samedi 8 juillet 2017

PSA : répression ouvrière et syndicale. Une pétition de protestation à signer et à faire partager


C’est bien volontiers que nous relayons cet appel pour la signature d’une pétition que nous avons-nous-mêmes bien sûr signée


Stop aux atteintes aux libertés ouvrières et syndicales !

 
Jean-Pierre MERCIER vient de publier une mise à jour sur la pétition «Carlos Tavares: STOP aux atteintes aux libertés ouvrières et syndicales dans le groupe PSA»

Plus de 2000 soutiens ! Il faut amplifier 

Plus de 2000 personnes ont signé en trois jours la pétition pour dire "stop" à la criminalisation de l'action syndicale et pour un Comité de défense des libertés ouvrières et syndicales à PSA. Il faut amplifier le mouvement, faites circuler cette pétition, partagez-la ! Samedi 8 juillet à 11h aura lieu une conférence de presse à Paris, devant le siège de PSA, avec Gérard Filoche, Pierre Laurent...

Lire la mise à jour complète 

La personne (ou l'organisation) qui a lancé cette pétition n'est pas liée à Change.org. Change.org n'a pas créé cette pétition et n'est pas responsable de son contenu. Pour se désinscrire des mises à jour à propos de cette pétition, merci de joindre : 

https://www.change.org/p/carlos-tavares-stop-aux-atteintes-aux-libert%C3%A9s-ouvri%C3%A8res-et-syndicales-dans-le-groupe-psa?recruiter=323560464&utm_source=share_petition&utm_medium=facebook&utm_campaign=autopublish

vendredi 7 juillet 2017

Semperit Argenteuil : travailleurs mobilisés pour se défendre


Un beau premier « jeudi de la colère »

 
"Non aux licenciements boursiers"

Ce sont des travailleurs déterminés qui ont accueilli les habitants, les familles et les militants venus les soutenir hier midi rue des Charretiers devant leur usine. Celle-ci est menacée de fermeture après la décision des actionnaires de la multinationale Semperit. (Voir nos articles précédents)

         88 travailleurs sont menacés de perdre leur emploi et de rejoindre Pôle emploi. Loin de là, ils veulent que l’usine reste, garder les emplois. Ils rejettent leurs licenciements.
         On peut n’être que 88 dans une entreprise et avoir un moral d’acier pour rejeter ce que décident les actionnaires. Les travailleurs de Semperit ne sont pas décidés à se laisser faire.

         Hier, ils ont pu recevoir le soutien de Lutte ouvrière (voir ci-dessous) avec la présence de Nathalie ARTHAUD et de nombreux camarades, du PCOF, du PCF, du NPA, de la France insoumise, du PS, et même de la nouvelle députée d’Argenteuil, élue d’En Marche qui, lors de sa courte intervention, n’avait pas grand-chose à dire et qui a reçu un accueil des plus frais.

         En tout cas, un rassemblement chaleureux qui a fait chaud au cœur aux travailleurs de Semperit, si l’on en juge par les gestes de sympathie qu'ils ont exprimés.



         Notre camarade Nathalie ARTHAUD est donc venue soutenir ces travailleurs. Les organisateurs, les sections CGT et FO de l’entreprise lui ont donné la parole comme à tous les représentants des organisations présentes.
         Nathalie a répondu à la députée qui avait parlé de la loi, de la loi qui, selon elle, garantirait que tout se passe au mieux pour les travailleurs licenciés, qui les accompagnerait, et qu’elle ferait que tout soit respecté au mieux en la matière. Nathalie, s’adressant aux travailleurs en lutte, a insisté sur le fait que cette loi est la loi des patrons, faite à son avantage, et que Macron veut justifier encore l’améliorer toujours plus au service du… patronat. Les travailleurs n’ont pas besoin d’accompagnement, de cellules psychologiques pour accompagner leurs licenciement, comme le prévoient cette députée et la direction de Semperit. Ce dont ils ont besoin, c’est de garder leur travail et les emplois. Ils ont donc raison de dire non à la fermeture de leur usine et aux licenciements. Et cela ils ne peuvent le poursuivre que par la mobilisation qu’ils ont entamée.
          Cette intervention a été chaleureusement applaudie.

