Doucet figure en tant que soutien sur une des dernières publications de ce dernier en vue des prochaines élections municipales.
         C’est son affaire. Là, où c’est aussi l’affaire de quelques autres qui se sont escrimés dans l’affaire Jean Vilar-Fiminco depuis 2016 est qu’elle y figure, non pas comme militante « associative » par exemple, mais comme « Présidente du Comité Jean Vilar », mettant au service d’une cause partisane le crédit de toute une association et des milliers de signatures qui ont été recueillies contre le projet dont Philippe DOUCET est à l’origine.
         Pour l’utilisation de ce titre à cette fin, Mme Cayzac n’a pas posé le problème aux membres de son association. Il est vrai que la réponse n’aurait pas fait de doute. Et là où cette affaire est d’autant plus scandaleuse, c’est qu’elle avance ce titre en soutien à celui par qui le scandale est arrivé, qui est à l’origine du projet Cap Héloïse, et qui a contraint quelques dizaines de personnes à y consacrer des dizaines d’heures depuis 2016.
         Bien évidemment, cette affaire est surtout navrante. Quant à ceux qui auront l’impression d’avoir quelque peu été instrumentalisés à cette occasion, nous espérons qu’ils en tireront les conclusions qui s’imposent. Dominique MARIETTE

lundi 16 décembre 2019

Éditorial des bulletins Lutte ouvrière d’entreprise de ce lundi 16 décembre



Dans la rue le 17, jusqu'au retrait de la réforme !

15/12/2019

Dans le monde du travail, la réforme des retraites fait l’unanimité contre elle. Alors, montrons-le en étant tous en grève et dans la rue le 17 décembre. Personne ne doit rester spectateur du bras de fer engagé contre le gouvernement par les cheminots, les agents de la RATP et les enseignants en grève.
Cette contestation a déjà forcé le gouvernement à changer de ton. Avec le renfort des salariés du privé, il est possible de le faire reculer et de lui faire retirer son projet !
Le gouvernement veut nous faire travailler plus longtemps pour une pension moindre. Pour cela, il a plusieurs tours dans son sac.
Il y a bien sûr l’âge pivot à 64 ans. Qui parmi les salariés du privé ou du public se voit travailler jusqu’à 64 ans ? Qui se voit, à cet âge, suivre les cadences des chaînes de montage ou travailler en équipe ? Qui se voit au volant d’un bus, remplir les rayons d’un supermarché, soulever une personne âgée ou un malade, ou même dans une salle de classe ?  Et pourquoi se tuer au travail, alors que les jeunes sont au chômage ou en intérim ?
C’est d’autant plus inacceptable que le gouvernement sait que beaucoup d’entre nous seront mis à la porte bien avant 64 ans ! C’est déjà le cas aujourd'hui : plus de la moitié des plus de 55 ans sont au chômage ou en invalidité et toucheront ensuite une pension amputée.
S’il répète du matin au soir que « tout se négocie », c’est qu’il peut tout aussi bien abandonner l’âge pivot de 64 ans et nous imposer de travailler plus longtemps par d’autres moyens. Alors, quelle que soit la sauce à laquelle il veut nous manger, il faut dire non !
Le pire, c’est encore le mode de calcul des futures retraites. Prendre en compte toute la carrière, et non plus les 25 meilleures années dans le privé et les six derniers mois dans le public, cela revient à baisser nos pensions d’au moins 200 ou 300 euros mensuels. Comme si elles n’étaient pas déjà assez basses !
Le gouvernement prétend faire une réforme pour les plus précaires et pour les femmes en particulier, parce qu’il prendrait en compte toutes les heures cotisées. Quelle hypocrisie ! Rien ne l’empêcherait de le faire en gardant le système actuel. Tous les ministres et députés de la majorité prennent aujourd'hui la pose du défenseur de la veuve et de l’orphelin. C’est d’un mépris sans nom ! Parce que c’est ce gouvernement des riches qui a supprimé l’impôt sur la fortune qui a refusé d’augmenter le Smic, cassé le code du travail et généralisé la précarité. C’est lui qui vient de baisser les APL et de démolir les droits au chômage des plus précaires.
Quant à entendre tous ces ministres, qui à l’instar de Delevoye cumulent salaires et retraites de plusieurs milliers d’euros, se vanter d’assurer un minimum de retraite de 1000 euros pour des salariés ayant travaillé toute leur vie, c’est tout simplement odieux. Comment imaginent-ils que l’on vit avec 1000 euros ?
Le Premier ministre a osé baptiser « solidarité entre les générations » une réforme qui démolit les retraites de ceux qui sont nés après 1975. Comment les travailleurs qui refusent un recul pour eux-mêmes pourraient l’accepter pour leurs frères, leurs enfants ou leurs collègues plus jeunes ? C’est une tentative de division abjecte.
Le seul à exciter les égoïsmes, c’est le gouvernement. Il cherche à négocier catégorie par catégorie. Peut-être trouvera-t-il des confédérations syndicales pour entrer dans son jeu. La seule façon de faire échouer ces manœuvres est de mener la lutte ensemble, travailleurs du privé et du public.
La leçon de solidarité et de justice, elle est donnée par les travailleurs qui se battent aujourd'hui, quels que soient leur statut et leur âge, pour le retrait de cette réforme.
Le gouvernement, largement relayé par les médias, s’inquiète de ce que Noël approche. Ils accusent déjà les grévistes de la SNCF et de la RATP de vouloir gâcher la fête. Mais le plus beau cadeau de Noël que nous pouvons faire à nos enfants, c’est de nous battre pour obtenir le retrait de cette réforme. C’est de dire à nos enfants que nous nous battons non seulement pour leur retraite, mais pour que leur vie soit meilleure et pour que notre monde, celui des travailleurs, se fasse respecter.
Oui, une victoire ferait de ce Noël une très belle fête ! Alors privé, public, ne nous laissons pas faire les poches ! Battons-nous pour que l’argent nécessaire aux retraites, aux salaires, aux emplois et aux services publics soit pris là où il est : du côté des vrais privilégiés, des grands actionnaires, des banquiers !          

