jeudi 10 mai 2018

Agenda militant de mai. A suivre...


Lundi 14 mai


Journée de mobilisation locale en soutien aux cheminots à l'initiative de l'Union Locale des syndicats CGT d'Argenteuil


Mardi 15 mai
Les militants de Lutte ouvrière de Bezons et Argenteuil organisent une
Réunion de Lutte ouvrière
19 heures
« Quelques leçons de Mai 68 »
Salle des Pierrats
Résidence des Pierrats
Rue Maurice Berteaux
(Près du Théâtre Paul Eluard)

La fête de Lutte ouvrière à Presles, les 19, 20, et 21 mai 2018

Le 10.05.18.

Bonjour,

La fête de Lutte ouvrière à Presles approche maintenant à très grands pas. Elle aura lieu dans quinze jours maintenant, les 19, 20 et 21 mai prochains lors du week-end de la Pentecôte. L’anniversaire de Mai 68 y occupera une place importante. Pour le reste, vous retrouverez la fête que vous connaissez, chaleureuse, culturelle, et fraternelle.
         Sur place, le billet d’entrée pour les trois jours coûtera 20 euros. L’entrée est gratuite pour les enfants accompagnés de moins de 14 ans. Réservé auprès de moi, pour ma part avant dimanche 13 mai midi, ce billet coûte 15 euros. Donc, il vous reste une semaine pour vous les procurer auprès de moi. Par ailleurs des bons de réduction sont également en vente. Un bon acheté maintenant coûte 4 euros et permettra d’acheter pour 5 euros sur place. Une réduction de 20 % ! C’est merveilleux ! Mais auprès de moi, seulement avant dimanche 13 mai midi !
         Donc, vous pouvez me passer les commandes. Si vous payez en chèques, ceux- ci sont à libellés à l’ordre de « Lutte ouvrière la fête ». 

         Il faut les commander via mon mail, ou en me téléphonant.
         A bientôt, et
                   Salut et fraternité, 
                                                         Dominique 

                        MDommarie@aol.com                    06.99.49.98.64.

Le site de la fête : 


Le chapiteau scientifique 



Pour changer le monde il faut le comprendre

Scientifiques et chercheurs


Des spécialistes viennent exposer de manière simple et accessible certaines de leurs recherches, et répondre aux questions du public.  

Samedi 19 mai
  • 14:30
David Fossé (journaliste scientifique, rédacteur en chef adjoint de "Ciel et Espace")
« Exoplanètes - des planètes découvertes par milliers hors du système solaire : l'extravagante pluralité de mondes »
https://twitter.com/d_fosse?lang=fr
  • 16:00
Alban Orsini (écrivain, critique de théâtre, auteur de "Merci pour ce diabète ! Journal scientifique et humoristique d'un diabétique")
« Le diabète : chronique médicale et humaine d'un dysfonctionnement du corps qui vous tombe dessus sans prévenir.. »
https://www.youtube.com/watch?v=G7mIzmGdLmA
  • 17:30
Pauline Zarrouk (astrophysicienne, doctorante en cosmologie au CEA)
« Matière noire, énergie noire, etc. : un aperçu des grandes questions actuelles en astrophysique »
https://www.franceculture.fr/sciences/pauline-zarrouk-26-ans-mes-premieres-observations-dastrophysicienne
  • 19:00
Marc-André Selosse (professeur au Museum National d’Histoire Naturelle)
« Jamais seul. Ces microbes qui construisent les plantes, les animaux et les civilisations »
https://www.youtube.com/watch?v=8u0ofGC9ujE
  • 20:30
Hervé Dole (astrophysicien à l’Institut d’Astrophysique Spatiale d’Orsay)
« Une balade en images dans l’univers, pour s’émerveiller et chercher à comprendre »
https://www.ias.u-psud.fr/dole/

