C’est la loi du genre, alors pourquoi pas nous ? Disent-ils
Sur notre blog « lo argenteuil »,
nous pouvons à loisir évoquer le sort tragique des migrants ou la dégradation
drastique des services publics… sans susciter de réaction. Il est rarissime que
sur ces sujets nous obtenions de quelconques commentaires. Mais que nous
insistions sur la perfidie d’un édile dont le projet « Cap Héloïse »
est sorti (pas de son tiroir !) sans que la population soit au courant,
c’est alors une valse des commentaires où les partisans de l’édile en question
montent au créneau pour justifier l’injustifiable. Sincèrement, relisez-les sur
ma page Facebook (qui est au main des capitalistes, comme 99% des activités
humaines tant que nous ne serons pas capables de renverser ce système, ce qui
ne nous empêche pas jusque-là ni de nous chauffer capitaliste, ni de manger
capitaliste, ni de communiquer capitaliste).
Si
je pouvais identifier l’argument central avancé par les avocats de l’édile en
question qui, lui, reste muet, il est le suivant : le secret est la loi du genre. Sans remonter plus loin, il a été la règle
à Argenteuil, sous Robert Montdargent, sous Roger Ouvrard, sous Georges Mothron
1, alors vraiment, pourquoi ne l’aurait-il pas été sous Philippe Doucet ?
Effectivement,
le secret est la loi du genre. Mais que tous ces gens-là y trempent le rend-il
plus normal, plus moral pour autant ? Eh bien non, et c’est pour cela que
nous le dénonçons et que nous le combattons.
Pour
les communistes révolutionnaires, la réponse négative est sans équivoque. Non
seulement, ils revendiquent l’information maximum comme élément de l’engagement
de la population. Mais c’est pour cela que parmi les revendications
essentielles face aux problèmes de notre époque, ils mettent systématiquement
en avant le mot d’ordre du contrôle de la population sur la vie sociale, dans
les entreprises, et à tous les niveaux de la vie de l’État. Pour cela, il est
vrai qu’ils ne comptent pas sur l’engagement moral des responsables (dont
l’antienne sur la démocratie participative, avant les élections, est bien
connue), mais sur les travailleurs eux-mêmes, par lesquels toutes les
informations transitent et qui pourraient par eux être mises sur la place
publique. En attendant, les comportements des responsables et édiles, leur
pratique du secret, ne sont pas pour autant moins condamnables.
C’est
pour cela, et plus que jamais, que nous allons continuer à diffuser notre note
sur l’origine de « Cap Héloïse » et que nous espérons que nous serons
de plus en plus nombreux à le faire.
En
attendant, relisez les commentaires en question. Ils sont édifiants sur le fait
qu’il y a un certain nombre de gens qui sont prêts à embrouiller l’affaire et à
aider à prendre la population pour des imbéciles. DM