Nathalie ARTHAUD combat pour la mobilisation. Nos adversaires parlent de « redistribution », oui, celle de la misère en tout cas. Écoutons-la, Nathalie était sur BFMTV samedi soir…

Santé : contre la grève, des méthodes dictatoriales, à Angers comme ailleurs


Ils ne nous empêcheront pas de faire entendre notre voix



Lundi 9 décembre, en réaction au préavis de grève reconductible déposé par la CGT et FO, la direction du CHU d’Angers a informé les salariés qu’elle assignait la totalité du personnel de tous les services jusqu’au 20 décembre et que plus aucun changement de planning ne serait possible durant cette période. Cette note de service a provoqué un tollé général car, en plus d'être illégale, elle revenait à interdire purement et simplement le droit de grève à l'hôpital !
Cela n’a pas empêché un barrage filtrant dans la zone logistique dès la matinée du mardi 10, entraînant des embouteillages et contraignant la direction à revenir sur sa note.
Belle victoire... mais la direction a pondu dès le mercredi 11 une note qui ressemble beaucoup à la précédente. Alors le bras de fer continue ! Et les méthodes de « management » de la direction pourraient bien mettre le feu aux poudres !

Opéra de Paris en grève contre le mauvais ballet Macron-Philippe


Macron-Philippe ont pris en otage les enfants

 
Sans travailleurs, le père noël repart vite en traîneau...

Un travailleur d’Argenteuil m’a raconté hier-matin au marché Héloïse que pour la deuxième année consécutive le noël des enfants du personnel de Matignon n’avait pu se tenir à l’Opéra Garnier. L’an passé, c’était à cause de la mobilisation des Gilets jaunes. Cette année, la grève des danseuses et danseurs de ballets de l’Opéra et des techniciens a empêché que l’évènement se tienne.
            On apprend que le père noël comprend totalement ce mouvement. Il sait pertinemment que les pointes ne seront plus les mêmes pour les danseuses de 64 ans, et que nombre de techniciens, perclus de rhumatisme, seront à cet âge depuis de nombreuses années en invalidité.
        Quant aux enfants, ils ne tarderont pas à comprendre qu’avec leur réforme, Macron et Philippe les prennent en otage aujourd’hui en obligeant à la grève, avant de leur laisser un cadeau empoisonné pour demain quand ils seront grands. DM

Argenteuil – Chronique des élections municipales de mars 2020


La municipalité nous montrer où installer nos bâches !

