mercredi 9 mai 2018

Argenteuil, jardin de l’Abbaye, un équipement coûteux très peu utilisé


Elle l’a écrit à Abélard, Héloïse n’est pas contente

 
                                                  Wikipédia
Pour s'y compter fleurette, ils trouvent porte close ?...

Nous ne savons pas si le parc des Jardins de l’Abbaye était ouvert hier. Mais par deux fois nous nous y sommes rendus et avons trouvé portes closes, alors qu’il devait être ouvert.
         Il est sûr, qu’avec un seul gardien, il n’est pas possible d’assurer les heures d’ouverture prévues.
         C’est bien là le problème, un maire ouvre une structure sans se poser la question des moyens pour la faire fonctionner comme il se doit.
         C’est d’autant plus regrettable que cet équipement communal a été un équipement coûteux, plus de 9 millions d’euros, nous croyons nous souvenir, comprise la restauration de l’ex-structure industrielle attenante.
         Il est vrai que cela se faisait à la veille des élections municipales de mars 2014, et qu’Argenteuil, en présence du chef départemental des catholiques, valait alors bien une messe, pardon, un équipement !


...Ils peuvent toujours venir à la fête de Lutte ouvrière...


mardi 8 mai 2018

Editorial des bulletins Lutte ouvrière d’entreprise de ce mardi 8 mai 2018 : « Contre l'arrogance de Macron, vive la lutte des travailleurs ! »


Contre l'arrogance de Macron, vive la lutte des travailleurs !

Pour célébrer sa première année à l’Élysée, Macron s’est offert un reportage à une heure de grande écoute sur France 3. On a pu le voir serrer la main de Trump, accueillir Poutine à Versailles, enterrer Johnny ou dialoguer avec des petits enfants… mais pas se faire prendre à partie par des travailleurs en colère ou des retraités indignés.

Ce reportage à sa gloire a évité les sujets qui fâchent. Pourtant, Macron n’a pas pu s’empêcher d’exprimer son mépris habituel pour « ceux qui font une tragédie dès qu’on leur parle de réforme », qui pensent que le « summum de la lutte c’est les 50 euros d’APL » et qui n’auraient ni idéal, ni soif d’absolu.

Tout juste évoquées, la lutte des cheminots et la sympathie qu’elle suscite parmi les travailleurs sont attribuées à un pays « rétif au changement » et rempli « d’aristocrates égalitaires » qui se cabrent parce que c’est dans leur nature.

Pendant que Macron joue les grands hommes et veut réduire toute contestation de ses attaques à des caprices de travailleurs trop gâtés, la lutte des cheminots continue.

Et cette mobilisation qui dure, le refus des cheminots d’accepter le recul de leurs conditions de vie et de travail sont autant d’encouragements pour tous les travailleurs qui veulent se battre.

C’est le cas des salariés d’Air France. Après des années de blocage des salaires, des milliers d’emplois sacrifiés et des jours de congés supprimés au prétexte de redresser l’entreprise, ces travailleurs, des mécanos aux pilotes en passant par le personnel commercial, réclament 6 % d’augmentation. « Insoutenable pour l’entreprise ! » répliquait son PDG Janaillac, qui est payé lui-même plus d’un million d’euros annuels et a augmenté de 28 % la rétribution des membres du conseil d’administration de l’entreprise !

Janaillac voulait faire cautionner par les salariés un accord sur 2 % de hausse des salaires, conditionnant d’éventuelles futures augmentations aux résultats de l’entreprise et avec une clause anti grève par-dessus le marché. Il était tellement sûr de gagner qu’il a soumis cet accord à référendum, en mettant sa démission dans la balance si le « oui » ne l’emportait pas. Le voilà donc éjecté, après que les salariés se sont massivement prononcés pour le « non », malgré la pression de la hiérarchie et des médias !

Les chantages exercés sur les travailleurs d’Air France, sur ceux de la SNCF, n’ont pas fonctionné. Aux cheminots, la ministre des Transports explique que leur grève met l’avenir du chemin de fer en danger. Le Maire, le ministre de l’Économie, fait la leçon aux travailleurs d’Air France en prétendant que la survie de l’entreprise est en jeu, que leurs demandes sont injustifiées et que la grève coûte cher. La belle affaire ! Les dirigeants n’ont qu’à satisfaire les demandes des travailleurs pour mettre fin au mouvement !

Les ministres ont beau s’étrangler de rage contre les grévistes, la contestation de sa politique met le gouvernement en difficulté. Elle a même obligé Macron à envoyer son Premier ministre, Édouard Philippe, discuter avec les responsables syndicaux des cheminots.

Comme on pouvait s’y attendre, il n’en est rien sorti. Philippe avait prévenu qu’il voulait bien tendre la main mais sans rien mettre dedans, puisqu’il n’était pas question de discuter des conditions de travail, ni de la fin du recrutement au statut, ni de l’ouverture à la concurrence, ni de la réorganisation de la SNCF. Tout juste a-t-il promis une autre rencontre et la possibilité de discuter de la reprise d’une partie de la dette. Comme si les cheminots étaient concernés par la dette, résultat des ponts d’or faits aux grands groupes capitalistes, notamment pour construire les lignes TGV !

À travers le bras de fer engagé contre les cheminots, le gouvernement Macron veut faire la démonstration qu’il n’y a pas d’autre choix pour les travailleurs que de se plier à la politique de régression qu’il mène, pas d’autre choix pour l’ensemble des classes populaires que d’accepter de payer ses cadeaux à la grande bourgeoisie. Et à ce rouleau compresseur contre le monde du travail, Macron ajoute sa morgue et son mépris.