Dimanche 20 mai
  • 10:30
Vincent Lebon (chercheur au CEA, responsable du Service Hospitalier Frédéric Joliot à Orsay)
« Lire dans le cerveau grâce à l'imagerie médicale »
http://www.cea.fr/multimedia/pages/videos/culture-scientifique/sante-sciences-du-vivant/imagerie-medicale-service-nouvelles-therapies.aspx
  • 12:00
François Costard (géologue, chercheur en planétologie au CNRS)
« A la recherche de la vie sur Mars : mais où est passée l'eau ? »
http://planeto.geol.u-psud.fr/spip.php?article102
  • 13:30
Jean-Michel Graciès (médecin et chercheur, chef de service à l'hôpital Henri Mondor de Créteil)
« La maladie de Parkinson (et apparentées). Combattre la maladie par une activité intense : vous êtes fatigué, fatiguez-vous ! »
  • 16:00
Jean-Paul Demoule (archéologue, professeur émérite à l'université Panthéon Sorbonne,)
« La révolution néolithique : ces millénaires oubliés où l'invention de l'agriculture bouleversa profondément les sociétés de la préhistoire »
http://www.jeanpauldemoule.com/
  • 17:30
Amaëlle Landais (glaciologue et climatologue, laboratoire des sciences du climat et de l'environnement)
« (sur ce que l'étude des glaces de l'Antarctique et du Groënland nous apprend des climats du passé, titre à venir) »
https://www.youtube.com/watch?v=8e2jKwnJKss
  • 19:00
Stéphane Bortzmeyer (informaticien, spécialiste de l'infrastructure d'Internet)
« La surveillance d'Internet, qu'y a-t-il derrière notre écran ? »
https://fr.wikipedia.org/wiki/St%C3%A9phane_Bortzmeyer
          20:30

Alain Chedotal (neurobiologiste, directeur de recherches INSERM, Institut de la Vision)
« Voir et comprendre les images en 3D du développement du cerveau du fœtus humain rendu transparent »
https://www.youtube.com/watch?v=hZ5du9cfjH4

Lundi 21 mai
        10:30

Michel Kreutzer (éthologue au laboratoire d'éthologie et cognition comparées, université de Nanterre La Défense)
« A quoi pensent les animaux ? Un casse-tête pour les scientifiques »
https://soundcloud.com/estim-science/acceder-a-la-vie-subjective
  • 12:00
Pascal Depaepe (préhistorien et archéologue à l'INRAP, co-commissaire de l'exposition "Néandertal" au Musée de l'Homme)
« Pourquoi l'homme de Neandertal a-t-il disparu ? »
https://www.20minutes.fr/sciences/2244931-20180328-expo-musee-homme-commun-homme-neandertal
  • 13:30
Christophe Lavelle (biophysicien, chercheur au CNRS et au Muséum d'Histoire Naturelle, participe à la formation des professeurs de cuisine)
« Gastronomie moléculaire : quand la science se penche sur nos casseroles »
https://drive.google.com/open?id=1UoJ-_ppiNuXE6OT6qnTNzwN-v2w5AgYf
         16:00

Dominique de Vienne (professeur émérite de génétique et évolution à l'Université de Paris-Sud)
« Comment la matière devient vivante : la notion d’émergence en biologie »
http://moulon.inra.fr/index.php/fr/actualite/363-dominique-de-vienne-devient-professeur-emerite-de-luniversite-paris-sud  

La suite sur 




Un car partira à 9 heures d’Argenteuil le dimanche 20 mai pour Presles. Trois arrêts : Joliot-Curie-mairie-Val Sud. Pour le retour du soir, départ de Presles à 19 heures. Il est gratuit. Il faut seulement s’inscrire… dans la limite des places disponibles. Faites vite, il reste encore des places.