Semaine de 4 jours à Argenteuil ? Mystère, municipalité, et boule de gomme


Les intéressé(e)s aimeraient savoir

Lors du dernier conseil municipal, le maire d’Argenteuil a avancé l’idée que la commune reviendrait sans doute à la semaine de quatre jours d’école à la rentrée 2018, dans un an, après concertation disait-il.
         Le nouveau directeur de l’Education nationale du Val d’Oise, interrogé par Le Parisien-95, vient de semer le doute sur cette affirmation et les véritables intentions de la municipalité d'Argenteuil, en sous-entendant que pour la rentrée prochaine de septembre 2017 rien n’était encore décidé dans cette commune. Si ce monsieur l’a fait c’est qu’il a, du côté de la municipalité d’Argenteuil, des informations en ce sens. Non ?
         Qu’en est-il donc exactement ? Et dans le cas d’un changement et le retour vers la semaine de quatre jours dans deux mois, le maire d’Argenteuil compte-t-il organiser une concertation générale le week-end du 15 août ?



Adama Traoré : vérité et justice


Mort « asphyxié », un point c’est tout

Dans l’affaire de la mort d’Adama Traoré l’été dernier dans les locaux de la gendarmerie de Persan dans le Val d’Oise, une nouvelle expertise vient de confirmer ce que les précédentes avançaient. Ce jeune de 24 ans est bien mort asphyxié.
         Cet homme avait peut-être des faiblesses organiques préexistantes, mais les gendarmes qui en avaient la charge n’ont pas eu l’attitude requise pour faire face à toute éventualité comme ils devraient le faire systématiquement et en pareil cas. Un pompier a témoigné l’avoir vu dans une position qui n’était pas celle de sécurité qui doit être en pareil cas. D’autres témoignages vont dans le même sens de ce qui a entraîné cette asphyxie qui n’a pas été « congénitale ».
         Que la gendarmerie et l’Etat le reconnaissent et par là même reconnaissent leur responsabilité.
         Il est vrai que par principe, ils ne reconnaissent jamais ce genre de choses.




Hôtel Crillon Paris : si nous ratons le dernier train à la gare Saint-Lazare, ce n'est vraiment pas pour nous !


Espace réservé aux bourgeois

 


Jeudi 5 juillet, l'hôtel Crillon a rouvert, après rénovation. Dans ce palace parisien de la place de la Concorde, une nuit coûte entre 1 200 et 25 000 euros, pour la chambre Bernstein, ses 112 mètres carrés de terrasse privative et ses 234 mètres carrés intérieurs, à moins que l'on préfère la suite décorée par Lagarfeld.

Le directeur affiche la volonté que son palace soit un lieu ouvert. On peut venir prendre un thé-gateaux pour 38 euros, se faire tailler la barbe pour 55 euros ou encore profiter du spa pour 200 euros : des prix censés être attractifs

Attractif effectivement cet hôtel… pour les riches et les capitalistes !

Loi Veil : un droit conquis par la lutte des femmes. Un article de notre hebdomadaire Lutte ouvrière en vente en particulier à notre permanence de ce soir, carrefour Babou.


