samedi 10 février 2018

Fête de Lutte ouvrière des amis d’Argenteuil et de Bezons, et même d’ailleurs, ce soir à Bezons


Aujourd’hui, c’est la fête



Fruit de l’effort des militants de Lutte ouvrière de la région, la fête de Lutte ouvrière d’Argenteuil et de Bezons a lieu à partir de 16 heures à la salle Aragon, 44 rue Francis de Pressensé à Bezons. Ceux qui viennent en transports en commun trouveront une possibilité de rentrer en voiture à la fin de la soirée.
         Nous avons dû affronter l’obstacle de la municipalité d’Argenteuil rétive à nous attribuer en temps et en heure la salle des fêtes Jean Vilar. Les intempéries de ces derniers jours se sont ajoutées à nos difficultés. Mais nous voilà le samedi 10 février, et notre banquet qui est devenu une tradition depuis 1989 aura bien lieu pour son édition 2018.
         Alors à cet après-midi ou à ce soir, que la fête commence ! 

Un plan…
 
Le point rouge : la salle Aragon

Le programme…



Education pour tous, RESF, solidarité avec les jeunes migrants



Aux côtés des jeunes sans papier




Dans les départements relevant de l'Académie de Versailles (et sans doute dans les autres départements aussi) la situation se tend pour les jeunes majeurs scolarisés (et pour les autres je n'en parle pas). L'obtention d'une carte d'étudiant ou de séjour VPF (« vie privée et familiale ») est de plus en plus difficile et souvent ces jeunes pour qui nous obtenons parfois des RdV en préfecture "exceptionnellement" se retrouvent alors qu'ils sont scolarisés avec une OQTF («'obligation de quitter le territoire français »). Le principe qui prévalait auparavant de les laisser aller au bout de leurs études tend ainsi à être remis en cause.
         Tous ceux qui sont scandalisés par cette situation faite aux plus fragiles doivent se retrouver aux côtés de ceux qui dénoncent cette situation et tentent d’y mettre un terme, RESF en particulier. DM

Education "Rythmes scolaire", quel beau gâchis


Tout cela pour cela

La municipalité vient de décider non seulement d’en revenir à la semaine de « quatre jours » pour les écoliers, avec la coupure du mercredi, mais elle annonce également le rétablissement des horaires qui existaient auparavant, 8 heures 30 à 11 heures 30 le matin, et 13 heures 30 à 16 heures 30 l’après-midi.
         Elle assure que le rétablissement de ces horaires scolaires du matin et de l’après-midi s’est faite dans la concertation. Apparemment, ce n’est pas si simple.
         En tout cas, on pourra dire que cette soi-disant réforme des « rythmes scolaires » aura abouti à un énorme fiasco, et qu’au final, le sujet pas simple bien évidemment de ces rythmes, après toutes ces années de palabres et de temps perdu, n’est toujours pas réglé.

Et pendant ce temps-là... 

 

Argenteuil, festivités : quand les élus de la municipalité prévoient d’aller à la soupe


La soupe à la grimace



« Soupe à la grimace », définition : « Attitude désagréable, hostile» 

La municipalité a décidé de restaurer la « fête des berges » du 1er mai qu’elle avait abandonnée en 2015. Le thème de cette initiative version 2018 sera la « soupe » ! Soupe des régions, d’Europe et du monde !
         Pour la fabrication de ces soupes, elle prévoit de donner aux associations participantes les ingrédients nécessaires.
         Il est vrai qu’elle s’y connaît question soupe. Attaques contre le personnel territorial, stationnement, situation dans les écoles, « projet Héloïse », elle a une spécialité avec laquelle, à ce jour, personne ne peut rivaliser avec elle : elle fabrique en quantité la « soupe à la grimace » !

finance, krach, et depuis lundi, ça continue…


Finance : crise permanente et crise catastrophique 

Jusqu’au dimanche 4 février, tout allait bien dans le meilleur des mondes capitalistes possibles. La hausse constante des indices boursiers, 64 % en trois ans, la valeur totale des actions, 90 000 milliards de dollars, le montraient. De Trump à Macron, tous le chantaient : la reprise est là, la croissance arrive, la prospérité est au coin de la rue.
Les dizaines de millions de chômeurs, l’exploitation croissante dans les usines, la pauvreté grandissante, les guerres aux quatre coins du monde, les pays entiers ravagés, tout cela ne comptait pour rien. Puisque les fortunes des riches grandissaient, c’est que le monde entier souriait !
Lundi 5, puis mardi 6 février le ton a commencé à changer, car les Bourses ont perdu plus de 5 % en deux jours. Et les commentateurs de s’interroger : « Correction après une trop forte hausse ou début d’une nouvelle crise financière ? » Chacun y va de son discours, expliquant le lendemain ce qu’il n’a pas vu venir la veille…
En fait, une seule crainte agite les marchés financiers : les banques centrales vont-elles réduire le débit de la pompe à finances ? Les États avaient sauvé les banques en 2008 en leur offrant des crédits gratuits, en créant chaque mois de la monnaie jetée sur le marché financier pour le faire fonctionner. Ils ont continué depuis et, chaque fois qu’ils ont fait mine de ralentir, le marché a renâclé, la bourgeoisie s’est effrayée, la Bourse est tombée… et les gouvernements, principalement celui des États-Unis, ont reculé. L’épisode de ce début février est peut-être une ruade de plus du système financier, peut-être pas. Personne n’en sait rien.
Faire gonfler le crédit, c’est faire gonfler une bulle qui finira par éclater. Restreindre le crédit, c’est risquer de la faire éclater immédiatement. Il reste aux économistes, aux présidents de banques centrales et à tous les prétendus responsables de l’économie mondiale, les incantations et les vœux pieux. Ils s’y emploient.

