lundi 17 juin 2019

Réformes Blanquer : c’est toujours non !


Un pas en arrière, mais toujours deux pas en avant !



Les députés et les sénateurs ont voté la loi dite « école de la confiance ». Devant la mobilisation des enseignants du primaire, deux mesures prévues par cette loi ont été abandonnées. Les directeurs d'écoles n'auront finalement pas de pouvoir hiérarchique sur leurs collègues et le regroupement des écoles sous la tutelle d'un collège voisin est abandonné. C'est un fruit de la mobilisation.
Mais bien d'autres aspects négatifs des réformes de l'Éducation nationale, en particulier dans les lycées, professionnels ou généraux, demeurent. Ces réformes réduisent les moyens alloués au travail en petits groupes, aggravent la ségrégation sociale et ouvrent la porte à la précarisation des personnels.
C'est pourquoi les enseignants les rejettent et seront nombreux en grève ce lundi 17 juin, premier jour des épreuves du Bac.

Grève des femmes en Suisse


« nous voulons l'égalité dans les faits et voulons décider de nos vies »



Vendredi 14 juin, les femmes Suisses étaient appelées à la grève par un collectif féministe, en référence au 14 juin 1991, date d'une des premières manifestations pour appliquer l'égalité salariale, pourtant inscrite dans la Constitution. Depuis 28 ans, peu de choses ont changé. Les hommes continuent de gagner 12% de plus que les femmes en moyenne. Bien des femmes sont contraintes d'abandonner leur travail quand elles ont des enfants, tant les crèches sont chères.
En Suisse comme dans tous les pays, des lois et des textes censés protéger les droits des femmes et plus généralement des travailleurs, existent, mais pour les faire appliquer, il faut se battre et se mobiliser.
Comme le proclame le manifeste de cette journée de grève du 14 juin, "nous voulons l'égalité dans les faits et voulons décider de nos vies". Es lebe der Frauenstreik ! (Vive la grève des femmes !)

Amiante, produits dangereux, la « justice » aux abonnés absents


Le Conseil d’Etat dans le camp des patrons



Les anciens verriers de Givors se battent depuis maintenant dix ans, après avoir constaté que de nombreux anciens salariés de cette verrerie, fermée en 2003, étaient malades. Ils avaient été exposés à de nombreux produits dangereux, dont l’amiante.
     Au cours de leur lutte, ils ont réussi à faire condamner l’entreprise pour des cas individuels, reconnus comme maladies professionnelles. L’employeur a même été condamné trois fois pour « faute inexcusable », pour ne pas avoir pris de mesures de précautions contre des dangers dont il avait connaissance.
     Mais les anciens verriers voudraient aussi que le site industriel soit reconnu « amianté », pour que les anciens salariés bénéficient d’un suivi médical et que ceux encore en activité puissent partir en préretraite. Mais alors que quatre autres verreries l’ont été, cette demande a été refusée pour Givors par le ministre du Travail, puis le Tribunal administratif, puis la cour d’appel administrative, et maintenant le Conseil d’Etat, sous divers prétextes, montrant ainsi qu’ils ont choisi leur camp, celui d’un patronat qui a empoisonné ses salariés pendant des années. Mais les anciens verriers ne lâchent rien et d’autres actions sont en cours.

Argenteuil, défense de jean Vilar, un moment convivial et combatif


Un pique-nique sympathique et combatif pour faire le point

 





Le pique-nique de juin du Comité Jean Vilar a connu samedi le même succès que l’an dernier. Nous avons été une cinquantaine à nous retrouver sous les frondaisons verdoyantes du jardin attenant au complexe Jean Vilar. L’occasion bien sûr de trinquer, de nous sustenter, mais aussi d’échanger sur ce qu’il serait possible de faire pour améliorer un espace qui doit enfin arrêter d’être détérioré.
         Le Comité Jean Vilar est dans l’attente de la confirmation par le préfet du Val d’Oise de l’avis donné par le commissaire enquêteur qui a statué sur la dimension environnementale du projet Cap Héloïse en donnant un avis « défavorable » net et sans appel. Dans tous les cas, le maire d’Argenteuil doit abandonner un projet récusé par l’immense majorité des habitants.
         En tout cas, la mobilisation du Comité Jean Vilar continue. Le Comité Jean Vilar est bien vivant, comme l’a démontré notre pique-nique d’hier. Bien sûr sur le qui-vive, et plus que jamais prêt à réagir à toute éventualité.