22 mai 

Grève dans les fonctions publiques, et d’autres entreprises du privé

Argenteuil, fleurs, Domidep, Les Pensées


Un gâchis massif

 
Nous avons déjà longuement parlé du gâchis opéré face à l’hôtel de ville au sujet de la plate-bande de fleur. Construction, déconstruction d’une palissade, et actuellement un « chantier » abandonné…
         Mais pendant ce temps-là, le massif n’a pas été arrosé, et les plantes sont en train de griller…
         Bref, le gâchis continue.
 

Comme s’ils ne voyaient pas cela

 
Régulièrement nous évoquons l’ambiance à l’Ehpad des Pensées à Argenteuil où Domidep n’a toujours pas, apparemment, digéré le mouvement de grève d’un mois de l’an passé, qu’elle n’a toujours pas compris malgré le fait qu’elle en était à l’origine.
         Au-delà des sanctions, un autre phénomène marque l’Ehpad, le turn-over de travailleurs.
         Lorsque des travailleurs vont voir ailleurs dès qu’ils le peuvent, cela n’interpelle pas les responsables de Domidep ?

mercredi 9 mai 2018

Editorial des bulletins Lutte ouvrière d’entreprise de ce mardi 8 mai 2018 : « Contre l'arrogance de Macron, vive la lutte des travailleurs ! »



Contre l'arrogance de Macron, 
vive la lutte des travailleurs !

Pour célébrer sa première année à l’Élysée, Macron s’est offert un reportage à une heure de grande écoute sur France 3. On a pu le voir serrer la main de Trump, accueillir Poutine à Versailles, enterrer Johnny ou dialoguer avec des petits enfants… mais pas se faire prendre à partie par des travailleurs en colère ou des retraités indignés.

Ce reportage à sa gloire a évité les sujets qui fâchent. Pourtant, Macron n’a pas pu s’empêcher d’exprimer son mépris habituel pour « ceux qui font une tragédie dès qu’on leur parle de réforme », qui pensent que le « summum de la lutte c’est les 50 euros d’APL » et qui n’auraient ni idéal, ni soif d’absolu.

Tout juste évoquées, la lutte des cheminots et la sympathie qu’elle suscite parmi les travailleurs sont attribuées à un pays « rétif au changement » et rempli « d’aristocrates égalitaires » qui se cabrent parce que c’est dans leur nature.

Pendant que Macron joue les grands hommes et veut réduire toute contestation de ses attaques à des caprices de travailleurs trop gâtés, la lutte des cheminots continue.

Et cette mobilisation qui dure, le refus des cheminots d’accepter le recul de leurs conditions de vie et de travail sont autant d’encouragements pour tous les travailleurs qui veulent se battre.

C’est le cas des salariés d’Air France. Après des années de blocage des salaires, des milliers d’emplois sacrifiés et des jours de congés supprimés au prétexte de redresser l’entreprise, ces travailleurs, des mécanos aux pilotes en passant par le personnel commercial, réclament 6 % d’augmentation. « Insoutenable pour l’entreprise ! » répliquait son PDG Janaillac, qui est payé lui-même plus d’un million d’euros annuels et a augmenté de 28 % la rétribution des membres du conseil d’administration de l’entreprise !

Janaillac voulait faire cautionner par les salariés un accord sur 2 % de hausse des salaires, conditionnant d’éventuelles futures augmentations aux résultats de l’entreprise et avec une clause anti grève par-dessus le marché. Il était tellement sûr de gagner qu’il a soumis cet accord à référendum, en mettant sa démission dans la balance si le « oui » ne l’emportait pas. Le voilà donc éjecté, après que les salariés se sont massivement prononcés pour le « non », malgré la pression de la hiérarchie et des médias !

Les chantages exercés sur les travailleurs d’Air France, sur ceux de la SNCF, n’ont pas fonctionné. Aux cheminots, la ministre des Transports explique que leur grève met l’avenir du chemin de fer en danger. Le Maire, le ministre de l’Économie, fait la leçon aux travailleurs d’Air France en prétendant que la survie de l’entreprise est en jeu, que leurs demandes sont injustifiées et que la grève coûte cher. La belle affaire ! Les dirigeants n’ont qu’à satisfaire les demandes des travailleurs pour mettre fin au mouvement !