Loi Veil : un droit conquis par la lutte des femmes

L’adoption de la loi dépénalisant l’interruption volontaire de grossesse (IVG) fut d’abord le résultat des luttes féministes du début des années 1970 et des mobilisations de nombreuses femmes et hommes qui eurent le courage de braver la législation réactionnaire.
La loi de 1920 condamnait à de lourdes peines de prison les femmes qui avortaient et ceux qui les y aidaient. Chaque année, plus de 300 000 femmes avortaient clandestinement, avec les risques que cela impliquait. Certaines mouraient à la suite de leur avortement, d’autres demeuraient stériles. Cette situation alarmait de nombreux médecins et de nombreuses femmes, dont certaines furent à l’origine du Mouvement pour un planning familial, pour développer la contraception. Après Mai 68, les mobilisations pour imposer la légalisation de l’avortement s’amplifièrent.
En 1971, 343 femmes connues, écrivaines, actrices, universitaires, signèrent un manifeste pour revendiquer le droit d’avorter librement, reconnaissant elles-mêmes avoir eu recours à un avortement et s’exposant ainsi à des poursuites pénales. En 1972, le procès de Bobigny eut un énorme retentissement, lorsqu’une jeune fille fut jugée pour avoir avorté alors qu’elle avait été violée. Devant la mobilisation pour défendre cette jeune fille et sa mère, accusée de complicité, les juges n’osèrent pas la condamner. Après ce procès, les magistrats reçurent l’instruction de ne plus poursuivre les femmes pour avortement.
L’association Choisir la cause des femmes et le MLAC (Mouvement pour la liberté de l’avortement et de la contraception) virent le jour dans cette période et menèrent le combat, organisant des manifestations et des voyages vers Londres ou Amsterdam pour les femmes voulant avorter.
En 1974, nouvellement élu président de la République, Valéry Giscard d’Estaing, qui voulait se donner une image de réformateur moderne, confia à Simone Veil, ministre de la Santé, la tâche de défendre une loi légalisant l’IVG devant l’Assemblée nationale. En acceptant, elle permit que s’ouvre une brêche décisive dans l’arsenal moyenâgeux qui opprimait les femmes. Mais la première version de la loi était bien modérée, ne supprimant pas la notion de délit. Les femmes ne pouvaient recourir à l’avortement qu’avant la dixième semaine de grossesse. Les médecins pouvaient refuser de le pratiquer et tous les frais étaient à la charge de la patiente. L’avortement clandestin perdura donc encore des années.
                                                               
                                                                            Aline URBAIN (Lutte ouvrière n°2553)





jeudi 6 juillet 2017

Semperit Argenteuil Non aux licenciements ! Rassemblement aujourd'hui


« Jeudi de la colère »
Rassemblement devant l’usine Semperit
Rue des Charretiers
A Argenteuil
A 11 heures aujourd’hui
(zone industrielle de la gare)

 
Vendredi 30 juin

Un article dans notre hebdomadaire Lutte ouvrière de cette semaine

 Semperit – Argenteuil : Non aux licenciements !

05 Juillet 2017

L’entreprise Semperit, qui vient d’annoncer la fermeture de son usine d’Argenteuil, est une multinationale autrichienne qui emploie 7 000 personnes dans le monde. Elle fabrique, entre autres en Pologne, en Chine, en Inde et en France donc, des tapis roulants en caoutchouc pour convoyer les produits extraits de l’industrie minière.
La fermeture du site d’Argenteuil implique la perspective du licenciement des 88 salariés. L’entreprise n’est pas en difficulté, loin de là. Elle veut simplement augmenter pour les actionnaires des profits déjà importants, en faisant produire ces bandes convoyeuses là où les salaires sont les plus bas.
Lors du premier rassemblement de mobilisation le 30 juin, un des militants a pris la parole pour dire que tous les travailleurs de cette multinationale n’ont pas d’intérêts opposés et qu’ils doivent être solidaires face à des décisions qui les touchent ou les toucheront tous à un moment ou à un autre.
Il n’est pas question pour les travailleurs de chez Semperit d’accepter la liquidation de leur usine, la suppression des emplois et la perspective des licenciements. Ils sont prêts à vendre chèrement leur peau. Un deuxième rassemblement était prévu jeudi 6 juillet à 11 heures devant l’usine, un jeudi intitulé par eux « jeudi de la colère ».

                                                             Correspondant LO

ABHabitat, Argenteuil, Bezons, Coopérative sans coopérateurs ? C'est vrai c'est encore plus facile à présider et vice-présider !


Nouvelle BD : Les dirigeants d’ABH chez les jésuites

Depuis des mois, nous évoquons la situation du bailleur social AB-Habitat qui est devenu une « coopérative HLM » bien particulière. Pour résumer, une coopérative dont les membres se sont auto-désignés et « semblent » souhaiter rester entre eux. A preuve, la délibération de décembre dernier de leur conseil d’administration décidant que c’est celui-ci qui acceptera ou pas tout nouveau coopérateur.
         Locataire, j’ai écrit pour que l’on me procure le formulaire de souscription pour devenir coopérateur. Voilà ci-dessous la réponse de la directrice d’AB-Habitat.


         Au début du XIXème siècle, un politicien qui s’y connaissait en la matière, Talleyrand disait que pour qu’un sujet ne soit jamais traité, il fallait créer une « commission » pour le faire !
         Aujourd’hui, au XXIème siècle, on ne parle plus de « commission », mais de « groupe de travail ».