                                              Paul GALOIS, le 7.2.18.  (Lutte ouvrière n°2584)



vendredi 9 février 2018

Département du Val d’Oise supprimé ? Le risque de postes d’élus en moins et de la perte d’une gestion alléchante


Quand on leur marche sur les pieds, ils font « ail » ! C’est humain, mais…

 
Certes une certaine rationalité, mais derrière les apparences, bien d'autres choses...

Les élus du Val d’Oise sont à la manœuvre comme leurs collègues des départements de la petite couronne contre les manœuvres de l’Etat visant à supprimer les départements au profit de la Métropole du Grand Paris. Rassemblements, journée « conseil départemental mort », pages de publicité dans la presse locale, les élus se mobilisent.
         Certes, pour toutes ces questions de découpage territorial, ce n’est ni les intérêts de la population ni l’avis de celle-ci (qui n’est jamais consultée) qui intéressent l’Etat. Ce n’est pas de ce côté-là qu’il regarde pour opérer de nouveaux découpages. Ce sont les intérêts des couches aisées de la population parisienne et des groupes capitalistes qui priment, lorsque ce n’est pas de petits calculs politiciens plus sordides.
         Sur ce plan, il faut se souvenir que ce ne sont pas des questions de géographie qui contribuèrent au découpage qui aboutit dans les années 60 à la formation des départements franciliens, et à la constitution du Val d’Oise, que défendent aujourd’hui leurs élus. Ainsi, Argenteuil et Bezons, les grandes villes rouges de l’époque, furent intégrées dans un département à dominante rurale pour ne pas les relier à d’autres villes dirigées alors par le PCF, Gennevilliers et Colombes. La position de ces deux communes dans le Val d’Oise y fut totalement excentrée et l’est restée, générant de nombreux inconvénients.
         La politique de l’Etat n’est pas plus aujourd’hui un modèle démocratique en la matière qu’elle ne l’était hier. Mais il n’y a pas d’illusion à se faire. Si les élus du département crient, c’est qu’on leur marche sur les pieds, et qu’ils risquent d’y perdre au-delà de leurs postes, les milliards qu’ils ont à y gérer, et cela très loin des intérêts et du regard de la population.
         Par ailleurs, on ne les a pas vus protester contre la liquidation de l’Agglomération d’Argenteuil-Bezons et contre le rattachement d’Argenteuil à la Métropole du Grand Paris opérée par leurs amis locaux.

Free – Colombes : « libre » comme le capitalisme pour surexploiter les travailleurs


Licenciements à la pelle


Le siège de Free à Paris

Free, l’opérateur de télécommunications, a licencié 315 salariés en trois ans sur son centre d’appels de Colombes, dans les Hauts-de-Seine. Cela représente 60 % de l’effectif, et 266 d’entre eux l’ont été pour faute grave !
En agissant ainsi pour réduire massivement ses effectifs, Free cherche à contourner les obligations qui auraient été les siennes s’il était passé par un plan de sauvegarde de l’emploi (PSE). A Colombes, depuis 2014, il y a la plupart du temps plus de dix licenciements par mois. Ils sont prononcés simplement pour deux retards ou une absence injustifiée, qualifiés de fautes graves. Le salarié, outre le fait de perdre son travail, se voit ainsi privé des indemnités de préavis et de licenciement.
Certains travailleurs, avec l’aide des syndicats, ont bien sûr contesté ces licenciements auprès des Prud’hommes. Ils sont au nombre de 84, et pour l’instant tous sauf un, parmi les cas qui ont déjà été jugés, ont obtenu satisfaction.

Budget des armées : de l’argent pour les galonnés aux dépens des services publics utiles


Garde à vous, soldat Macron !



Il y a un budget de l’État qui ne diminuera pas : celui de l’armée. Entre 2019 et 2023. Il augmentera de 1,7 milliard par an. Puis augmentera de 3 milliards en 2023, en 2024 et 2025. Au total les galonnés auront un budget de 295 milliards sur toute la période…
Pour comparaison le « trou de la Sécu » est de l’ordre de 4 milliards.
Tous ces milliards profiteront aux trusts marchands d’armes, d’avions, etc. qui font leur beurre en fabriquant des engins de mort.
Une partie de cette augmentation est aussi prévue pour renforcer les bases françaises dans le monde, notamment en Afrique. Des bases qui ont comme mission de défendre les intérêts économiques des trusts français.