Eh bien, il aura réussi à faire l’unanimité contre lui parmi les travailleurs ! Et pas seulement ceux de la SNCF ou d’Air France, mais tous ceux qui se sentent représentés par leurs mouvements. 

La lutte des cheminots a contribué à changer le climat social, comme le montre le succès des manifestations. D’autres journées sont annoncées au mois de mai. À chaque temps fort, à chaque mobilisation, participons le plus nombreux possible pour dire que les travailleurs qui se battent pour leurs droits ont raison !


Cheminots, agents de La Poste, des Fiances, c'est tous ensemble qu'il faut lutter. Une manifestation dynamique


La voie à suivre

  

A Rennes, 350 cheminots se sont rassemblés en assemblée générale le jeudi 3 mai avant de manifester pour interpeller le Préfet de Région. Ils ont été rejoints par les postiers en grève depuis le 9 janvier contre une restructuration et par les agents des Finances mobilisés contre les suppressions de postes.
Tous ensemble, ils ont défilé aux cris entre autres de « Quand la Poste déraille, le rail riposte » avant de pique-niquer fraternellement.
Des liens se créent entre les grévistes : un gage précieux qui renforce la détermination de tous à ne pas se laisser faire.

22 mai, fonction publique d’Etat, fonction publique hospitalière, Fonction publique territoriale, tous en grève !i,


Tous en grève le 22 mai !

 
Ce n'est pas en faisant grève un jour tous les 22, que l'on fera céder le gouvernement

Pour information ci-dessous, l’appel intersyndical à la grève. Mais avant de parvenir à « dialogue social respectueux des représentants des personnels » il faut construire le rapport des force nécessaires pour rejeter les mauvais coups qui se préparent… c’est-à-dire la grève, solide, forte, massive, déterminée… 


Examens à l’Université, des autorités complètement dépassées, et des étudiants en colère


Ambiance, ambiance, et désorganisation !

 
Gros effectifs d'étudiants, et surtout grosse pagaille

Témoignages 

« Le mercredi 2 mai, le partiel (examen) L3 (3è année de licence) Sociologie Anthropologie des techniques de la connaissance devait se tenir à la Sorbonne. Accueilli par des CRS armés, les étudiants ont refusé de faire ce partiel, un vote a été organisé, 58 pour la grève, 15 contre, les étudiants ont alors noté "étudiants en grève" sur leur feuille, pour montrer qu'ils étaient présents mais en grève (ne pas être noté en "défaillance").
         Le jeudi 3 mai, les partiels L2 d'Histoire Médiévale ont été délocalisés à Rungis, le centre Tolbiac étant fermé par les autorités. Jour de grève SNCF, début prévu à 14h, annoncé dans une salle mais dans laquelle il y avait en même temps… un concours de Médecine.  Vers 13h.15, dans la cour, des étudiants ont commencé à prendre la parole, encourageant les étudiants à faire "grève des partiels" (comme pour d'autres épreuves) car les conditions d'examens étaient anormales. Il faisait très chaud, aucun endroit pour se mettre à l'ombre en attendant 14h. A 14h, rien. A 14h15 les portes s'ouvrent, mais très peu d'étudiants acceptent de rentrer. A 15h finalement, les étudiants rentrent et vont s'asseoir, mais les sujets ne sont pas distribués.  Des étudiants reprennent alors la parole dans la salle, et demandent un vote parmi les étudiants sur la tenue ou non du partiel. 359 votes contre la tenue du partiel, 76 pour et 74 abstentions. Les étudiants notent alors "étudiant en grève" sur leur feuille de partiel. Les étudiants ne sortent qu'à 16h pour être surs que le partiel ne peut plus se tenir. 
Un partiel de L3 Histoire Contemporaine prévu samedi 5 mai a aussi été reporté : le secrétariat a prévenu la veille que le centre Sorbonne était fermée par le Rectorat à cause... des congés.
Les autorités sont complètement dépassées, incapables de gérer la situation. Les étudiants sont en train de réclamer l'annulation de tous les partiels. D'autres possibilités existent pour permettre l'évaluation des connaissances, les étudiants ont commencé à faire des propositions, tout comme l'UFR 08 l'a déjà mis en place.
Heureusement que les étudiants sont plus « raisonnables » que les autorités ! »

Impôts-Trésor public Bezons : une perspective de fermeture inacceptable


Une revendication essentielle : la défense des services publics

 
Bientôt fini ?

La direction des finances publiques du Val d’Oise prévoit de supprimer l’agence des impôts et du Trésor public de Bezons au premier trimestre 2019.
         Cela va poser des problèmes aux employés de ce service public qui devront trouver, si cela se confirme, un point de chute ailleurs.
         Cela va compliquer un peu plus les démarches des habitants qui devront se déplacer un peu plus loin pour régler leurs problèmes.
         Partout, l’Etat décide de réduire les implantations de services publics. C’est vrai à la CPAM, à la CAF, à la Poste, aux Finances publiques comme cela est également vrai pour les hôpitaux, tout cela sous couvert de « mutualisation ».
         C’est un problème pour tous. Il l’est d’autant plus pour les plus modestes et les plus pauvres. C’est inacceptable !


Une explication plus détaillée suivra demain...