Que vois-je ?

Non, ce n’était pas une banderole annonçant l’arrivée d’un nouveau commerçant, un opticien en l’occurrence. C’était la bâche électorale du maire sortant.
         À Argenteuil, il y a effectivement une déficience nette en matière de panneaux visuels d’information politique.
         La municipalité pour y remédier démontre donc à tout un chacun que l’on peut accrocher ses calicots sur l’armature des marchés forains !

Espérer une carrière, en s’inventant une biographie


Certes, elle a droit de se présenter et de dire ce qu’elle veut. C’est au moins amusant. La candidate dissidente macronienne s’invente une biographie, sous forme d’un tract recto-verso, sur papier glacé.
         Mais elle était peut-être dans la clandestinité d’où elle vient apparemment de sortir. Car, en attendant, ni vue ni connue au bataillon ! Ce n’est certes pas une tare. C’est seulement la réalité. Alors, pourquoi, s’inventer un CV ?

Mardi soir, venez discuter sur comment le camp des travailleurs se fait entendre. Une réalité d’aujourd’hui, un programme, et surtout, pas seulement électoral, toujours !


dimanche 15 décembre 2019

Mouvement contre la réforme des retraites, échos


L’opinion avec les grévistes


La banderole du comité de grève des cheminots de Nantes (Photo : LO)

Vendredi 13, diverses actions ont été menées en direction des non-grévistes et des travailleurs des autres secteurs : tournées dans les gares, barrages filtrants des dépôts de bus permettant de discuter avec les conducteurs, diffusions de tracts en ville ou devant des entreprises privées. Le but était de les convaincre de rejoindre le mouvement à l’occasion du temps fort du mardi 17.
Le sentiment général après ces actions était que le gouvernement n’avait pas gagné la bataille de l’opinion et que les travailleurs rencontrés, même non-grévistes, étaient du côté de la grève.
Comme l’a dit une usagère des transports en commun interviewée : « J’en veux beaucoup au gouvernement. Ceux du gouvernement, ils sont au chaud… Et regardez où nous en sommes, nous ! »
Le week-end va permettre aux grévistes de continuer les discussions, y compris dans leurs familles, comme l’a proposé l’un d’eux dans une assemblée générale. Ils vont aussi prendre un peu de repos... pour repartir de plus belle lundi.

À Argenteuil-Bezons et la région

À Argenteuil-Bezons, les grévistes ne restent pas inactifs. Le tableau ci-dessous indiquait les écoles où il y avait plus de 25% de grévistes vendredi. Une minorité certes, mais bien réelle.


            Des distributions de tracts ont eu lieu. Des tee-shirts blancs sont achetés pour afficher les raisons de la grève. Des remarques de solidarité s'expriment.              
            La prochaine AG a lieu à l’espace Mandela ce lundi. Il y aura à préparer la grande manifestation de mardi à Paris.
            Pour la suite, une manifestation de jonction Gennevilliers-Argenteuil est envisagée pour jeudi.

Delevoye : l’Alzheimer des politiciens


Une seule chose qu’il n’oublie pas : servir les intérêts du grand patronat



Delevoye est à nouveau épinglé pour avoir « oublié » de déclarer dans sa déclaration (obligatoire) devant la commission chargée de la transparence des ministres quand ils entrent en fonction, son poste de membre du conseil d'administration de la Fondation SNCF, après avoir omis de signaler son appartenance à un institut de formation des assurances et un salaire de plus de 5000 euros payé par un institut « de réflexion sur l'éducation ». C'est ces liens que  traduisent le fait que les politiciens comme lui sont liés au monde des entreprises et de la grande bourgeoisie.
        Or omettre de telles déclarations constitue un délit.
     Voir qu'en plus de s'attaquer aux retraites des travailleurs, le ministre chargé du dossier a la mémoire qui flanche ne peut qu’attiser la colère face à des politiciens qui nous vident les poches mais ne se privent pas de remplir les leurs au passage.