Les ministres ont beau s’étrangler de rage contre les grévistes, la contestation de sa politique met le gouvernement en difficulté. Elle a même obligé Macron à envoyer son Premier ministre, Édouard Philippe, discuter avec les responsables syndicaux des cheminots.

Comme on pouvait s’y attendre, il n’en est rien sorti. Philippe avait prévenu qu’il voulait bien tendre la main mais sans rien mettre dedans, puisqu’il n’était pas question de discuter des conditions de travail, ni de la fin du recrutement au statut, ni de l’ouverture à la concurrence, ni de la réorganisation de la SNCF. Tout juste a-t-il promis une autre rencontre et la possibilité de discuter de la reprise d’une partie de la dette. Comme si les cheminots étaient concernés par la dette, résultat des ponts d’or faits aux grands groupes capitalistes, notamment pour construire les lignes TGV !

À travers le bras de fer engagé contre les cheminots, le gouvernement Macron veut faire la démonstration qu’il n’y a pas d’autre choix pour les travailleurs que de se plier à la politique de régression qu’il mène, pas d’autre choix pour l’ensemble des classes populaires que d’accepter de payer ses cadeaux à la grande bourgeoisie. Et à ce rouleau compresseur contre le monde du travail, Macron ajoute sa morgue et son mépris.

Eh bien, il aura réussi à faire l’unanimité contre lui parmi les travailleurs ! Et pas seulement ceux de la SNCF ou d’Air France, mais tous ceux qui se sentent représentés par leurs mouvements. 

La lutte des cheminots a contribué à changer le climat social, comme le montre le succès des manifestations. D’autres journées sont annoncées au mois de mai. À chaque temps fort, à chaque mobilisation, participons le plus nombreux possible pour dire que les travailleurs qui se battent pour leurs droits ont raison !

Air France : le PDG débarqué par le personnel. Un article de notre hebdomadaire Lutte ouvrière à paraître.