Argenteuil, complexe Jean Vilar, municipalité et silence irrespectueux !


Un très mauvais scénario




Cela fait des mois que les associations, les organisations politiques et autres se languissent d’avoir la confirmation officielle de l’utilisation officielle du complexe Jean Vilar pour la prochaine saison 2019-2020.
         Bien évidemment, chacun avait la conviction que celle-ci ne pouvait qu’avoir lieu, puisque cette utilisation est incontournable, en particulier dans le cadre de l’année des élections municipales, alors que l’Atrium ne correspond pas aux besoins de l’énorme majorité des demandes.
         Bref, si l’on ne pouvait que subodorer une nouvelle prolongation d’utilisation du complexe, qu’un nouveau report de fermeture (si tant est qu’elle ait lieu un jour, ce que nous ne souhaitons bien sûr pas), la municipalité restait muette sur le sujet, même lorsqu’elle était interpellée sur ce dernier.
         Par hasard, nous avons récupéré avant-hier le « flyer » des Cinglés du cinéma dont l’édition 2020 aura lieu fin janvier à… Jean Vilar. C’est écrit en toutes lettres, et apparemment, cette information a commencé à être distribué il y a plusieurs semaines…
         Alors pourquoi une telle discrétion à l’encontre des premiers intéressés, les habitants, et l’ensemble du réseau associatif et politique ? Parce que le sujet sent le soufre et fait la preuve que la municipalité a démontré sur le sujet depuis des années son incapacité, sa légèreté et son imprévoyance ?
         En tout cas, cela est particulièrement incorrect à l’encontre de tous.

dimanche 16 juin 2019

Nathalie Arthaud, ses interventions avant-hier sur LCI lors de "L'heure de Bachelot" (extraits)

Golfe Persique : Les États-Unis jouent avec le feu


Escalade verbale du gouvernement américain


L'attaque de deux pétroliers, norvégien et japonais, dans la mer d'Oman, sert de prétexte à une nouvelle escalade verbale du gouvernement américain contre l'Iran. Cette attaque n'ayant pas été revendiquée, toutes les hypothèses, y compris une provocation américaine, sont possibles.
Depuis le début du mois de mai, Trump a renforcé l'interdiction de commercer avec l'Iran, qui se traduit par de nouvelles privations pour la population iranienne. Il a envoyé des navires militaires dans la région. Trump défend les intérêts des capitalistes du pétrole, américains ou de l'Arabie saoudite, une dictature moyen-âgeuse qui n'a rien à envier à l'Iran.
Il montre les muscles pour réaffirmer le rôle de gendarme des États-Unis. L'ordre mondial défendu par la principale puissance impérialiste n'a pas d'autre avenir que les guerres récurrentes, locales ou, de plus en plus, mondiales.

Brésil : retraites : non au recul de l’âge de départ


Dernier acte d’une accumulation d’attaques contre les travailleurs




Depuis son élection, Jair Bolsonaro, président d'extrême droite du Brésil, accumule les attaques contre les travailleurs. Il veut maintenant imposer le recul de l’âge de retraite à 65 ans pour les hommes et 62 ans pour les femmes. Seuls les militaires, sur lesquels il s'appuie, en seraient exemptés. Pour justifier sa réforme, Bolsonaro prétend qu'il n'y a plus d'argent dans les caisses de l'État. Après avoir multiplié les cadeaux fiscaux aux plus riches, il veut faire payer les plus pauvres.
Ce Vendredi 14 juin, les travailleurs brésiliens étaient appelés à la grève générale. Elle s'annonçait particulièrement suivie dans les transports et l'éducation. La lutte de classe est bien le seul moyen de faire reculer Bolsonaro et le patronat qui tire les ficelles.



Notre photo du jour de notre ami Gilet jaune, 31 acte. Même si nous la préfèrerions en rouge...