Air France : le PDG débarqué par le personnel

Par 55,44 % des voix et à plus de 80 % de votants, les 46 771 salariés d’Air France ont dit non à leur direction. Malgré des semaines d’intense propagande interne, de pressions de l’encadrement et de pilonnage des médias, les dirigeants de la compagnie et tous ceux qui les soutenaient viennent de prendre une gifle magistrale.
Après sept ans de gel salarial, 10 000 emplois supprimés, la suppression de jours de repos, l’augmentation des vols et rotations pour les navigants, la direction d’Air France voulait faire approuver des augmentations dérisoires : d’abord 1 % sur 2018, puis un maximum de 7 % étalés sur quatre ans, le tout assorti d’une clause antigrève.
Pour convaincre le personnel qu’il devait voter oui, et qu’en tout cas l’opinion publique n’était pas de son côté, les médias ont fait chorus avec la direction de la compagnie. Ils ont dénoncé comme des irresponsables et des privilégiés ces salariés qui faisaient grève pour 6 % de rattrapage salarial, alors que beaucoup ne gagnent pas 1 400 euros net. Et ils ont joué l’air de la division, en prétendant que les pilotes ont des intérêts opposés à ceux du reste du personnel et que, si elles font grève, les autres catégories se mobilisent peu.
Tout ce petit monde, et d’abord le PDG qui avait mis sa démission dans la balance, était si sûr de son coup que, le 4 mai, au dernier jour du scrutin, Aujourd’hui en France voyait « les salariés pencher pour le oui » et que Libération tablait sur « l’hypothèse probable où le oui l’emporte ».
Pourtant, malgré leur mépris de classe pour des travailleurs qu’ils imaginent corvéables et malléables à merci, ceux d’Air France n’ont pas marché.
Car trop c’est trop. Et depuis trop de temps. Pour ceux des ateliers qui, fin 2016, avaient fait grève spontanément à plusieurs milliers contre un énième plan d’externalisation, forçant ainsi la direction à reculer. Pour ceux qui, depuis fin 2017, réclament ici et là des revalorisations de carrière, en clair des hausses de salaire. Et, bien sûr, pour tous ceux et toutes celles qui, depuis février, exigent 6 %. Cette revendication unit, toutes catégories confondues, mécanos-avion et hôtesses, bagagistes et pilotes en un même mouvement, au grand déplaisir d’une direction qui compte d’habitude sur le corporatisme pour diviser et donc pour régner.
Au fil d’une quinzaine de jours d’arrêt de travail, beaucoup n’ont fait que quelques heures de grève, voire n’en ont fait aucune, car ils pensaient ne pas en avoir les moyens ou que la direction ne céderait pas. Mais ils n’en voyaient pas moins celle-ci comme leur ennemie. Et puis, les premières grèves pour les 6 % ayant coïncidé avec le début du mouvement à la SNCF, il y a le sentiment diffus qu’à Air France comme ailleurs patronat et gouvernement mènent une attaque générale contre les travailleurs, et qu’il faut au moins montrer qu’on ne l’accepte pas.
C’est tout cela qui est revenu dans la figure de la direction d’Air France le 4 mai. Et dès le lendemain les travailleurs affichaient leur satisfaction de lui avoir infligé un camouflet.
Le PDG Janaillac est démissionnaire depuis qu’il a été envoyé sur les roses au propre comme au figuré, lui qui se vante de posséder (entre autres) une propriété en Dordogne assez vaste pour abriter des centaines de rosiers. En attendant qu’il se taille pour aller les tailler, son ultime appel à ne pas faire grève les lundi 7 et mardi 8 mai a fait plouf.
La direction et le gouvernement voudraient utiliser le départ du PDG et le choix de son remplaçant pour semer l’inquiétude en serinant qu’Air France « est en grand péril ». C’est qu’ils espèrent ainsi faire oublier à ses salariés ce qui reste pour eux l’essentiel : obtenir l’augmentation de salaire de 6 % demandée.

                                            Correspondant LO (Lutte ouvrière n°2597)



Bezons, agence du Trésor public dans le viseur de l’Etat


Pour la défense des services publics utiles à la population, il faut une contre-offensive du monde du travail !



Un témoignage qui développe les conséquences, pour les agents et les habitants de ce que nous annoncions hier : la fermeture de l’agence de Bezons à l’horizon début 2019… 

« Les employés de la trésorerie de Bezons sont des agents des finances Publiques. La direction a prévu de fermer leur trésorerie au premier trimestre 2019. La situation de cette trésorerie est devenue très difficile suite aux suppressions d'emplois qu'elle a subi depuis une dizaine d'année (difficile pour faire tout le boulot, dégradation des conditions de travail pour les collègues, jusque y compris pour poser des jours de congés ou s'absenter pour un stage de formation professionnelle : situation très tendue, avec récemment des collègues qui n’en peuvent plus).

Ce service comprend actuellement environ 7 personnes et s'appelle un SPL (Service Public Local), plus souvent appelé "Communal" ou "Municipal". Il a pour vocation de gérer la partie comptable des recettes et des dépenses de la commune. Les paiements des usagers des services municipaux comme la cantine scolaire, piscine et autres (ça c'est la partie recettes) ; contrôler que les dépenses répondent aux normes exigées par la comptabilité publique (conformité), payer les fournisseurs, les salaires des agents municipaux (ça, c'est la partie dépenses). Il n'y a pas si longtemps (environ 5-7 ans), cette trésorerie comprenait environ 2 fois plus d'agents des finances publiques car un service "impôts" y était présent (les usagers pouvaient aussi payer leurs impôts à ce guichet). Mais ce service de recouvrement des impôts a été transféré à Argenteuil (le centre des finances publiques rue de Verdun), donc seul reste le SPL aujourd'hui.
Depuis plusieurs mois, le SPL ayant subi lui aussi des pertes d'effectifs (suppressions d'emplois) au cours des dernières années, les agents avaient du mal à tout faire et donc le guichet était fermé de temps en temps au public pendant des demi-journées entières faute de personnel. La direction, consciente des difficultés engendrées par ses propres suppressions d'emplois, avait pourtant déjà réduit les périodes d'ouverture au public en supprimant les ouvertures du mercredi après-midi et jeudi après-midi (cette mesure s'applique à l'ensemble des services de la direction départementale des finances publiques du 95 depuis 3 ans environ), mais cela ne suffisait pas pour permettre à la trésorerie de Bezons de remplir sa mission de "back office" correctement, d'où des fermetures intempestives supplémentaires, tant pis pour les usagers !
Les conséquences de la fermeture pour les usagers : ils devront se déplacer à Argenteuil à la trésorerie d'Argenteuil Municipale (rue Denis Roy) : perte  de proximité.
Les conséquences pour les agents : les règles d'affectation en cas de restructuration distinguent deux cas : chacun peut faire le choix de suivre la mission, ou alors de ne pas la suivre.
Premier cas : l'agent accepte de suivre la mission : il a priorité pour être affecté dans le service qui accueille la mission rue Denis Roy (c'est ce que souhaite la direction).
Deuxième cas : l'agent ne veut pas suivre la mission : il fait alors jouer sa "garantie de maintien à résidence" s'il le souhaite. Il doit déposer à la direction une fiche dans laquelle il énumère les services qu'il souhaite obtenir. Il peut demander un service sur Argenteuil (mais il n'existe pas d'autre trésorerie SPL que celle Argenteuil Municipale, donc cela implique qu'il demande un autre service et donc qu'il change de mission (par exemple mission fiscalité, ce qui implique de se former à nouveau et de s'adapter à un nouveau boulot, car ce n'est pas du tout la même chose). Il peut aussi demander un service ailleurs dans le 95 ou même ailleurs en France, mais il n'a aucune garantie de l'obtenir (il a une garantie de maintien à résidence, mais pas de priorité d'affectation, ce qui revient, dans le cas des agents de Bezons, à leur dire : vous suivez la mission, ou bien vous demandez une autre affectation sans garantie de l'obtenir). »





Mardi 15 mai

Les militants de Lutte ouvrière de Bezons et Argenteuil organisent une
Réunion de Lutte ouvrière
19 heures
« Quelques leçons de Mai 68 »

Salle des Pierrats
Résidence des Pierrats
Rue Maurice Berteaux
(Près du Théâtre Paul Eluard)



Education, Argenteuil, lycée Georges Braque : turn-over du côté de la direction


Comme des intérimaires en quelque sorte…



Le lycée Georges Braque est un lycée populaire qui n’a pas été favorisé pendant des années par les autorités académiques de l’Education nationale. Et on peut dire que cela continue…
         Il y a un an et demi, le proviseur de ce lycée est parti en cours d’année pour on ne sait quelle mission dans un ministère. Il a alors été remplacé par son adjoint qui ne voyait pas d’inconvénient à conserver ce poste à la rentrée 2018. Mais il a alors été dirigé vers un autre établissement.
         L’histoire n’est pas finie. En avril dernier, la proviseure-adjointe a été appelée pour retourner vers son collège d’origine…
         Ce turn-over aide au fonctionnement et à la continuité d’un établissement ? Certes non, mais apparemment, à défaut de demander l’impossible, il n’est pas question d’attendre seulement le minimum quand il s’agit de ce lycée. Argenteuil, il est vrai, n’est pas Neuilly-sur-Seine !